Le monde entre nous
190 pages
Français

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Le monde entre nous , livre ebook

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Description

► Auteure : Grace Akira


► Résumé : Sam est professeur de mathématiques dans un lycée catholique pour garçons à Bangkok. Sa femme, Pearl, propriétaire de boutiques de lingerie fine est endettée et doit rembourser ses crédits auprès des banques au risque de tout perdre y compris la maison familiale. Elle sollicite l’aide de son amie, Mai qui lui présente Kriss, un investisseur et propriétaire d’une entreprise détenant une chaîne de spa et une ligne de cosmétique de luxe.


Kriss accepte de payer toutes les dettes de Pearl, à condition de passer plusieurs nuits avec Sam.


Commence alors pour les deux hommes une longue quête pour l’amour qui exigera d’eux de faire d’énormes concessions dans leur vie.


► Nombre de mots : 63 152 mots


► Genre : Romance contemporaine


► Public : Averti, Jeune adulte


► Niveau d'érotisme : ★★★ ☆☆


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 janvier 2022
Nombre de lectures 5
EAN13 9782925206026
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le monde entre nous
 
 
grace        akira

Copyright © 2021
Tous droits réservés.
ISBN : 9782925172994
 
Dépôt légal
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2021
 
 
DÉDICACE
 
 
À Brian, Sabine et Lynda, pour votre amour, aide et soutien…
TABLE DES MATIÈRES
 
DÉDICACE
TABLE DES MATIÈRES
REMERCIEMENTS
PARTIE I :
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
PARTIE II :
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
NOTE DE L’AUTEUR
BIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
 

REMERCIEMENTS
 
Merci à toute l’équipe d’Homoromance Éditions de m’avoir permis de réaliser mon rêve.
PARTIE I : 
« On rencontre sa destinée souvent par des chemins qu’on prend pour l’éviter. »
- La Fontaine
 
CHAPITRE 1
« Il n’y a pas de hasard dans les rencontres […]. Les rencontres les plus importantes ont été préparées par les âmes bien avant que les corps ne se voient. »
-Paulo Coelho, Onze minutes
 
2015, Bangkok, Thaïlande
 
Kriss tendit le bras pour éteindre le réveil et se tourna pour regarder l’heure. Le petit cadran affichait sept heures. Il rejeta les draps par terre en sortant du lit. Il était en retard.
Ce matin, il devait négocier le lancement d’une nouvelle crème de visage bio répondant à la demande de plus en plus pressante de la riche clientèle.
Ce matin, c’était aussi le jour de la rentrée scolaire à la Bang Na International School, l’école primaire jouxtant la rue où il habitait. Avec le défilé des voitures des parents, il lui serait impossible d’arriver à l’heure à son bureau.
Il descendit vers la cuisine en appelant son majordome.
— Monsieur Smith, Monsieur Smith, pourquoi n’êtes-vous pas venu me réveiller ?
Il n’obtint aucune réponse. Il se dirigea d’un pas furieux vers le bureau du majordome, mais il trouva porte close. Il tomba sur le papier collé à la porte. Monsieur Smith était en vacances, il reprendrait son poste le jour suivant.
Kriss se maudit. Quelle idée d’avoir accordé des congés au majordome à ce moment crucial que traversait l’entreprise ! Il fila à la cuisine pour préparer son café. Après plusieurs tentatives, il abandonna. Il ne savait pas comment fonctionnait la nouvelle machine à café. Il avait envie de tout casser. Il sentit que la journée allait être longue !
Il lorgna l’horloge murale. Trente minutes étaient déjà passées alors qu’il avait une réunion prévue dans une heure. Depuis la reprise de la direction de l’entreprise de son père, ce jour marquerait son premier retard à une réunion avec le conseil d’administration.
Il courut vers sa garde-robe ; une immense penderie où étaient rangées les vestes, les chaussures noires, les cravates et les chemises. Une table vitrée, abritant des montres de luxe suisse, occupait le centre de la chambre.
Il s’arrêta devant l’armoire, les bras ballants, ne sachant quel vêtement prendre. Il se rappelait que sa garde-robe avait été organisée, selon son emploi du temps, par le majordome : au centre étaient alignés les vestes noires et leurs accessoires coordonnés pour le bureau, à gauche étaient rangées les tenues pour les fêtes, les soirées mondaines et les cocktails et enfin, à droite, étaient disposés les vêtements de sport. Malgré cela, il ne savait pas comment s’habiller ce matin.
D’habitude, Monsieur Smith réveillait Kriss. Quand ce dernier descendait dans la salle de séjour, son café était déjà prêt. Avec le majordome, ils débriefaient sur les nouvelles du monde et les scandales survenant dans la haute société thaïlandaise : qui couchait avec qui, qui avait acheté le dernier modèle de voiture de luxe, quel nouveau tableau telle famille avait-elle acquis, qui allait se marier, qui allait divorcer, qui allait accoucher ou qui cachait encore quelque chose ; toutes ces informations étant nécessaires pour mener les conversations lors des longues soirées mondaines, qu’il abhorrait.
D’ailleurs, Kriss en avait une ce soir et sans cette revue quotidienne, il ne savait pas comment il allait se débrouiller. Après ce compte-rendu, Monsieur Smith montait normalement préparer les affaires de son maître pendant qu’il se douchait. Quand celui-ci sortait de la salle de bain, tout était prêt. Il enfilait ses vêtements et se posait devant la porte d’entrée où l’attendait la voiture pour l’amener au bureau.
Ce matin, Kriss avait l’impression que tout allait de travers. Il ne s’était pas rendu compte à quel point il était incapable de gérer les menues choses de la vie sans l’aide de son majordome. Après quelques instants d’hésitation, il se précipita vers l’armoire du centre et choisit à l’aveugle sa tenue. Il prit n’importe quelle montre et se dirigea vers la porte d’entrée. La voiture n’était pas là.
Le chauffeur essayait de démarrer la Mercedes noire depuis quelques minutes sans succès. La voiture tressautait, s’essoufflait puis s’éteignait brusquement. Il s’acharnait, mais la Mercedes refusa de démarrer.
— Je suis en retard. Je n’ai pas le temps d’attendre qu’elle se réveille. Nous prenons la Jaguar, lui ordonna Kriss, en entrant dans le garage
Il détestait cette dernière voiture. Il la trouvait trop rouge, trop luxueuse, trop truculente. Comme c’était le dernier objet précieux qui lui restait de sa mère, il n’arrivait pas à s’en séparer. La Jaguar rouge démarra sans problème et enfin, ils sortirent de la villa.
Ils n’avaient pas encore quitté la rue où était située la villa qu’ils étaient déjà pris dans un embouteillage. C’étaient les parents déposant leurs chérubins pour le premier jour d’école. La rue était encombrée d’enfants dans leurs jolis uniformes, tous mignons, innocents et fiers. Chaque parent tenait à escorter son enfant jusqu’au portail de l’école ; cela créait un bouchon inextricable entre les voitures qui arrivaient et celles qui repartaient. Kriss se dit que s’ils atteignaient les feux au coin de la rue sans encombre, ils seraient sauvés.
Son téléphone portable vibra dans la poche intérieure de sa veste. Il fixa le numéro affiché et blâma les parents, la rentrée scolaire, les embouteillages de Bangkok, les gamins, les voitures, le réveil tardif et les vacances de Monsieur Smith.
C’était sa secrétaire qui l’appelait et malheureusement, il devait reprogrammer toute sa journée. Il inspira pour essayer de répondre calmement. Il lui ordonna de déplacer la réunion de huit heures vers midi et de préparer plutôt le dossier de la nouvelle campagne de publicité pour ce matin. Il vérifia par la vitre avant et remarqua que la voiture était arrivée aux feux. Il poussa un soupir de soulagement, ils seraient bientôt libérés de ce cauchemar.
Soudain, la voiture fut secouée, son téléphone lui échappa des mains et fut projeté vers l’avant. Ils venaient d’être percutés à l’arrière par une voiture blanche. Décidément, il ne manquait plus que cela pour encore gâcher cette matinée ! Un accident !
 
Après la collision, Sam se retourna pour vérifier si sa fille Delia allait bien. Elle était toujours endormie, le pouce gauche dans la bouche. C’était son premier jour d’école et le réveil, ce matin, avait été difficile. Il sortit de la voiture pour constater les dégâts causés par sa BMW blanche. La Jaguar rouge avait une marque blanchâtre s’étirant du haut du coffre jusqu’au début du pare-chocs arrière, déformé par l’accident. La BMW, quant à elle, n’avait subi aucun dommage. La portière avant droite de la Jaguar s’ouvrit et un homme entre deux âges en sortit. À en juger par son costume, il devait être le chauffeur.
Sam essaya de sourire pour désamorcer la situation. Il savait qu’il était en tort, mais il n’avait pas le temps de discuter. À ce moment, sa priorité, c’était la rentrée scolaire de sa fille. Et l’école n’était qu’à cinq cents mètres. Il se dirigea vers le chauffeur quand la portière arrière s’ouvrit sur un homme, élégamment vêtu d’un ensemble veste et pantalon bleu nuit, qui valait son salaire mensuel de professeur de lycée. Une montre discrète et luxueuse, équivalent à l’ensemble des voitures passant dans cette rue à cet instant, complétait la tenue. Cet homme avait la peau mate, de magnifiques traits du visage et des cheveux noirs ramenés en arrière avec une raie sur le côté droit. La colère sublimait son beau visage. Son nez se dilatait sous le coup de la fureur et ses yeux lançaient des éclairs.
Sam comprit que c’était le propriétaire de la voiture et à en juger, par la rage visible dans ses yeux, il sentait que le combat était perdu d’avance.
À cet instant, il était David et le propriétaire était Goliath comme sa défunte mère aurait dit.
Il analysa la situation : la chaleur étouffante et les bruits de la ville, mêlés aux longs klaxons de voitures qui essayaient de se créer un chemin dans l’interminable cohue matinale bangkokienne, pouvaient faire perdre patience à n’importe quel homme.
L’homme élégant affichait une colère sourde, promesse d’une longue altercation. Cet homme n’était pas là pour discuter et arranger la situation. Il était sorti de la voiture pour se battre. Il avait les deux poings fermés et les veines de son cou commençaient à devenir apparentes. Il soufflait tel un toro de lidia 1 , prêt à charger.
Le père de Delia choisit de battre en retraite. Il gardait un souvenir amer de ses dernières rixes. En ce moment, en tant que David, la seule fronde qu’il avait, c’était sa fille qui était en train de dormir dans la voiture et qu’il fallait impérativement emmener à l’école. Il se retourna et se dirigea vers la BMW. Il mit les feux de détresse, récupéra sa fille et sa sacoche puis en passant devant les deux hommes, il s’arrêta devant le chauffeur et sortit sa carte.
— Je dépose juste ma fille à l’école. Je n’es

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