Le Karma de Jennifer
124 pages
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Le Karma de Jennifer , livre ebook

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Description

Avant de trouver l'amour, la vie de Jennifer n'a pas toujours été rose. La jeune femme, auxiliaire vétérinaire en devenir, tombe des nues lorsqu'elle découvre que l'homme qui partage sa vie depuis trois ans la trompe depuis plus d'un an avec sa voisine. Heureusement, elle est très proche de sa sœur Alice, attentionnée et capable de lire en elle comme dans un livre, à qui elle peut confier ses joies et ses peines. Dotée d'un fort tempérament, Jennifer n'a pas la langue dans sa poche et ne compte pas se laisser abattre. Quand elle tombe sous le charme du témoin de son beau-frère au mariage de sa sœur, sa vie prend un tournant inattendu.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 novembre 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334216555
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-21653-1

© Edilivre, 2016
À mes deux étoiles
Chapitre 1
Je m’appelle Jennyfer, mais tout le monde m’appelle Jen.
J’ai 26 ans et je suis en passe de terminer mes études pour devenir auxiliaire spécialisée vétérinaire plus couramment appelé assistante vétérinaire.
Bon je sais j’aurais pu commencer un peu plus tôt, ou plus jeune serait le bon terme, mais parfois la vie ne nous laisse pas le choix.
Je vis depuis 3 ans avec Ben, Benjamin de son vrai prénom. Nous louons un petit meublé charmant, dans une résidence calme et la vue sur le lac est assez agréable.
Nous nous sommes rencontré sur les bancs de la fac. Il prépare un DUT de psychologie pendant que moi j’ai pris un virage à 360 degrés quand j’ai enfin compris que la psycho ce n’est pas du tout mon truc et que, les animaux (hormis les araignées mais c’est quand même assez rare d’avoir une mygale à soigner… enfin j’espère sinon je détalerai tellement vite que même Usain BOLT ne pourra pas me rattraper) sont pour moi une réelle passion et que je veux réellement travailler avec et pour eux.
Aujourd’hui, je suis super excitée car je m’apprête à partir pour 2 semaines chez ma sœur, Alice.
Elle vient d’accoucher d’une magnifique petite fille (et oui, c’est ma nièce donc elle est magnifique, je suis très réaliste !!!). Elle m’a envoyé des photos et j’ai littéralement craqué.
La dernière fois que nous nous sommes vues avec Alice, elle ne pouvait plus mettre un pied devant l’autre tellement son ventre était énorme et pourtant elle n’était qu’au début du septième mois. J’aurai pu parier qu’elle nous cachait, à moi et Christian, le futur papa, qu’elle allait mettre au monde des triplés. En bonne sœur que je suis, je ne me suis pas cachée de lui faire remarquer gentiment, mais je confirme que les femmes enceintes sont vraiment très susceptibles… elle m’a mise à la porte illico en me traitant d’ingrate et tout un autre nom d’oiseaux que je ne vous nommerai pas.
Je vous rassure, nous avons continué à nous appeler après ça, c’est juste notre façon à nous de nous dire que nous nous aimons.
Benjamin n’est pas rentré de la fac et je dois partir dans les vingt prochaines minutes si je ne veux pas louper mon train. J’aurai pourtant bien aimé pouvoir le serrer dans mes bras et l’embrasser car quinze jours ce n’est pas rien.
Ce matin il est parti sans rien me dire d’autre que « passe de bonnes vacances, amuse toi tu en as besoin et salue ta sœur de ma part ! ». Pas de dernier bisou, pas de je t’aime moi aussi ; rien. Je sais qu’il n’aime pas quand nous sommes loin l’un de l’autre mais je ne pars pas à l’autre bout du monde non plus. D’autant plus qu’il aurait pu m’accompagner car c’est tranquille en ce moment à la fac, pas de partiels, pas de gros dossiers à faire ni à rendre, juste s’asseoir dans cet immense amphithéâtre et écouter le prof… Bon ok, c’est mon opinion perso car j’ai gardé un très mauvais souvenir de la psycho (comme quoi ça laisse des traces !).
Allez, en route, Jen…
Il reviendra à de meilleures dispositions tout seul. Je l’entends déjà s’excuser pour ce matin, qu’il n’aurait pas dû partir comme cela mais qu’il ne supporte pas quand je suis loin de lui… et patati et patata.
Qu’est-ce qu’il peut être exaspérant parfois, mais bon, je l’aime alors je lui pardonne son sale caractère.
Le voyage aller est passé vite, les quinze jours encore plus vite. Ma petite princesse est super sympa, elle fait quasiment toutes ses nuits à seulement 3 semaines. Alice a apprécié ma présence, elle a pu se reposer un peu et finaliser les préparatifs du mariage.
Elle n’a pas été surprise quand je lui ai annoncé que je prévoyais de partir plus tôt pour faire une surprise à Ben. Il me manque, j’ai besoin de sentir ses bras autour de moi la nuit, je n’arrive pas à trouver le sommeil quand il est loin de moi. Et oui, je suis une sentimentale complètement accro et amoureuse de son mec.
Moi voilà enfin de retour en bas de mon appartement. Ça fait du bien d’être enfin chez soi. Même si j’ai adoré ces 2 semaines avec ma sœur et le bébé, j’ai besoin de retrouver le calme et la sérénité de mon appartement.
Je suis surprise de trouver la porte de l’appartement ouverte alors qu’il est tout juste 15h00 car à cette heure là habituellement il est à la fac. La première chose que je vois en entrant, c’est un sac de voyage. Bizarre…
Je me dis que peut être lui aussi avait prévu de me faire une surprise en me rejoignant pour le week-end., (Il ne connaissait pas mes intentions, sinon on n’appelle plus ça une surprise en même temps.)
Naïve la fille… je me mettrais des baffes, je vous jure.
Ça se complique quand je tombe sur une paire de louboutin dans le petit vestibule qui conduit à notre chambre et que je vois un sac à main sur le canapé.
Alors là, je vous assure que mon sang ne fait qu’un tour et je comprends tout de suite que ma petite surprise vient de tourner à mon désavantage… mais aussi à celui de Ben.
Mais quel connard, salop… putain de bordel de merde.
Je n’ai pas besoin chercher à comprendre ce qu’il se passe exactement dans NOTRE chambre car les bruits qui en parviennent sont plus qu’éloquents.
Je ne peux pas rester ici plus longtemps, il faut que je prenne l’air, j’étouffe. Mon corps tremble de partout, mes yeux me piquent j’ai envie de crier mais aucun son ne sort.
Je fais demi-tour, je ne sais pas comment, car il me faut un temps fou pour faire admettre à mes pieds qu’ils doivent avancer. J’ai comme l’impression de m’enfoncer dans le sol et de ne plus pouvoir bouger.
Avant de partir, je ne sais pas quelle folie me possède, mais j’embarque les louboutin avec moi…
Oh eh, ça va… je sais que j’aurai du entrer dans cette maudite chambre, les surprendre et voir leur tête lorsque je me serais mise à crier après Ben en lui disant que c’est un salaud, un connard et que je ne veux plus rien avoir à faire avec lui mais je suis fatiguée, je ne veux pas me battre et surtout pas pour un mec qui me trompe sans aucune vergogne alors que je lui ai tout donné.
Pourquoi les chaussures ?
Bien sur que je ne vais pas les mettre mais je peux en toucher un petit pactole intéressant en les vendant sur le net. Et oui, je peux être vicieuse moi aussi. Ça lui apprendra à cette pouffiasse, elle aura bien l’air maligne en partant sans chaussures aux pieds. Et je sais qu’elle ne pourra pas mettre une de mes paires, d’une parce que je n’ai que des baskets ou chaussures plates comparé à ses échasses ; et de deux elle chausse du 41 ! et moi je fais un tout petit 38.
Qu’est-ce que je vais faire maintenant. Je ne vais quand même pas me pointer chez ma frangine alors que je viens de leur foutre la paix. Je dois pouvoir me débrouiller toute seule, je suis une grande fille.
Grande fille… mais totalement paumée. Je ne sais pas comment j’ai atterri dans cet hôtel mais c’est toujours mieux que rien. Je me connais, je vais rebondir, mais pour le moment, il faut que je digère le fait qu’une pouffiasse est dans mon appart, avec mon mec, dans mon lit… gggrrr. J’ai des envies de meurtre. Je n’arrive pas à stopper les larmes qui coulent sur mes joues depuis que je suis partie.
Il parait que la nuit porte conseil, mais je vous assure que ce n’est pas tout à fait vrai, car moi ça fait 4 nuits que je suis ici et je n’ai toujours pas trouvé « le conseil ».
Benjamin a essayé de me joindre plusieurs fois mais je n’ai pas décroché. Qu’il aille se faire foutre . Enfoiré.
Qu’est-ce qu’il croit, qu’il va se taper toutes les pouffes de la terre quand je ne suis pas là et que nous allons jouer au parfait petit couple jusqu’à ce que je reparte ; je pensais qu’il me connaissait mieux que ça après 3 ans ensemble.
Après plusieurs jours de recherche, et de visite d’appartement et autres logements si on peut appeler ça un logement, car vu mes finances je ne peux pas me payer un F2 digne de ce nom, j’ai enfin trouvé un petit studio. Il est simple, les voisins sont un petit couple de personnes âgées très sympa et qui ne font pas de bruit et je suis en ville, donc je peux laisser ma voiture au parking, j’économiserai toujours ça.
Reste à aller récupérer mes affaires qui sont restées dans l’autre appartement. Heureusement que je peux compter sur Eddy, mon ami de toujours, qui a bien voulu m’accompagner et m’aider à emmener les quelques meubles qui m’appartiennent, dans sa petite fourgonnette. Il râle quand je parle comme ça de son jumpy dont il est si fier et qui m’est bien utile aujourd’hui comme il aime à me le rappeler.
Je crois que s’il n’était pas homo, je ferais ma vie avec lui, tout est tellement simple quand il est là.
J’ai bien attendu qu’il n’y ait plus personne à l’appart. Ça me fait un choc d’y revenir, mais une partie de ma vie est stockée ici et je ne peux pas tout laisser là comme si je n’en avais rien à faire. J’ai juste un petit guéridon, la table et les 4 chaises ainsi que l’ancien écran TV qui est dans la chambre, qui ne sert absolument à plus rien mais dont je ne peux pas me séparer, il fait partie de ma jeunesse heureuse.
Mes valises sont ce qu’il y a de plus lourd et plus important en volume dans tout ce que je peux récupérer.
Je lui laisse la vaisselle, le canapé que nous avions acheté ensemble et dans lequel nous passions de magnifiques soirées, enfin pour ma part. Le lit est à lui, il l’avait ramené de chez ses parents parce que le mien était seulement pour une personne.
Voilà, une page de ma vie se tourne ici et maintenant et je ne ferai pas machine arrière, même si ça me fait mal. J’ai ma fierté et je ne vais pas m’asseoir dessus. Je referme à clé derrière nous, il ne nous aura pas fallu plus de 2h pour tout faire. J’aimerai

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