Le secret du Père Noël

Rimiquen

Description

Poppy a tout perdu en une journée : son fiancé, son travail et ses amies. Mais ce jour-là, elle reçoit un étrange coup de téléphone l’informant qu’elle hérite d’une grand-tante inconnue : un ranch et un chien. Sur les conseils de sa meilleure amie, elle va faire le voyage en compagnie de Tony, un repris de justice.À Big Timber, les habitants vont lui parler d’un mystérieux bienfaiteur qui veille sur eux et qu’ils surnomment le Père Noël. Et en découvrant tous les mystères qui règnent au ranch, Poppy et Tony vont apprendre bien d’autres secrets et l’identité du Père Noël !

Sujets

• Romance
• amour
• Noel
• Chien
• États-Unis
• Héritage
• Amitié

Informations

• Publié par: Rebelle Editions
• Date de parution: 15 décembre 2019
• Nombre de lectures: 16
• EAN13: 9782365388900
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 4 Mo

Extrait

LE SECRET DU PÈRE NOËL
RIMIQUEN
 
www.rebelleedtions.com  
CHAPITRE 1
Le journal froissé tomba au sol, dire que son horoscope lui avait annoncé une journée surprenante. Ah ! Ça elle l’avait été. Pénélope venait de découvrir que son fiancé couchait avec son assistante. Dans la même journée, elle perdait une amie, un fiancé et… son boulot. Elle soupira, pas question de retourner travailler dans ce cabinet d’avocats, Josh en était un des principaux actionnaires.  
Elle se prit la tête entre les mains, qu’allait-elle devenir ? Elle entendit une sonnerie, c’était la porte d’entrée. Pénélope s’essuya les yeux, elle ne voulait voir personne, mais décida quand même d’aller ouvrir, il ne servait à rien de se cacher. Ouf ! Ce n’était pas ce traître de Josh, juste son amie Maria, sa voisine.  
— Poppy, que se passe-t-il ? J’ai été étonnée en voyant ta voiture en plein jour, tu devrais travailler. Oh mon Dieu ! Il s’est passé quelque chose de grave, c’est ton fiancé ? Il a eu un accident ?  
Poppy eut un rire sarcastique.
— Je n’ai plus de fiancé, je n’ai plus d’avenir. Oh ! Maria, ma vie est fichue. Quand je pense que ce journal me promettait une journée fabuleuse… tu parles !  
Maria se dirigea vers la cafetière et commença à préparer deux tasses.
— Et si tu me racontais tout, cela ne doit pas être si dramatique.  
Poppy regarda la tasse que Maria venait de déposer devant elle, mais par où commencer ? Elle avait l’impression que sa vie était sur des montagnes russes, depuis la veille. Maria était sa meilleure amie, elle la regarda tristement.
— Josh a encore insisté hier, il voulait que je réinvestisse l’héritage de papa dans le cabinet, il veut s’agrandir et recruter de jeunes loups. Il sait que je viens de vendre la maison de mon père.  
Elle entendit Maria pousser une exclamation de désapprobation.
— Tu ne lui as rien donné, j’espère ?  
Poppy secoua la tête et continua tristement son récit.
— Non ! On s’est encore disputés à ce sujet hier, il me disait que c’était la raison pour laquelle il repoussait sans cesse notre mariage, il veut d’abord affirmer sa position sociale au sein du cabinet. Poppy haussa les épaules. Nous avons ensuite passé une soirée agréable. Elle se mordilla les lèvres, en repensant à sa nuit de passion, ses joues s’embrasèrent à ce souvenir.  
Maria, impatiente de connaître la suite, émit un petit bruit de gorge, pour l’inciter à continuer.
— Et alors ?  
Poppy soupira tristement.
— Ce matin, il a encore insisté, et comme je refusais toujours, il est parti fâché. Alors, j’ai beaucoup réfléchi, je me suis dit qu’après tout, quelle importance, nous allions nous marier, donc si cet argent pouvait servir notre avenir, j’étais ridicule de le lui refuser. J’ai décidé de le rejoindre plus tôt au travail, tu sais comme il aime y être le premier. Il dit toujours qu’il a l’esprit plus vif le matin, tu parles ! Quand je suis arrivée, le gardien m’a regardée bizarrement, mais je n’y ai pas prêté attention, je me suis rendue dans son bureau et là… là…  
Poppy ne put retenir le gros sanglot qu’elle avait dans la gorge. Maria se leva et vint passer tendrement la main sur le dos de Poppy.
— Je l’ai trouvé le pantalon sur les chevilles en pleine action avec cette… son… quand je pense que je lui faisais confiance. Oh ! Maria, j’ai cru que le ciel me tombait sur la tête. Quelques heures avant, il me faisait encore l’amour passionnément et je le retrouve besognant cette fille, arrivée depuis peu et qui se disait mon amie. Comment a-t-il pu me faire cela ?  
Les larmes ruisselaient sur les joues de Poppy. Maria émit un claquement de langue.
— Ne te laisse pas abattre, Poppy et dis-toi que tu as évité la catastrophe. Tu aurais pu épouser ce pauvre type et pire, y avoir laissé toutes tes économies. Moi, je dirais plutôt que tu as eu beaucoup de chance.  
— De la chance ? reprit Poppy effarée, en essuyant ses yeux. Comment peux-tu dire cela ? J’ai tout perdu, mon fiancé, mon travail, mes amies. Ma vie s’est écroulée en une fraction de seconde.  
— Tu n’as pas perdu tes meilleures amies, insista Maria, en lui faisant un clin d’œil. Si tu appelles « amies » des gens qui savaient et qui n’ont rien dit, tu as tort.  
Poppy se mordit la lèvre, c’est vrai que maintenant qu’elle y repensait, elle voyait des expressions de commisération sur le visage de ses soi-disant amies, lorsqu’elle évoquait son prochain mariage. Elle prit sa tête entre ses mains. Il avait fallu qu’elle soit vraiment amoureuse, pour n’avoir rien vu. Ce fut la sonnerie de son téléphone qui interrompit ses pensées.
— Si c’est ce traître de Josh, il va m’entendre, murmura Poppy furieuse.  
Mais elle ne reconnut pas le numéro et décrocha machinalement.
— Mademoiselle Pénélope Grant ?  
— Oui, que puis-je pour vous ? répondit Poppy étonnée.  
La voix sembla gênée, hésitante. Oh bon sang ! pensa Poppy, si c’était encore une mauvaise nouvelle, elle raccrocherait, il y avait des limites à tout. Mais dans le fond, qu’est-ce qui pouvait être pire que découvrir la trahison de Josh ?  
— Euh ! reprit la voix au bout du fil, je ne sais pas comment vous annoncer cela. Alors excusez-moi par avance, je vais être direct. Je suis John Harper le notaire de votre grand-tante, Tracy Grant. Celle-ci vient malheureusement de nous quitter, et je suis chargé de vous prévenir, conformément à sa demande, que vous êtes la seule héritière de tous ses biens.  
— Quoi ! Comment ! Vous devez faire erreur, rétorqua Poppy, je n’ai jamais eu de tante Tracy. Vous savez, Grant est un nom assez commun, je pense que vous vous trompez.  
— Non pas du tout. Votre tante m’avait remis tous les documents, vous êtes la fille de Todd Grant, dont le père se prénommait Logan Grant. Tracy était sa sœur.  
Poppy ouvrit grand la bouche de surprise, décidément, cette journée était complètement folle. Voilà qu’on lui parlait d’une tante, qu’elle ne connaissait même pas. Monsieur Harper continuait de parler, mais Poppy avait du mal à suivre. Qu’allait-il encore lui annoncer comme catastrophe ?
— Vous héritez son ranch, à la sortie de la ville mais aussi des… chiens. Et voilà l’urgence de la situation. Le vétérinaire accepte de s’en occuper, en attendant votre arrivée, mais il faudrait que vous puissiez venir rapidement à Big Timber, Montana.  
— Big Timber, Montana ? répéta machinalement Poppy, complètement dépassée par cette situation.  
En plus la communication était brouillée par moments, rendant difficilement compréhensible les propos de monsieur Harper. Il semblait avoir parlé d’un chien, qu’elle devait récupérer au plus vite.
— Pensez-vous pouvoir vous rendre rapidement sur place ? insista monsieur Harper.  
Maria, qui essayait de suivre la conversation, hocha la tête joyeusement, poussant Poppy à accepter.
— Heu ! C’est-à-dire le Montana, ce n’est pas la porte à côté, vous êtes bien sûr qu’il s’agit de moi ?  
— Affirmatif, j’ai tous les documents devant les yeux et même votre photo. Pénélope, avocate au cabinet Josh Milleton et Spencer, âge vingt-six ans, blonde, cheveux courts, yeux bleus, vous en voulez plus ?  
Poppy rougit en se mordant les lèvres.
— Non, non ! Je crois que j’ai compris, c’est bien moi. Poppy soupira en regardant Maria. Bon d’accord, je viens dès que je peux. Je dois organiser mon départ, mais comptez sur moi, monsieur Harper.  
— À la bonne heure, mademoiselle Grant. Je vous envoie par mail tous les renseignements nécessaires, et merci, à très bientôt. Nous avons hâte de faire votre connaissance. Votre tante était une de mes grandes amies, et toutes mes condoléances.  
— Mer… Merci, c’est parfait on fait comme ça, à très bientôt.  
Poppy raccrocha, éberluée par ce coup de téléphone surprenant. La trahison de Josh était devenue le cadet de ses soucis.
— Qu’est-ce que