Les Fées Mères du Temps - Opus 1
96 pages
Français

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Les Fées Mères du Temps - Opus 1 , livre ebook

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Description

L'Espoir n'est pas un mirage


Le Royaume de Laurentides est soumis à de grandes tensions ; le peuple peinant à se remettre des dernières faibles récoltes. La princesse Grenat Di Alexandros, de par son jeune âge, n’a pas encore pris place sur le trône, celui-ci étant occupé par son père Casienor de Lareus. Casienor prévoit de marier sa fille à l’empereur de Kamloops, fondant ainsi une alliance qui pourra lutter contre le royaume de Gaspésie...

Malheureusement, la princesse disparaît pendant le trajet qui devait l'amener à l'empereur...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 avril 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782368326961
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

LesFées Mères du Temps
OpusI :

Espoirs
La SAS 2C4L — NOMBRE7,ainsi que tous les prestataires de production participant à laréalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pourresponsables de quelque manière que ce soit, du contenu engénéral, de la portée du contenu du texte, ni dela teneur de certains propos en particulier, contenus dans cetouvrage ni dans quelque ouvrage qu'ils produisent à la demandeet pour le compte d'un auteur ou d'un éditeur tiers, qui enendosse la pleine et entière responsabilité.
David Petit-Laurent


LesFées Mères du Temps
OpusI :

Espoirs
ESPOIRS

LeRoyaume de Laurentides est soumis à de grandes tensions, lepeuple peinant à se remettre des dernières faiblesrécoltes.

Laprincesse Grenat Di Alexandros, de par son jeune âge, n’apas encore pris place sur le trône, celui-ci étantoccupé par son père Casienor de Lareus.

Casienorprévoit de marier sa fille à l’Empereur deKamloops, fondant ainsi une alliance qui pourra lutter contre leRoyaume de Gaspésie…
Ames Insomnies qui nourrissent mes Nuits,
Ames Rêves éveillés qui me font avancer…

Épisode1  « Espoirs »11
Épisode2  « A la recherche de la Princesse »29
Épisode3  « Le Sort en est jeté »47
Épisode4  « Défiances »65
Épisode5  « Le Temps des Rêves »79
Épisode6  « Rébellions »95
Épisode7  « Vents Couverts »111
Épisode8  « Les Cavaliers Noirs »129
Épisode9  « Feux dans le Royaume »145
Épisode10  « Retrouvailles »161
Épisode11  «Aux portes des Destinées»177
Épisode12  « Désespoirs »189
Postfaceet Remerciements203
Épisode1  « Espoirs »

L’Intendant netourna la tête qu’à moitié. On avait frappéà la porte, mais il restait perdu dans ses pensées. Lesmains posées sur le rebord de la fenêtre, il contemplait« son » royaume. Il avait besoin de rester seulencore quelques instants. Une fine pluie tombait sur la cité,pluie salvatrice qui s’était fait désirer silongtemps… Trois années sans pluie, le Royaume n’avaitjamais connu cela, et commençait à peine à s’enremettre. La famine avait sévi, dans les villages, dans lacapitale, aux abords des frontières. Une année de plussans eau, et le Royaume se serait effondré sur lui-même,laissant place libre à ses ennemis de l’ouest.Heureusement, les Fées en avait décidéautrement, et la pluie avait fait son retour, d’abord demanière orageuse, puis de manière continue, histoire deremettre toutes les sources à flot. On frappa derechef. Cettefois-ci, l’Intendant allait donner l’ordre d’ouvrirla porte. Il serra le bout de papier déjà bienchiffonné dans sa main droite. Il prit une grande inspiration,puis commanda l’ouverture de la porte. La Garde Royales’exécuta de l’extérieur de la pièce.Un homme salua les Gardes, féminines et déterminéesà protéger le trône de la future reine. L’hommeavança sans un mot jusqu’à l’Intendant. Cedernier se détacha enfin du spectacle de la pluie pour donnerun peu d’importance à son hôte. Il lui esquissa unléger sourire. L’homme plia le genou en guise desalutation royale. Ce n’était pas le Roi, en face delui, il ne le serait jamais. Il n’était que l’Intendant,celui qui garde le trône en attendant que la Reine prenneplace. La Reine ? Sa fille, la princesse Madahine Grenat diAlexandros, encore trop jeune pour prétendre au trône.Il n’était certes pas le Roi, mais sa tenue se voulaitmalgré tout royale. Une tunique de couleur rouge sangl’habillait, dont l’encolure, descendant jusqu’aucentre de la poitrine, était finement brodée d’or.Des bottes qui n’avaient jamais goûté à lacrasse ni à la boue remontaient jusqu’à sesgenoux, et dans lesquelles un pantalon en cuir de vachettes venait seréfugier. Quelques bagues d’or et de rubis, une brochetout autant ostentatoire, il ne manquait à l’Intendantqu’une couronne pour se proclamer roi. En face de lui, l’hommefaisait certes plus pâle figure, mais sa chemise rouge, nonbrodée d’or, rappelait qu’il faisait partie duRoyaume, et la propreté de cette dernière qu’ilfaisait partie de la Cour.
Quelles sont les nouvelles ?demanda l’homme.
Inexistantes pour l’instant,répondit l’Intendant. Grenat n’est apparemmentpas encore arrivée à Kamloops.
Tout se passera bien, elle ferabonne impression à l’Empereur, ainsi nos deux peuplesse rapprocheront.
Oui, c’est le but de lamanœuvre. Je ne marie pas ma fille à cet individu pourle plaisir… C’est une question de survie pour notreroyaume. On peut déjà s’estimer heureux qu’iln’ait pas signé une coalition avec la Gaspésie.
Le Roi de Gaspésie se sentsuffisamment fort, il pense ne pas avoir besoin d’aide pournous affronter.
Et il n’aurait pas tort…notre royaume est au bord de l’implosion, le peuple réclamel’arrivée de la princesse sur le trône, il penseque je garde le trône pour moi, et c’est pour cela queles Fées nous ont punis en nous privant de pluie…
Le peuple a ses croyances…
Ses croyances qui le font tenir etle font croire en nos choix, coupa l’Intendant.
Un silence s’invitaentre les deux hommes. Leurs pensées pouvaient ainsi divaguersur l’avenir du Royaume, sur son passé, mais surtout surson présent. C’est ce qui importait le plus àl’Intendant, son présent. Un présent bien négociépermettrait de bien préparer son avenir. C’est pour celaqu’il avait convenu du mariage de sa fille, la Princesse deLaurentides, avec l’Empereur de Kamloops. Ainsi, les deux paysseraient mieux armés pour affronter l’ennemi intime deGaspésie. Ce dernier n’était séparéde Laurentides que par le fleuve Noranda, au sud de ce monde. A cettefrontière, les tensions étaient à son comble.L’Intendant reprit la parole :
A défaut d’avoir desnouvelles de la princesse, j’ai eu des informations de notreespionne. Le Roi de Gaspésie aurait eu une aventure avec unde ses généraux…
Pardon ?
Soyons plus précis, avecune de ces généraux.
Je ne savais pas qu’il avaitune femme si haut placée dans son armée.
Force est de constater qu’ilprend exemple sur notre royaume (la Garde Royale de Laurentides estcomposée exclusivement de femmes). Mais ce n’est pas legenre de nouvelles que j’attendais. Je n’ai que faire deces histoires de coucheries, qu’elles soient légitimesou non. Par contre, il y a malgré tout quelque chosed’intéressant dans cette histoire. Cette femme Généralavait été envoyée en visite auprès del’Empereur de Kamloops.
Le Roi de Gaspésie a essayéde négocier avec Kamloops ?
Je ne sais pas ce qu’il acherché à faire, je sais juste qu’il y a envoyécette femme…
Pourquoi elle ? Pourquoi n’yest-il pas allé lui-même ?
Il semblerait que le charme decette femme dépasse celui du Roi de Gaspésie…ce qui n’est pas étonnant en soi. Mais cette tentativede séduction a échoué… enfin, échoué,c’est vite dit, puisqu’elle a malgré toutforniqué avec son Roi à son retour.
Pouvons-nous prendre cela comme unbon présage pour notre Royaume et votre fille ?
Je l’espère. Enattendant, cette femme Général a étéenvoyée à Nand…
La pauvre, envoyée au frontde Noranda…
Oui, elle goûtera sous peuaux lames de Laurentides…
L’Intendant sedétourna de l’homme pour regarder par la fenêtre.La pluie continuait sa silencieuse danse. Les rues de la citéétaient désertes. Du haut de sa tour, l’Intendantcontemplait l’étendue de la ville, scindée en soncentre par le fleuve dit royal. Il pouvait observer la brume couvrirdélicatement les vastes plaines bordant la ville. A cetinstant, tout semblait paisible. L’espoir revenait enfin dansles cœurs des habitants de Laurentides. L’Intendant sepermit d’esquisser un sourire. Au loin, se fit entendre lecroassement d’un corbeau. Un augure, bon ou mauvais, arrivait.L’Intendant regarda encore une fois le dernier message reçu.Cela l’amusa, cette fois-ci, autant que cela l’avaiténervé à la première lecture. Il tenditla main droite, avec au bout de ses doigts le message chiffonné.
Naviesos, mon frère, je telaisse conserver ce message, il nous amusera encore plus lorsquenous marcherons sur Gaspésie.
Oui Casienor, mon Intendant. Jevais demander à notre chanteur de préparer une chansonsur ce message…
Naviesos, frèrede l’Intendant, oncle de la princesse Grenat Di Alexandros,prit le message et le glissa dans une poche de sa ceinture. Au mêmemoment, un nouveau message arrivait, accroché à lapatte d’un corbeau. L’oiseau vint se poser sur le rebordde la fenêtre dans un dernier croassement. Naviesos s’affairasur le côté, où sur une grande table en chêneétaient éparpillées différentes assiettesde victuailles. Il prit un morceau de viande sèche et le donnaà Casienor qui s’en saisit sans un regard. Le corbeau,lui, n’avait d’yeux que pour ce morceau et ouvrit le bec,sans un bruit. L’Intendant déposa la viande dans le becde l’oiseau qui, en retour, leva la patte sur laquelle étaitattaché un mot. Casienor activa ses doigts sur la patte,libérant ainsi son papier et le message. Il en commençade suite la lecture. Le corbeau s’en alla, retournant dans laniche des messagers du Royaume, une trentaine de mètres plusbas, dans un des recoins de la cour du château. Pendant queCasienor lisait, Naviesos guettait une réaction de son frère.Celle-ci ne se fit pas attendre. Il vit les épaules del’Intendant se redresser, et tout son corps se crisper. Lamissive n’apportait point une bonne nouvelle. Les mains deCasienor se mirent à trembler. Son frère comprit toutde suite que la nouvelle était grave. Il prit le risque d’ensavoir plus :
Casienor, qu’annonce lamissive ? Que s’est-il passé ?
C’est… c’est…Grenat…
Grenat ? Elle n’a pasplu à l’Empereur ?
Pire que ça… Elle a…disparu.
Disparu ?
Elle n’est jamais arrivéeà Kamloops, elle aurait disparu avant même d’arriverà Kaliska…
Comment est-ce possible ?
Le message n’en dit pas plussur sa disparition, il dit seulement que l’Empereur nousrendra visite dès que possible…
Et la princesse ?
Ses troupes vont la rechercherdans les Montagnes d’Elodin. Où est… oùest Grenat ? Où est ma fille ?
Casienor, en prononçantces mots,

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