Le mystère des statues hurlantes
315 pages
Français

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Le mystère des statues hurlantes , livre ebook

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Description



Septembre 1889.


Louise de Stalles, après s’être terrée pendant plusieurs semaines en Dordogne à la suite des effroyables événements qui se sont déroulés lors de l’inauguration de l’Exposition universelle, décide de regagner la Ville lumière avec ses belles avenues arborées, ses boutiques raffinées, ses réceptions somptueuses, son effervescence urbaine, mais également sa criminalité grandissante engendrée par les créatures surnaturelles. Paul Deschanelles, quant à lui, tente de concilier sa vie de couple avec Antonin et amoncellement d’investigations au sein de l’I.S.F.


Lorsque le succube et le nécromancien sont conviés à une réception organisée par une aristocrate fraîchement débarquée de province, Madame de Lamballe, rien ne se déroule comme prévu et le couple d’enquêteurs devra lutter contre des démons venus d’un autre âge.


À cela, une nouvelle menace terrifiante s’abat sur les rues de Paris. Louise et Paul se démènent et remuent ciel et terre pour enrayer les apparitions mystérieuses de statues hurlantes aux quatre coins de la capitale, quitte à se frotter aux plus noirs desseins et à pactiser avec les ennemis d’hier.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9782384402342
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0041€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Le mystère des statues hurlantes
Copyright de l’édition © 2022 Juno Publishing
© 2020 Thomas Andrew & Sebastian Bernadotte
Relecture et correction par Françoise McHugh
 
Conception graphique : © Mary Ruth pour Passion Creation
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-234-2
Première édition : septembre 2022
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Épilogue
À propos des Auteurs
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
« Celui qui s’est préparé tôt pour la nuit n’est pas surpris par les ténèbres ».
 




 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Paul agrippa comme il pouvait la toiture du fiacre. Les soubresauts causés par les pavés déchaussés de la rue Bonaparte rendaient l’équilibre du nécromancien de plus en plus précaire. Les chevaux de l’attelage, encore horrifiés par l’attaque qu’ils venaient de subir, fonçaient à vive allure en direction de la Seine.
— Dégagez la voie ! cria l’inspecteur breton aux passants qui arpentaient la rue.
En ce mardi 3 septembre 1889, la chaleur estivale faisait de la résistance, et ce malgré l’orage qui s’était abattu sur la ville vers dix-sept heures. La légère brise du crépuscule rafraîchissait les Parisiens et les touristes du monde entier qui continuaient de se presser à l’Exposition universelle sur le Champ-de-Mars.
Surpris, les badauds s’exécutèrent en poussant de grands cris à la vue de ce fiacre incontrôlable venu tout droit des Enfers, se plaquant contre les murs ou en grimpant sur les réverbères fraîchement allumés par les derniers falotiers de la capitale.
Par trois fois, le pauvre inspecteur dont le costume trois-pièces était, par miracle, encore intact, essaya de se hisser dans l’habitacle du véhicule fou. Chaque tentative avait pour seul but de récupérer une liasse de documents que tenait fermement le cadavre d’un dignitaire espagnol. Paul prenait sur lui pour ne pas s’évanouir chaque fois qu’il posait ses yeux sur le corps inerte de ce ventripotent militaire.
Mais hélas, ses tentatives échouaient systématiquement, car la voiture roulait à vive allure et prenait de la vitesse. Le cannaphile fixait le quai de la Seine qui se rapprochait dangereusement. Il inspira profondément, poussa sur ses avant-bras et parvint enfin à glisser ses jambes dans la voiture hippomobile. Un soubresaut finit par le faire basculer complètement dans le véhicule et il tomba nez à nez sur le cadavre de l’Hispanique. Paul déglutit et une bouffée de chaleur l’envahit, signe inéluctable qu’un malaise approchait. Difficilement, alors que sa tête commençait à tourner, il saisit le précieux butin et tira d’un coup sec, arrachant ainsi la liasse. Sous l’action, il perdit l’équilibre, chutant de tout son poids sur le plancher du fiacre. Le bruit métallique et puissant de son visiographe résonna dans la cabine. Il sortit son portefeuille et l’ouvrit. La partie métallisée du rabat se flouta et après quelques instants, afficha le visage de Nelson Plymac, son collègue médecin légiste.
— Je ne sais pas comment vous faites, mais vous appelez toujours au mauvais moment, grommela le Breton qui tentait de se redresser.
— Pourquoi ? Où êtes-vous ? demanda l’Écossais aux rouflaquettes rousses.
— Dans le fiacre de l’amiral Alcazar en train de récupérer ces fichus plans.
— Vous êtes avec lui ?
— Tout à fait.
— Il se montre coopératif ?
Paul fit pivoter son appareil en direction du cadavre.
— Il se montre surtout mort, avoua le Breton.
— Super ! pesta le loup-garou. Encore du boulot ! Il va falloir se calmer sur les macchabées. Je ne sais plus quoi en faire. C’est le huitième en moins de trois jours.
— Je ne sais pas, moi… Bouffez-les ! Mieux… Ramenez celui-ci chez vous. Cela fera un excellent jouet pour votre petit dernier. C’est bientôt son anniversaire, si je ne m’abuse ? C’est de la part de Tonton Paul. Il sera ravi.
— Sans façon, lâcha Nelson. On va rester classique. Contentez-vous du fameux cheval tricycle en bois.
Paul tourna la tête et vit, au travers de la fenêtre du véhicule, que le quai de la Seine n’était plus qu’à une centaine de mètres.
— Si cela ne vous ennuie pas, je vais devoir vous laisser. Faites-moi plaisir, venez me récupérer sur le quai Malaquais juste en face de la rue Bonaparte.
— Très bien.
— Avec une serviette et mon costume bleu nuit, s’il vous plaît. Vous seriez fort urbain.
— Mais pourquoi ? répliqua Nelson en fronçant les sourcils.
Sans répondre, l’inspecteur ferma son portefeuille, le glissa dans sa veste, tout comme les documents qu’il prit soin de ranger dans une pochette en papier et ouvrit la portière. Les chevaux, arrivant sur le rebord du quai, freinèrent des quatre sabots afin d’éviter de tomber dans le vide. Le fiacre pivota sur la droite, projetant Paul en dehors du véhicule. Ce dernier prit appui sur le rebord du parapet en pierre, s’en servant alors comme d’un tremplin et sauta dans les eaux de la Seine, sous les yeux ébahis des passants.
Paul regagna la rive du fleuve tranquillement, puis se hissa sur le quai trempé, devant une vieille femme engoncée dans sa robe turquoise et encore effarée par l’accident, qui le toisa de haut en bas.
— Rien ne vaut un bon bain pour se rafraîchir, lança l’inspecteur en la saluant. Passez une bonne soirée, Madame.
Le nécromancien, tout dégoulinant, remonta tranquillement les quais en direction de la carcasse du fiacre. Les chevaux emballés avaient réussi à briser l’attelage et avaient déguerpi. Il héla deux policiers qui arpentaient le trottoir d’en face et leur demanda de prévenir les services compétents pour sécuriser les lieux. Puis il s’assit sur le parapet, juste derrière le fiacre, dans l’attente de son costume.
Quinze minutes plus tard, alors que les officiers tenaient à distance les badauds curieux et les journalistes en quête d’entrefilets pour noircir leur édition du lendemain, Nelson débarqua, accompagné de Miss Q, l’ingénieure en chef de l’I.S.F. Paul se leva et se dirigea vers eux :
— Je ne savais pas qu’il fallait une délégation pour m’apporter un costume.
— Elle a insisté, rouspéta le loup-garou. Je n’ai rien pu faire.
— Et après, on se demande encore pourquoi l’Écosse est tombée sous le joug anglais ! lança la jeune femme blonde, un sourire aux lèvres alors qu’elle s’avançait vers l’inspecteur.
Pendant que Nelson grimaçait, Paul scruta son collègue qui avait les mains vides et dit :
— Vous l’avez oublié ?
— Pas du tout, coupa l’Anglaise. J’ai mieux que ce costume.
Elle ouvrit sa grosse valise en cuir et à roulette, fouilla quelques instants et sortit un épais carré en cuivre qu’elle posa au sol.
— Voilà, déclara-t-elle d’un air triomphant.
Le dandy arqua les sourcils, dubitatif.
— Et ?
— Mettez-vous au milieu et laissez la magie de la science opérer.
Le jeune homme s’exécuta après avoir fait la moue. Il savait qu’avec Miss Q, il ne fallait pas chercher à comprendre, mais simplement obtempérer.
Il se glissa dans le carré, puis l’ingénieure se pencha, remonta le cadre jusqu’à sa hauteur, déployant ainsi un rideau composé de minuscules rectangles en cuivre.
— Par précaution, veuillez fermer les yeux, dit-elle doucement. Il ne faudrait pas que vos yeux sortent de vos orbites.
— Comme vous voudrez, déglutit le Breton.
À peine avait-il clos ses paupières qu’un vent chaud et puissant l’engloba, le séchant immédiatement. Le carré cuivré retomba aussitôt.
— Alors ? demanda-t-elle, satisfaite, en posant les mains sur ses hanches. Je l’ai appelé la Tornade 2000. Il sèche instantanément chaque parcelle de votre corps, sans vous dévêtir.
— Vos tours ne cesseront jamais de m’éblouir, répliqua Paul, impressionné.
Nelson, la tête dans le restant du fiacre, lâcha un juron puis se retourna vers le nécromancien en disant :
— Il est dans un sale état, l’amiral ! Il est complètement désarticulé !
— Pourtant, il y a encore vingt bonnes minutes, il était d’un seul tenant. L’accident a dû lui bris

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