Les feux de lugh
342 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Les feux de lugh , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
342 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Comme chaque année, depuis un siècle et demi, les Feux de Lugh sont organisés au cœur de New Avallon, le premier dimanche après le solstice d’hiver, afin de célébrer le renouveau de la nature. Un marché d’artisanat local est installé le long des quais ainsi qu’un buffet organisé par la mairie pour lancer les festivités. Le point d’orgue est l’allumage sur la jetée du port de l’immense bûcher en l’honneur du dieu primordial et suprême de la mythologie celtique, Lugh. C’est l’occasion parfaite pour Jim Polock et Dylan McCormack, notre couple d’enquêteurs fraîchement installé en ville, de poursuivre leur immersion au plus près de la population.


Alors que les festivités vont bientôt débuter, rien ne se passe comme prévu : une femme enceinte manque de se faire renverser par une voiture devant le Magical Antiques Shop et l’adjointe à la culture de brûler vive. Pour sublimer le tout, le cocktail d’inauguration se transforme en scène de crime des plus violentes.


Malgré sa promesse, Jim continue ses activités de consultant officieux de la NAPD au grand désespoir de Dylan, le lycanthrope, de plus en plus inquiet face à l’utilisation immodérée de la magie du sorcier.


Entre les morts qui s’amoncèlent, les rancœurs qui s’exacerbent et les secrets qui remontent à la surface, personne ne sera épargné. Le couple va devoir également affronter ce qu’il redoutait le plus : les conséquences des événements de Boston que Jim et Dylan ne peuvent plus ignorer.


Car ils le savent : la magie a un prix... celui de la mort.


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 2
EAN13 9782384400836
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0041€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Les feux de Lugh
Copyright de l’édition © 2022 Juno Publishing
© 2022 Thomas Andrew
Relecture et correction par Françoise, Agathe P.
 
Conception graphique : © Pensina
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-083-6
Première édition : mars 2022
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
La magie d’un amour est d’ignorer qu’il puisse finir un jour.
 
 
Les feux de Lugh
Murder by Magic # 2

Thomas Andrew
 

 
Chapitre 1
 
Jin
 
 
— Encore une affaire rondement menée, me congratula le lieutenant McCoy, les bras croisés. Rien ne vous arrête, Polock. Pas même les chutes de neige ou le dîner de Noël.
Malgré le vent glacial septentrional de cette fin décembre et les flocons qui virevoltaient dans les airs, les mains dans les poches de mon jean, je fixai le véhicule de la NAPD dans lequel la voleuse de pierres précieuses venait de prendre place à l’arrière et répliquai :
— Effectivement.
— Vous êtes sûr que vous ne voulez pas reprendre du service ? me demanda la jeune femme fraîchement promue au grade de lieutenant.
— Vega, ne l’encouragez pas, grommela Dylan en relevant le col de son blouson. Je trouve qu’il vous aide déjà bien assez comme ça.
— Je n’ai proposé mon concours que quelques fois, minimisai-je.
— Dix, coupa le loup-garou, sèchement. Dix fois. Et ce n’est que pour le mois qui vient de s’écouler.
Je grimaçai.
Oups. J’ai un peu abusé. Je dois le reconnaître.
Après l’affaire d’Amy Stibnite, et de façon très occasionnelle au début, j’avais assisté la police sur quelques dossiers, tout en prenant soin de ne pas empiéter sur mon boulot de libraire à la boutique que ma tante Ursula m’avait léguée. J’essayais donc de conseiller au mieux les habitants sur les derniers ouvrages sortis – qui lit les mémoires de Justin Bieber ? – et, quand l’occasion se présentait, donnais un coup de main au lieutenant McCoy. Suscitant la curiosité d’Evy Ghalafrey – une charmante vieille alfe amatrice de canasta, de ragots et de crimes – elle me poussait même à créer un club d’enquêteurs occasionnels, afin de faire profiter de mes compétences quelques membres de la communauté de New Avallon, dont elle. Si j’avais gentiment décliné sa proposition pour l’instant, je devais me rendre à l’évidence : j’avais franchement du mal à me débarrasser de mes vieux démons et cela commençait à agacer mon lycanthrope de fiancé. Au départ, j’avais dû agacer le lieutenant McCoy, en fourrant mon nez dans les affaires criminelles de New Avallon, mais c’était de l’histoire ancienne et c’était elle qui me sollicitait maintenant. De toute façon, mes pulsions d’investigations étaient bien trop fortes pour que je les réfrène. Et puis, un peu d’aide ne lui faisait pas de mal.
— Je dois les attirer, m’empressai-je de répondre.
— Comme les mouches sur le cul d’une vache, railla-t-il.
— Comment avez-vous su que c’était elle qui avait volé les émeraudes, Polock ?
— Valérie Hain a répondu à une annonce que monsieur Everglades avait passée pour s’occuper de sa mère malade. Étant pressé, il n’a pas vérifié les références qui étaient toutes fabriquées. Entre deux soins, elle en a profité pour fouiner, car son but était de mettre la main sur les pierres rares de la famille Everglades, estimées à plusieurs millions de dollars. Souvenez-vous, le petit-fils avait surpris quelqu’un dans la bibliothèque en train de dévaliser le coffre, mais n’avait pas vu son visage.
— Je m’en souviens, effectivement, confirma Vega.
— Vous en avez conclu que le voleur s’était échappé par la fenêtre, puisque celle-ci était grande ouverte.
— La pièce est située au troisième étage. Une chute de cette hauteur, ça ne pardonne pas. On finit comme un pancake sur les parterres de bruyère.
— Sauf si vous planquez les bijoux et que vous êtes une nymphe des eaux.
McCoy sifflota :
— Mais bien sûr ! Il pleuvait ce soir-là !
— Exactement, affirmai-je. Les Nixes adorent se déplacer rapidement en plongeant de flaque en flaque.
— Vous en avez déjà croisé ? s’enquit McCoy.
— J’ai eu affaire à elles à Boston. Les pourchasser était amusant.
— Tu as failli crever trois fois par noyade. Quelle rigolade ! ajouta Dylan, ironique.
Vega émit un rictus, puis enchaîna :
— Et donc ? Comment s’y est-elle prise ?
Je me raclai la gorge, puis poursuivis mon raisonnement :
— Avant de sauter par la fenêtre, notre cambrioleuse a caché les bijoux dans un vase, mais elle était loin de s’imaginer que cet objet décoratif faisait partie d’un lot de deux et que les deux pièces communiquent ensemble. Manque de pot, le second se trouvait au manoir. C’est Dylan qui a trouvé les bijoux.
Le loup-garou haussa les épaules.
— Il fallait bien égayer la table de Noël.
— Magnifique bouquet, par ailleurs, souligna Vega.
— Merci. Le fleuriste de New Carmarthen a toujours des fleurs d’une fraîcheur exceptionnelle.
— Le sort de traçage des pierres a fait le reste, enchaînai-je pour revenir sur le sujet.
— Et le partage de localisation de nos deux téléphones, ajouta McCoy.
Le vrombissement du moteur de la voiture de la NAPD nous interrompit. Le véhicule démarra en trombe et fila en direction du commissariat, sous le crépitement des flashs du smartphone d’Angela Talbot, la journaliste elfe du journal local. Je n’avais rien contre cette jeune femme blonde, toujours vêtue d’une robe colorée et de sa paire de lunettes bleues, même si lors de notre première rencontre, elle avait tenté de me soutirer des informations avec l’un de ses envoûtements elfiques. Cependant, il lui arrivait d’utiliser les techniques peu glorieuses de son patron.
Las, je soupirai. Je me demandai à quelle sauce elle allait m’accommoder. Dès qu’Angela écrivait un article sur une affaire dans laquelle j’intervenais, les lignes relatant l’arrestation divergeaient grandement de la réalité, me faisant passer pour un flic aux méthodes douteuses, prompt à recourir à la torture.
Elle me prenait pour ma mère ou quoi ?
— Moi qui pensais avoir connu le summum de l’horreur chez vous ce soir avec Gloria… déclara Vega.
— Ma mère est un vrai spectacle à elle toute seule, raillai-je.
— Vous avez l’art de l’animation, ajouta-t-elle.
— En parlant de ça, intervint mon fiancé. Nous sommes partis depuis deux heures et j’imagine que Georges et Evy doivent trouver le temps long.
—  Tu as peur qu’ils meurent d’ennui ou qu’ils aient dévoré ta dinde de dix kilos et qu’il ne te reste plus que les os à ronger ? lançai-je à Dylan, par notre lien télépathique privé.
— J’ai faim, répliqua-t-il mentalement.
—  Tu éludes, Darling , poursuivis-je.
—  Je te préviens, s’il ne me reste que les sot-l’y-laisse et des miettes de tourte, je ne réponds plus de rien.
— Tu ne vas tout de même pas engloutir ces charmants petits retraités ?
— Je vais me gêner.
Je me tournai vers Vega et lui proposai :
— On vous ramène au manoir ?
Elle resserra la ceinture de son manteau :
— Je vais faire un tour au commissariat et j’arrive. Vous me gardez une part de cette merveilleuse tarte à la citrouille qu’Evy a apportée ?
Le ventre de mon ventre sur pattes de fiancé se mit à grogner.
— Je ne vous promets rien, conclus-je en indiquant d’un coup de tête mon fiancé ronchon.
Sur ces mots, nous nous séparâmes. Dylan et moi remontâmes Bohort Avenue où se situait l’appartement de Valérie Hain.
Le visage de Dylan était fermé, le regard rivé sur notre voiture garée près de la bouche d’incendie.
— Maintenant que plus personne ne peut nous entendre, lança mon fiancé. Vous en êtes où, avec McCoy, dans votre enquête sur Candace Delano ?
Candace Delano était la femme du premier mort, Oliver Delano, sur lequel nous avions investigué dès notre arrivée. C’était une employée de banque sans histoire, mais qui avait été empoisonnée chez elle par un mélange de poudre de ti

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents