Le maillon bleu

Sinièn.M

Description

Orion, toujours affecté par les récents évènements, est persuadé que l’éternité qui se présente à lui est immuable. Cependant, le Sortius, bien décidé à l’aider, finit par trouver de l’aide auprès de Naïadine et de son peuple. Ainsi, Ruhielvarn accepte de quitter l’île de l’Aube en compagnie d’Orion.

Débute alors un voyage à l’autre bout du globe, là où le froid est éternel et où des jours sans étoile suivent des nuits sans soleil. L’espoir est à nouveau là, mais rempli d’incertitudes. La magie qui sommeille dans les glaciers du Svalbard saura-telle cicatriser les maux qui lient Orion et Ruhielvarn et leur permettre, enfin, de profiter l’un de l’autre ?

Dernier tome de cette trilogie originale

Sujets

• Fantastique
• Romance fantastique
• Romance
• Toute la romance
• Romance fantasy
• LGBTQ+
• Fantasy (canción de Mariah Carey)
• Fantasy urbaine
• Gay
• Fiction
• Fantasy
• Littérature
• Romance policière

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 2
• EAN13: 9782384401420
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Le maillon bleu
Copyright © 2022 Juno Publishing
© 2022 Sinièn. M
Relecture et correction par Lou Ledrut, Agathe P.
 
Conception graphique : © Mary Ruth pour Passion Creation
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-142-0
Première édition : mai 2022
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Voilà, cette trilogie touche à sa fin. C’est toujours émouvant de poser le point final à une histoire, surtout quand elle dure dans le temps.
À cet instant, mes premières pensées vont à Nano et Azazel qui me suivent depuis le début et ont eu la gentillesse de corriger ce dernier tome tout en supportant mes perpétuels doutes. Merci pour vos mots, vos encouragements. Merci de me supporter et de me remettre sur le chemin quand je divague trop. Nos échanges sont enrichissants et j’espère que notre aventure ensemble va durer un long moment.
Bien évidemment, je ne peux pas faire de remerciements sans citer mon mari. Il est celui qui en mérite le plus. Il me supporte au quotidien, me prépare toujours de bons petits plats et lave même la vaisselle. Sans lui, je n’aurais pas autant de temps pour écrire.
Merci encore à Juno pour votre confiance et cette opportunité. J’ai une pensée particulière pour Sandrine qui, malheureusement, n’a pas pu corriger ce dernier tome en raison de problèmes personnels. J’espère sincèrement que tout rentrera dans l’ordre. J’ai hâte de retravailler avec toi sur de nouveaux projets.
Et comme toujours, je finis par vous, mes lecteurs. Vous qui me portez, me poussez à écrire de nouvelles histoires. Vos mots, vos attentions, nos rencontres et nos échanges sont précieux. J’espère sincèrement que cette trilogie vous aura fait vivre des émotions fortes, tout comme ce fut le cas pour moi. Et peut-être, nous retrouverons-nous sur d’autres histoires.
 

Enchaînement carmin #3


 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Avec une certaine excitation, le Sortius regardait l’océan calme qui se mouvait devant lui. Debout, le corps penché vers l’horizon, il attendait. Il savait son idée folle et probablement déraisonnée, toutefois, c’était la plus censée qu’il avait eue.
Tout en sautillant sur place, il se hissa sur la pointe des pieds, comme pour tenter de voir plus loin. La ligne bleue était toujours parfaite et son calme commençait à s’effriter. Pourtant, il n’y avait aucune raison d’être impatient, puisqu’il était en avance. Mais il avait tellement hâte de concrétiser son idée, qu’il n’avait pas pu attendre et s’était rué au port, dès les premiers rayons de l’aube.
Sa langue claqua dans l’air humide iodé et son nez se retroussa en une moue d’agacement. Patienter n’avait jamais été son point fort. Après tout, depuis sa naissance, sa vie n’était faite que d’aventures et de rebondissements, alors ne rien faire restait une épreuve désagréable. Certes, il aurait pu utiliser sa magie et aller directement à la rencontre de ce qu’il attendait, mais il savait cela futile.
— Maître, vous ne devriez pas rester dehors. Les matinées sont encore fraîches et la saison des pluies vient de débuter. Je crains que vous attrapiez un rhume, s’inquiéta une voix derrière lui.
— Et manquer une occasion que tu me couves ? Ne me tente pas.
Un épais manteau recouvrit ses épaules et il le serra contre lui. Dans son dos, la vieille femme qui partageait sa vie depuis qu’il était arrivé sur l’île soupira et marmonna des reproches incompréhensibles.
— Arrête de te plaindre, je sais que tu aimes ça, répliqua-t-il, un peu taquin.
— Vous êtes incorrigible.
En un mouvement presque aussi rapide que ceux des Upirs, il fit face au visage qui avait les yeux levés au ciel et, aussitôt, un regard malicieux s’ancra au sien.
— Je crains qu’elle n’arrive pas avant un moment, reprit-il.
— Je le pense aussi.
— Il serait dommage de ne pas utiliser ce temps à profit.
— Et je suppose que vous avez une idée bien précise de comment l’utiliser.
— Exactement, lui sourit-il. À moins que tu n’aies autre chose de prévu.
— Je suis à votre entière disposition.
Le Sortius laissa un immense sourire s’étaler sur son visage, alors qu’une de ses mains effleurait celle de son intendante.
Aux yeux de tous, elle était cette vieille femme ridée, aux cheveux grisonnants, mais pour lui, elle était bien différente. Car ce que tous ignoraient, c’est que le charme qui la vieillissait en apparence était bien plus complexe que cela. Lui, il la voyait sans filtre et elle était magnifique. Ou plutôt, il était magnifique. En effet, la personne qui se chargeait de ses affaires et de sa maison était en réalité un homme et, il devait l’avouer, il avait été assez surpris par ce fait lorsqu’il avait pris ses fonctions de Sortius de l’île de l’Aube. Cependant, aujourd’hui, il ne regrettait nullement cet aspect de son quotidien, puisqu’il possédait bien plus que ce qu’il avait espéré.
— Je vous rappelle que je suis toujours contre le fait de vous partager, reprit l’employée.
— Pourquoi dis-tu ça ? tiqua-t-il en détaillant le visage que lui seul connaissait.
— Vous ne semblez pas enclin à quitter votre poste d’observation.
La seconde suivante, il enlaça ses doigts à ceux calleux et, grâce à sa magie, les transporta tous les deux dans leur maison, à l’abri des oreilles et regards indiscrets des habitants de l’île.
Quand il étira ses jambes et laissa sa tête retomber sur les coussins, tout son corps criait de plaisir. Il avait mal aux bras et aux fesses, mais n’en avait cure. Peu importe que le sexe soit doux ou brutal, il aimait trop cela. Et il devait bien avouer que son amant et compagnon le comblait à la perfection.
À sa droite, ce dernier était déjà affairé à se revêtir. Il ne restait que rarement avec lui au lit, préférant vaquer à ses occupations.
— Ne t’endors pas, le somma son amant.
— Tu m’as épuisé, souffla-t-il en frottant son visage contre un oreiller.
— Pauvre petite chose.
Vexé, il lui tira la langue, alors qu’une moue dépitée lui répondait.
— Je ne suis en aucun cas responsable de l’état dans lequel pourront te trouver tes invités.
— J’en prends note, bailla-t-il, tandis que l’ombre de son compagnon disparaissait de son champ de vision.
Il n’était pas réellement fatigué – la journée débutait à peine – néanmoins, son corps réagissait toujours ainsi après l’orgasme. C’était purement chimique, une histoire d’hormones, rien de plus. C’est pour cette raison qu’il tira un drap sur son corps nu et ferma les yeux. Et tant pis si ses invités le trouvaient dans cette position à leur arrivée.
Une heure plus tard, reposé, il fila sous la douche pour retirer les odeurs de transpiration et le sperme qui lui collaient à la peau. Même s’il était libre de se présenter dans l’état qu’il souhaitait, il représentait aussi sa communauté et celle de l’île et, par conséquent, devait faire bonne impression aux étrangers.
Alors qu’il se prélassait sous le jet d’eau tiède, il repensa aux quelques fois où il était directement sorti dans le village après une bonne partie de jambes en l’air et des réactions outrées qu’avaient pu avoir certains Upirs en le sentant arriver. Il s’amusait toujours de voir les plus vieux le fusiller du regard parce qu’il ne respectait pas les codes qu’il estimait d’un autre temps.
Enfin propre, il sortit de la douche et entoura sa taille d’une petite serviette. Comme il en avait l’habitude, détestant la sensation de frottement sur son épiderme, il déambula ainsi dans sa demeure, s’attelant à quelques rapides tâches de routine. En passant devant son compagnon, il roula des hanches, examina un vase vide avec grand intérêt et se pencha en avant, juste pour le plaisir de le taquiner.
— Tu n’es pas marrant, bouda-t-il en se rendant compte qu’il était le seul à jouer.
— Vous n’êtes pas crédible. Ima