La Vie rêvée d’Élisa, ou presque - Tome 1
166 pages
Français

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La Vie rêvée d’Élisa, ou presque - Tome 1 , livre ebook

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Description

Élisa est sensible, maladroite, peu sûre d’elle et pessimiste.
Pourtant, sa vie va basculer le jour où elle va rencontrer son idéal masculin ou presque.
Elle va alors connaître ce sentiment si complexe qu’est le bonheur.


Elisa va tomber sous le charme du beau et ténébreux David Oconnor. Mais celui-ci est un homme versatile, susceptible, colérique...Alors qu’Elisa fera tout son possible pour essayer de le chasser de son esprit, David fera tout pour la séduire. Tel est pris qui croyait prendre. À force de jouer, ces deux-là finiront par s’éprendre réellement l’un de l’autre, ou pas...


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 avril 2016
Nombre de lectures 3
EAN13 9782334112642
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-11262-8

© Edilivre, 2016
Chapitre 1 L’accident
Un soir d’été, alors que je me promenais dans la ruelle attenante à la maison de mes parents, je me suis mise à réfléchir à ma vie. J’avais trente ans, j’étais célibataire et mes perspectives professionnelles frôlaient le néant. Bien sûr, j’avais fait des petits boulots mais rien de bien passionnant et surtout rien qui avait été en rapport avec mes études d’histoire de l’art. La vie est bien cruelle, elle nous réserve souvent un destin qui n’est pas conforme à nos souhaits.
Tandis que j’étais complètement perdue dans mes pensées, je n’avais pas remarqué la voiture qui roulait à toute vitesse et qui me percuta. A ce moment-là, j’ai vu toute ma vie défiler devant moi, mon enfance joyeuse, ma jeunesse rieuse et mes débuts difficiles à la fac, les professeurs rabat-joie, les élèves qui se jalousaient et qui se jaugeaient dès le premier jour de cours et les fêtes, enfin pour moi c’était l’absence de fêtes puisque je préférais étudier.
Soudain, il me semblait apercevoir une silhouette qui se rapprochait de plus en plus de moi ainsi que deux yeux perçants qui me fixaient intensément, puis plus rien. Je me réveillai le lendemain matin à l’hôpital, les médecins disaient que j’avais eu de la chance, que j’aurais pu mourir, mais je ne réalisais pas vraiment ce qui venait de se produire. J’étais déjà morte intérieurement depuis un bon moment, détruite par une vie qui ne m’avait quasiment rien apporté de bien.
Le bonheur existe-il ou est-ce une invention, un but irréalisable, impossible à atteindre ? Mais surtout qu’est-ce-que le bonheur ? Pour moi, comme pour beaucoup de gens sur cette planète, le bonheur consistait simplement à avoir un travail et se contenter des plaisirs simples de la vie.
Le lendemain matin, alors que j’étais encore dans la lune et que mon état mental comme physique laissaient encore à désirer, mon amie Carly vint me chercher à l’hôpital. C’était une fille formidable, une amie parfaite, une femme aimante et un être humain comme il en existe peu sur cette terre avec des valeurs et un sens du devoir. Alors que mon amie était occupée à régler les derniers détails concernant ma sortie, une secrétaire m’interpella :
– Madame Elisa Smith ?
– Oui.
– J’ai un message pour vous.
– Ah bon, mais de la part de qui ?
– Un homme, un certain David Oconnor m’a demandé de vous transmettre ce message lorsque vous vous réveillerez.
– D’accord, merci mais êtes-vous sûre que ce message m’est adressé ? Je veux dire, je ne connais aucun David Oconnor ?
– Je vous assure mademoiselle que ce message vous est bien adressé. Vous êtes bien la patiente de la chambre 320 ?
– Oui, je crois.
– Je vous donne le message tout de suite.
Sur ces derniers mots, la secrétaire me donna un papier plié en deux. Je commençais à l’ouvrir quand Carly m’annonça qu’il était temps de partir et que tout était en règle. Je la suivis dans l’habitacle de la voiture mais mon esprit était ailleurs, trop occupé à me demander qui pouvait être ce M. Oconnor et surtout qu’est-ce qu’il me voulait.
– Nous sommes arrivées ! dit Carly.
– Ok merci, désolée de ne pas t’avoir parlé mais mon esprit était ailleurs.
– Ne t’en fais pas, ma belle, l’important c’est que tu ailles bien et que cet accident ne soit plus qu’un mauvais souvenir.
– Merci pour tout Carly, heureusement que tu es là, je ne sais pas ce que je deviendrais sans toi. Depuis la mort de Giovanna, je ne sais plus où j’en suis. Je fais semblant d’aller bien, mais il n’y a qu’avec toi que j’arrive à être moi-même.
– Allez, n’en parlons plus. Tout ira bien Elisa, il faut croire en toi, avoir foi en l’humanité et croire en sa bonne étoile.
– Carly, tu es incorrigible, je ne connais personne d’aussi sage que toi. Es-tu sûre de ne pas avoir fait des études de psychologie, tu aurais été une excellente psy et une bonne hindoue.
– Parfois je me demande si tu es normale et vraiment athée ?
– Mais, oui rassure-toi ma belle je n’ai pas changé et ne confonds pas tout, être sage ne signifie pas forcément être croyante ou naïve.
– Tu as raison, mais tu me connais, je suis une rabat-joie, je crois que mes années à la fac n’ont pas réussi à me faire changer.
Sur ce, Carly et moi rentrâmes chez moi, enfin plutôt dans la maison de mes parents ou ce qu’il en restait depuis que mon père était veuf. Au bout de quelques minutes et après avoir pas mal parlé à ma meilleure amie en lui confiant mes doutes, mes incertitudes, mes angoisses les plus profondes et plus encore, je montai dans ma chambre car toutes ces émotions m’avaient une fois de plus fatiguée. Je fis une belle sieste, et sans m’en rendre compte je me réveillai seulement le soir. Je regardais longuement mon réveil et je vis qu’il était déjà neuf heures. Je décidai de descendre les escaliers pour voir si mon père était déjà rentré de ses postes. Mais à mon grand déplaisir et comme à mon habitude je me retrouvai seule dans cette maison qui avait bercé mon enfance et que je n’avais finalement jamais quittée sauf pour faire mes études. Je me préparai un sandwich et j’allumai la télévision lorsque tout à coup, je me souvins du message que m’avait donné la secrétaire. Aussitôt le repas fini, je m’empressai de remonter dans ma chambre pour découvrir ce que ce M. Oconnor m’avait écrit. Je m’assis sur mon lit et j’ouvris le message, cet homme m’avait écrit :
« Chère Madame,
Je me permets de vous écrire ce petit message car c’est moi qui vous ai renversé ce matin. Je ne sais pas quoi dire, j’ai été choqué par ce qui vient de se produire, je conduisais tranquillement quand mon téléphone sonna, ce qui m’a distrait une fraction de seconde et c’est à ce moment-là que je vous ai aperçu mais c’était trop tard. Vous aviez été projetée sur la route. Je me suis alors précipité vers vous et je vous ai emmené au premier hôpital que j’ai trouvé. Je vous laisse mon numéro de téléphone en espérant que vous me contacterez dès que vous serez sortie de l’hôpital.
Ps : Je me suis renseigné sur votre état de santé et c’est avec une immense joie que j’ai appris que vous n’avez rien eu.
Monsieur David Oconnor, tél. : 06… »
Chapitre 2 La rencontre
Je commençais à réfléchir à ce message. Que pouvais-je penser de cet homme ? Alors même que c’était lui qui m’avait envoyée à l’hôpital, je ne pouvais pas m’empêcher de trouver son attention délicate. Je me surpris même à lire et relire son message, à m’attarder sur son écriture que je trouvais d’ailleurs belle pour un homme.
Comment pouvais-je agir de la sorte ? Cette question ne cessait de me tarauder. Histoire de penser à autre chose, j’allumai la télévision, chose qui ne m’arrivait pas très souvent vu que je détestais écouter les mauvaises nouvelles à la télé. Je pensais alors à mon avenir, que ferais-je demain ? Par où devrais-je commencer ? Et surtout rappellerais-je ce M. Oconnor ? Je ne savais pas ce que je pourrais lui dire. Sur ces pensées, je m’endormis profondément sans m’en rendre compte.
Je me réveillais le lendemain matin et je décidais de me mettre à l’œuvre. La nuit m’avait fait un bien fou et je me sentais revivre. C’était décidé, il fallait que je trouve un travail et que je prenne mon courage à deux mains pour aller parler à mon « sauveur ». Je commençai par éplucher toutes les petites annonces, les sites internet qui pourraient m’être utiles et à me renseigner sur tous les lycées et collèges de la région.
L’espoir commençait à revenir, même si je savais que cela serait de courte durée. J’avais l’habitude de ces moments d’engouement, d’euphorie mais je savais surtout qu’ils étaient en général suivis de grands moments de déprime. Il fallait à tout prix que j’évite de retomber dans ce cercle infernal. Sur ce, je me mis à préparer le repas pour mon père, je lui réservai une part dans le frigo et je m’attelai à faire le ménage. Puis je me décidai à aller enfin prendre ma douche et à me préparer pour mon rendez-vous avec ce M. Oconnor.
Je sortis de chez moi vers 16 h 00 et pris ma voiture. J’arrivai devant un grand immeuble de bureau, digne des grandes productions américaines. Je m’attardais un peu sur le décor et j’admirais lentement les grandes vitres impressionnantes qui recouvraient cet immeuble imposant. Puis, je me décidai à m’engouffrer à l’intérieur. Contrairement à ce que je pensais, les personnes qui y travaillaient n’étaient pas forcément tirées à quatre épingles, mais je dois avouer qu’elles n’étaient pas non plus négligées. Je poursuivis mon chemin à l’intérieur de ce bâtiment et je me dirigeai vers la première secrétaire que je croisais et lui dis :
– Bonjour, madame, je voudrais parler à M. Oconnor, s’il vous plaît.
Cette dernière me répondit sur un ton sec tout en me déshabillant du regard :
– C’est pour quoi au juste ?
– Ecoutez, c’est important, je dois absolument lui parler.
– Je suis désolée, mais M. Oconnor est très occupé en ce moment, veuillez repasser plus tard.
– Ecoutez, je comprends que vous fassiez votre travail, mais c’est lui qui m’a demandé de venir le voir aujourd’hui, il attend ma visite alors, je vous prierais de bien vouloir me laisser passer et de m’indiquer son bureau.
– Bon, je serais indulgente pour cette fois, mais si la prochaine fois votre « rendez-vous » n’est pas signalé dans l’agenda, je serais contrainte de ne pas vous laisser passer.
Sur ce, je décidai de m’aplatir du moins maintenant que j’avais obtenu les informations qui m’étaient nécessaires et je la saluai poliment avant de me diriger vers l’ascenseur. Une fois entrée dans celui-ci, je repensai aux derniers mots de la secrétaire : « il est très occupé en ce moment » et « son bureau s

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