Le hasard fait bien les choses
222 pages
Français

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Le hasard fait bien les choses , livre ebook

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Description

« Elle brûle d'envie d'enquêter au sujet de la visite qu'ils ont effectuée chez Renée la journée précédente. Une petite voix à l'intérieur d'elle l'interdit d'aborder ce point. Craignant que celui-ci l'interroge concernant les funérailles, elle est résolue à éviter toute conversation liée aux cérémonies funèbres puisqu'il n'y était pas. Elle bannit tout piège qui pourrait lui porter préjudice. » Olivia organise une réception en l'honneur des fiançailles de son fils Olivier. Lorsqu'elle rejoint ses convives, elle aperçoit Éric installé au salon. Sans l'ombre d'un doute, Éric est le père de sa future belle-fille. Le même Éric qui l'avait mise enceinte alors qu'elle n'était qu'une étudiante, et lui déjà marié... Une coïncidence qui le déconcerte : et s'il était le père d'Olivier ? Autour d'une intrigue habilement menée, l'auteur délivre un récit aussi dramatique qu'inattendu, au dénouement imprévisible.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 novembre 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342057997
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0071€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le hasard fait bien les choses
Mélissa Bazile
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Le hasard fait bien les choses
 
Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
 
 
 
Retrouvez l’auteur sur son site Internet :
http://melissa-bazile.societedesecrivains.com
 
 
 
Chapitre 1
 
 
 
Les deux conducteurs se sont garés à l’extrémité de l’autoroute suite à leur léger accrochage.
— Ça va, vous n’avez rien ? demande-t-il pendant qu’il sort du véhicule.
— Je suis hors de danger. Elle s’avance vers le bel inconnu.
— Vous avez à peine accroché ma voiture.
Le jeune homme fait le tour de l’automobile.
— Aucun dommage à signaler. Mis à part une légère égratignure.
— Je m’excuse. Quelle maladresse !
Le jeune homme a ressenti la culpabilité chez la jeune fille.
Elle dégage de la culpabilité à outrance.
— Je vous en prie, ne prenez pas cet air coupable, ce petit accident peut arriver à quiconque, nul n’est parfait. Ce n’est pas la fin du monde. Soyez en paix, cet incident ne sera pas dévoilé aux assurances.
— Bon si vous le dites, désolée encore pour ce petit inconvénient.
— Je vous pardonne. Je n’ai qu’à vous souhaiter bonne journée.
Olivier illustre un sourire charmeur.
— Bonne journée à vous aussi.
Sara lui tourne le dos. Elle sourit. Ce sourire signifie beaucoup mais reste ambivalent…
Les deux jeunes gens se dirigent dans leurs voitures respectives. Ils prennent des directions opposées.
Ce garçon est hors du commun, pensa-t-elle.
Dix minutes s’écoulèrent et Sara est prise dans un embouteillage monstre. La circulation devient impraticable.
— Allô.
— Comment ça va ma chérie ?
— C’est la terreur, je suis bloquée dans un embouteillage, je vais être en retard. Mon cours commence dans une trentaine de minutes…
— Bonne chance. Il se pourrait que tes grands-parents viennent passer un moment avec toi jusqu’à notre retour.
— Tu plaisantes.
— Ils m’ont reproché le fait que tu sois restée seule. Je leur ai fait savoir que tu es une jeune fille responsable pleine de maturité, tu es tout à fait capable de te débrouiller.
— C’est ridicule, je n’ai pas besoin de gardienne à 17 ans.
— Je leur transmettrai le message afin de leur dispenser des déplacements inutiles. On se parlera bientôt ma chérie.
Sara est toujours en plein cœur du blocage routier. Les voitures bougent au bout de cinq minutes. Elle est à bout de patience.
— Bon sang, à ce rythme-là est-il nécessaire que je me présente au cours, se plaint-elle… Les minutes ont défilé sur ses yeux, elle s’est endormie au volant, jusqu’à ce qu’elle entende plusieurs klaxons des autres automobilistes.
— Allez bougez, bougez, s’écrie le conducteur qui se trouve derrière elle mais qui l’a dépassée parce qu’elle a mobilisé sa voiture quand elle dormait profondément.
Elle se réveille en sursaut. L’autoroute est enfin décongestionnée, elle poursuit son chemin sans obstacles. Elle fonce. En regardant l’heure sur sa montre, il ne reste qu’une heure avant la fin du cours.
Durant le trajet, elle entend le son d’une sirène, ce bruit ressemble étrangement à celui qu’on entend d’ordinaire sur les autos-patrouilles des policiers.
Elle ajuste le rétroviseur en l’examinant. C’est bien les policiers qui l’importunent en quelque sorte.
— Bordel, ce n’est pas ma journée aujourd’hui. Elle stationne son véhicule.
— Bonjour mademoiselle.
— Bonjour monsieur le policier, dit-elle en affichant un air mécontent.
— Vous savez chère mademoiselle que vous roulez plus vite que la limite permise.
— Oh là là, je viens d’apprendre quelque chose de nouveau aujourd’hui.
Elle manifeste son mécontentement par des propos sarcastiques, ce qui fait partie d’un trait de personnalité chez Sara.
— Vous rouliez à 90. Pourtant ce n’est pas compliqué, peu importe où vous êtes la limite permise est toujours à 90. Alors que dans certains pays, le kilométrage varie d’une zone à l’autre.
Sara tourne ses yeux dans tous les sens. Ce geste laisse entendre que l’agent aurait pu lui épargner tous ces radotages dont elle a déjà pris connaissance d’ailleurs.
— Puis-je avoir une pièce d’identité ainsi que votre permis de conduire ?
— Enfin on en vient au point culminant, rétorque Sara.
Elle lui donne les documents nécessaires éparpillés dans son sac en quelques secondes.
— Veuillez patienter quelques minutes, je procède aux vérifications.
L’agent marche vers sa voiture d’auto-patrouille. Cinq minutes plus tard, il rejoint Sara.
Il lui tend les documents et lui donne une contravention.
— Payable dans un délai de trois mois. Gare à vous si la date d’échéance n’est pas respectée. Je vous en prie, ne prenez pas cet air offusqué et désappointé. Souriez, vous seriez tellement plus jolie.
— Il me semble qu’un individu m’a chanté le même refrain précédemment…
Elle démarre.
Elle se pointe au collège quarante-cinq minutes avant la fin du cours.
Sara rentre dans la classe en coup de vent. C’est sa première journée d’école depuis les vacances de Noël. En pénétrant dans l’immense local, elle aperçoit qu’il n’y a aucune place disponible. Elle se promène dans la salle, discrètement gênée par son retard. En flânant un court moment, elle réussit à trouver une chaise inoccupée. En s’installant, elle aperçoit un jeune homme… Qui lui est familier. C’est effectivement le jeune qu’elle a heurté sur l’autoroute plus tôt ce matin. Elle s’assoit à ses côtés malgré elle, embarrassée. Ce magnifique jeune homme svelte, légèrement musclé de grande taille. Elle n’a jamais été aussi stupéfaite, elle n’aurait jamais cru le croiser à nouveau. Quel drôle de hasard.
Pendant qu’elle sort son livre qui se trouve dans son sac très attrayant qui ne passe pas inaperçu, l’enseignant annonce un travail de recherche, qui doit être élaboré en équipe.
— N’est-ce pas vous qui avez failli démolir ma jeep ? Je n’en crois pas mes yeux.
— Je ne présumais que vous alliez également à Saint-Louis.
— Le monde est petit. Pourquoi êtes-vous en retard ? Nous avons pourtant quitté en même temps.
— Un vrai désordre a eu lieu sur l’autoroute.
— Mais encore ?
— Un embouteillage a eu lieu, la circulation était extrêmement lente.
— Vous avez emprunté un chemin où les voies étaient plus encombrées. Vous auriez dû me suivre.
— Pour enjoliver le tout un policier m’a collé une maudite contravention. Cette journée promet. Pour ne pas dire merdique pardonnez-moi ma vulgarité cette matinée m’a apporté que des frustrations.
— Je suis désolé. Auriez-vous un coéquipier ? lui demande Olivier.
— Non.
— Que diriez-vous qu’on fasse équipe ?
— Bien sûr.
Après que l’enseignant ait expliqué le projet de recherche, la cloche sonne. En effet, ce qui est particulier au collège Saint-Louis, qu’on ne retrouve nulle part ailleurs, c’est le son de cloche qui annonce la fin des cours, qui est nul autre qu’un bruit de sifflet.
— Est-ce bien le son de la cloche qui signale la fin du cours ? interroge Olivier étonné.
— Eh oui, confirme Sara. C’est un drôle de concept venant de la direction, critique-t-elle.
Elle ramasse ses affaires et sort de la classe. Olivier la suit.
— On pourrait se voir en fin de semaine ou en fin d’après-midi après les cours pour débuter le travail ? lui propose Sara.
— D’accord ça me convient. Au fait, on ne s’est pas présenté je m’appelle Olivier. On peut se tutoyer, ajoute celui-ci.
— Je m’en souviendrai. Désolée je ne me suis pas présentée, révèle-t-elle un peu embarrassée.
Elle reste muette comme une tombe pendant quelques secondes.
— Alors tu es ?
— Sara.
En quittant Olivier, la jeune fille a laissé s’échapper un papier qui ressemble à une facture. Quand il s’en aperçoit, celle-ci a disparu de son champ de vision.
Suite à leur brève présentation, Sara se rend à son prochain cours. En s’y rendant, elle pense sans cesse au beau jeune qui s’est joint à elle pour le travail de recherche. Ce nouveau garçon qu’elle n’a jamais vu avant. Sans aucun doute, ce jeune homme lui plaît.
Le jour suivant, Sara se rend dans un café à quelques kilomètres de sa résidence. Après avoir été servie au comptoir, elle marche vers la table en tenant son cabaret sur lequel se trouve son savoureux repas. Elle s’assoit délicatement sur le siège en dégustant ses délicieuses pâtes au poulet. En plein milieu du repas, alors qu’elle s’apprête à prendre une avant-dernière bouchée, elle entend une voix qui lui dit bon appétit. En se retournant, elle constate qu’il s’agit d’Olivier qui est à ses trousses.
— Salut, dit-elle avec un peu de réserve.
— Puis-je me joindre à toi ?
— Bien entendu, répond Sara la bouche pleine en affichant un sourire superficiel.
— Qu’est-ce qui t’amène dans ce restaurant ?
Olivier déplace le fauteuil miniature rouge stylisé posé en face de la table où Sara est assise.
— J’étais affamée, indique-elle en mastiquant. Mes parents sont partis en croisière dans les Caraïbes pour célébrer leur anniversaire de mariage. J’admets que je ne possède pas un immense talent culinaire.
Olivier la contemple sans dire un mot.
— Pourquoi me regardes-tu ainsi ?
Le regard persistant du jeune homme charmant l’embarrasse.
— Pour rien, j’étais un peu perdu dans mes pensées, avoue Olivier.
En réalité, olivier la dévisage, car il est également ébloui par ses attraits physiques. Son regard admiratif illustre qu’il n’est pas insensible au charme de Sara. Par ailleurs, il ne veut pas la gêner davant

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