Le Signe du Destin
370 pages
Français

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Le Signe du Destin , livre ebook

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Description


Noël 1981, un cadeau d'un client à sa banquière, une bouteille de champagne de la Marque Perrier Jouet et deux flûtes décorées d'un brin de muguet. Il a quarante-cinq ans, elle trente-trois ans.Ils se lient d'amitié pendant seize années, puis un jour il ne donne plus signe de vie.
Seize ans après le jour de la Saint-Aimée, un message sur le répondeur et... le destin prendra une tournure inattendue. Celle de la rencontre de deux cœurs dits du deuxième et troisième âge. Le muguet réapparait... Il lui dit l'aimer le jour du premier mai. Tout paraît simple, si simple mais qu'en sera-t-il en réalité ?



Dans un pavillon de la banlieue nord de la région parisienne, le dix-neuf février deux mille treize, le téléphone sonne pendant quelques instants sans succès.
Le lendemain, jour de la Sainte Aimée, une femme prénommée Soleria, âgée de soixante-quatre ans, un mètre cinquante-deux, cheveux courts colorés aux reflets roux, consulte le répondeur.
À sa grande surprise elle entend une voix qui lui donne un immense plaisir...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 août 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414072606
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-07258-3

© Edilivre, 2017
Première partie
 
 
Dans un pavillon d’une ville de la banlieue Nord de la Région Parisienne, le dix neuf Février deux mille treize, le téléphone sonne pendant quelques instants sans succès, un interlocuteur à l’autre bout en désespoir de cause laisse un message.
Le lendemain jour de la Saint Aimée, une femme prénommée Soleria, âgée de soixante quatre ans, un mètre cinquante deux, cheveux courts colorés aux reflets roux consulte le répondeur.
Elle a pris du poids depuis sa mise à la retraite, mais surtout depuis la survenue de tous ses problèmes de santé et le décès de son père en août deux mille dix.
A sa grande surprise, elle entend une voix qui lui donne un plaisir immense qu’elle attendait tant mais qu’elle n’espérait plus depuis seize ans.
Seize ans en effet que GC un ancien client de l’agence bancaire du boulevard de la Madeleine, où Soleria exerçait la fonction de responsable de ce siège, n’avait pas donné signe de vie. Elle se souvient alors.
« GC n’était plus son client depuis début mille neuf cent quatre vingt trois, pourtant une douce relation amicale s’était créée entre eux après la mutation de la jeune femme au un boulevard Raspail à Paris.
Était-ce vraiment une relation amicale ? N’y avait-il pas des sentiments sous-jacents ?
G C de mille neuf cent quatre vingt trois à quatre vingt dix sept lui téléphonait régulièrement le soir assez tard et tous deux restaient à discuter ensemble pendant près d’une heure. Il lui répétait à chaque appel, penser souvent à elle.
A cette époque Soleria était passionnément amoureuse d’un homme prénommé Philippe avec qui elle entretenait une liaison depuis mille neuf cent soixante et onze.
« Philippe quand elle l’avait connu était son Directeur et c’est par un poème qu’il lui avait déclaré sa flamme.
Pour faciliter à son attirante employée le trajet de son lieu de travail à son domicile, il lui proposait régulièrement de la raccompagner. Lorsqu’elle était tombée malade, il s’était déplacé personnellement afin de prendre des nouvelles arguant l’excuse de la récupération de clés détenues par sa collaboratrice.
Est-ce, ce qui avait fait craquer Soleria, en plus du regard qu’il lui portait ?
Elle ne sait plus. »
GC était au courant de cette relation mais cela ne l’empêchait pas de faire des avances à Soleria et bien que célibataire de son côté il se disait être l’amant de son associée, Solane.
Notre protagoniste en ce temps là était une jeune femme mince avec ses quarante kilos, bien proportionnée, la poitrine gourmande, énergique, appétissante et pas insensible au charme que dégageait ce bel italien d’un mètre soixante dix environ, brun aux yeux verts, svelte, à la voix si susurrante et aux allures un peu précieuses.
Pourtant à l’époque plusieurs clients s’intéressaient à elle, dont un jeune, grand, élancé et beau producteur de films publicitaires qui l’avait invitée à aller le rejoindre à Venise lors du Festival International de l’art cinématographique de la « Mostra » le plus ancien festival du cinéma au monde devant Cannes.
Cependant seul GC, en lui déployant son numéro de séduction, lui faisait oublier les déceptions causées par des rendez-vous annulés par Philippe.
La tentation de céder à G C était forte quand elle était malheureuse, et surtout il lui devenait de plus en plus difficile d’être celle que l’on voit une ou deux fois par semaine.
Son amant lui prodiguait des promesses qui jamais n’aboutissaient… et Soleria avait envie…… de l’avoir pour elle seule, ne désirant plus le partager avec une autre.
Elle n’en pouvait plus d’être reléguée au rôle de maîtresse, au bout de douze à treize ans de fréquentation et surtout depuis qu’elle était devenue sa « femme de corps » le quatorze février mille neuf cent soixante quinze, jour de la Saint Valentin.
Bien qu’éperdument éprise, par moments elle aurait souhaité arrêter tout cela et aller vers un autre. Et cet autre c’était évidemment GC.
Oui, mais voilà !
Elle ne voulait pas recommencer les mêmes erreurs, devenir amoureuse d’un homme déjà pris. Elle n’avait pas souhaité cette situation d’amante. C’était venu insidieusement. Elle avait craqué devant ces yeux d’un bleu profond, dans lequel son cœur se noyait et l’aventure… la longue aventure de vingt quatre ans avait commencé avec Philippe.
Quand GC déployait ses atours pour la séduire, elle se sentait attirée et aurait aimé qu’il lui dise vouloir d’elle pour de bon, qu’elle comptait pour lui et surtout… qu’il était libre !.
Lui s’abritait toujours derrière sa maîtresse qu’il nommait « sa « femme ».
Soleria ingénue était perplexe devant ces propos. Elle ne comprenait pas cet homme qui ne se contentait pas de celle qu’il avait déjà dans son lit.
Bien sûr, elle rejetait toutes ses avances et retournait toujours vers Philippe quand la colère s’était apaisée et que ce dernier lui montrait à quel point, il l’aimait, la serrant ardemment contre lui, à lui broyer la poitrine, le corps.
Cet amour était sincère mais sa faiblesse envers l’épouse était forte, au nom des enfants en bas âge.
Les chérubins grandissaient, la situation n’évoluait pas.
Soleria et Philippe avaient essayé un an après leur premier accouplement de faire un enfant… sans succès…… cet échec étant la cause probable du manque d’enthousiasme pour entamer la procédure de divorce tant annoncée.
Cette amoureuse de son côté était devenue désespérée. Elle avait vu son rêve d’enfantement s’envoler quand le professeur spécialiste du service gynécologique de l’Hôtel Dieu lui avait précisé le peu de chances d’engendrer.
En dépit, de l’intervention chirurgicale qui avait débarrassé l’utérus et les ovaires des nombreux kystes et de l’endométriose, il restait peu de temps et peu de probabilité à la jeune femme de devenir mère.
Le développement anormal de l’endomètre nommé « endométriose », laissait à peine une année d’espoir à cette ingénue. Bien que de nature bénigne en terme de mortalité cette affection était et reste redoutée par le corps médical, du fait de la dissémination possible des petites tumeurs dans tous les organes.
A la sortie de l’hôpital, Soleria avait eu besoin d’assistance et n’avait pu demeurer seule dans l’appartement loué l’année précédente dans le but de voir débarquer Philippe avec ses valises, à Boulogne-Billancourt.
Ce grand studio choisi non loin du lieu de travail de l’homme aimé était idéal pour abriter leur amour. Cet appartement équipé d’une salle de bain revêtue d’un carrelage uni bleu marine, d’un grand séjour donnant sur un très long et large balcon, et d’une kitchenette était trop petit pour accueillir les parents. Aussi, elle avait été dans l’obligation de passer sa convalescence dans la maison familiale.
Son père et sa mère avaient à ce moment là fermé les yeux sur la situation de leur fille et avaient permis à Philippe de venir chez eux voir celle qu’il aimait.
Le jour de de la première visite les parents avaient laissé les amoureux déjeuner en tête à tête, puis s’isoler dans la chambre de Soleria où ils avaient eu une relation intime passionnée sur le lit de jeune fille.
Trois semaines après, pourtant… Philippe s’était rapproché de sa femme espaçant ses venues.
Dès lors, la demoiselle avait traversé deux mois à broyer du noir, aussi la reprise anticipée du travail avait été salutaire, malgré son état d’affaiblissement.
Fort heureusement elle adorait son métier et ses responsabilités l’accaparaient au sein de la petite équipe qu’elle dirigeait à l’agence de Saint Denis Pleyel.
En ce lieu, elle avait réussi à y instaurer une ambiance amicale entre les quatre collègues qui l’entouraient et elle se sentait bien.
Comme à l’accoutumée, Philippe était revenu vers elle, ayant appris son retour en activité et elle n’avait pu résister, tant elle avait désiré leurs retrouvailles »
Que de choses remontent à la surface :
« Les avances de deux de ses collègues masculins de Raspail, dont l’un Patrick âgé de dix ans de moins que Soleria… désireux d’épouser la jeune femme.
Bien sûr elle aurait pu accepter à ce moment là. Elle était tentée d’échapper à celui qu’elle aimait de toute son âme et qui toujours promettait de divorcer sans jamais apporter de preuve. Pourquoi n’avait-elle-pas sauté sur l’occasion ?
L’honnêteté !
Elle ne voulait pas faire souffrir ce jeune homme inutilement. Son cœur était trop pris par Philippe. Puis les vingt cinq ans de Patrick lui faisaient peur, elle se sentait trop mûre psychiquement pour lui.
Le passé lointain mais aussi la ténacité, dont avait fait preuve GC à son égard ressurgit.
Il ne l’avait pas oubliée !
Sans le vouloir vraiment elle préparait son cœur à l’accueillir.
Elle ne comprenait pas. Elle avait un besoin fou de l’amitié de cet homme en qui elle avait toujours eu une incroyable et spontanée confiance et à qui bizarrement elle pensait très souvent.
L’idéalisant peut-être, depuis ces dernières années, et notamment depuis sa rupture avec Giordan qui a été son compagnon d’une vie parsemée plus de pleurs que de temps heureux, pendant quinze à seize ans.
« Giordan avait fait preuve à son égard d’une méchanceté sans bornes et d’un harcèlement moral qui l’avait conduite à une dépendance affective.
Il essayait de la détacher de sa famille lui répétant… n’être pas vraiment aimée. Que tous agissaient par intérêt, qu’ils profitaient de sa générosité, qu’ils la considéraient comme une « bonne poire ».
Pour éviter les esclandres, elle avait subi sans broncher toutes les humiliations et les reproches devant la famille mais aussi devant des amis ou des étrangers au restaurant ou ailleurs.
Plusieurs années avaient été nécessaires

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