Les vilains garçons préfèrent les rousses

Charly Reinhardt

Description

Sammy a un problème avec les Jamieson, père et fils.

Le second a volé son cœur avec ses grands yeux de gamin esseulé. Quant au premier, il a un peu trop l’habitude d’obtenir tout ce qu’il veut quand il le veut. Et ce que Grant Jamieson ne peut obtenir en demandant poliment, il s’en empare. Le truc, c’est que Sammy n’a rien contre jouer au chat et à la souris avec un salopard tel que lui. Bien au contraire...

Grant aussi a un problème avec la jolie rouquine qui a accepté de jouer les baby-sitters pour son fils. Non seulement elle refuse d’être payée, mais elle a aussi le chic pour réveiller le fauve en lui. À chaque rencontre, les étincelles fusent sans qu’il sache comment les contrôler. Un comble pour un truand psychorigide tel que lui...

Quand la mafia russe, un beau papa biker et un tonton givré s’en mêlent, les choses se corsent. Sammy et Grant vont devoir slalomer entre des sentiments au moins aussi dangereux que les balles qui volent dans tous les sens.

#romance #contemporain #MF #comédie #badboy #Oneshot

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Informations

• Publié par: charly-reinhardt
• Date de parution: 21 juin 2023
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782493709202
• Langue: Français

Extrait

Charly Reinhardt
Les vilains garçons préfèrent les rousses
 
N° ISBN Papier : 978-2-493709-21-9
N°ISBN Numérique : 978-2-493709-20-2
© Charly Reinhardt 2023, tous droits réservés.
© Garance de Jorna et IStock pour la présente couverture.
Dépôt légal : juin 2023
Date de parution : juin 2023
 
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Art L335-3 du CPI : Est également un délit de contrefaçon toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d’une œuvre de l’esprit en violation des droits de l’auteur, tels qu’ils sont définis et réglementés par la loi. Est également un délit de contrefaçon la violation de l’un des droits de l’auteur d’un logiciel définis à l’article L. 122-6.
 
 
 
À Mag, ma Vilaine. Sans toi, ce n’est pas aussi drôle d’écrire des fessées.
Tu m’as manqué !
Résumé
Sammy a un problème avec les Jamieson, père et fils.
Le second a volé son cœur avec ses grands yeux de gamin esseulé. Quant au premier, il a un peu trop l’habitude d’obtenir tout ce qu’il veut quand il le veut. Et ce que Grant Jamieson ne peut obtenir en demandant poliment, il s’en empare. Le truc, c’est que Sammy n’a rien contre jouer au chat et à la souris avec un salopard tel que lui. Bien au contraire…
Grant aussi a un problème avec la jolie rouquine qui a accepté de jouer les baby-sitters pour son fils. Non seulement elle refuse d’être payée, mais elle a aussi le chic pour réveiller le fauve en lui. À chaque rencontre, les étincelles fusent sans qu’il sache comment les contrôler. Un comble pour un truand psychorigide tel que lui…
Quand la mafia russe, un beau papa biker et un tonton givré s’en mêlent, les choses se corsent. Sammy et Grant vont devoir slalomer entre des sentiments au moins aussi dangereux que les balles qui volent dans tous les sens.
Note d’auteur
Ce texte contient maintes et maintes scènes plus qu’explicites, ne convenant pas à un public non averti, blablabla . Vous connaissez la chanson !
Cette histoire fut un vrai plaisir à écrire. Légère, sans prise de tête. Aussi ne vous attendez pas à y trouver de la profondeur ou même la réponse à la question de la vie et de l’univers (42). Par contre, si vous avez envie de plonger dans une aventure déjantée, émaillée de bastons et d’emojis aubergine, vous êtes au bon endroit !
Ce texte est le fruit de vacances un peu loufoques, elles aussi, un peu en forme de défi avec ma complice Mag. Nous avons retrouvé le plaisir d’écrire ensemble, ou plutôt côte à côte, avec des idées qui fusent dans tous les sens, au milieu de blagues nulles. J’espère que cette bonne humeur sera assez contagieuse pour transparaître ici.
Il faut aussi savoir que peu de choses nous effraient ou nous choquent. Notre devise restera : « toujours prêtes à faire découvrir de nouveaux kinks  ». Alors, oui, vous allez plonger dans une romance MF plutôt bouillante, mais le spectre du plaisir est large. Qui sait ce que vous risquez de trouver si vous osez vous aventurer jusqu’au bout du chemin !
Amusez-vous bien (au moins autant que nous, je l’espère !).
 
Les vilains garçons se présentent : Jamieson, père et fils
Chapitre 1
La porte de chez lui ne s’est pas encore refermée que Grant entreprend de desserrer la cravate qui l’étouffe. On pourrait croire qu’un patron de clubs plus ou moins mafieux aurait au moins le luxe de choisir la manière dont il se sape, mais les affaires sont les affaires. Ses partenaires de business, ses clients et même ses ennemis aiment le voir habillé chic. Et qu’est-ce que Grant Jamieson ne ferait pas pour une montagne de billets verts ?
D’un geste sec, il se débarrasse de sa veste gris perle ainsi que du gilet assorti sur le dossier du canapé. Il a beau être un maniaque de l’ordonnancement, ce petit rituel lui appartient. C’est là le seul désordre qu’il tolère et qu’il s’empressera de ramasser un peu plus tard. Pour le moment, ses priorités sont ailleurs.
Dans la buanderie, s’il en croit le ronronnement de la machine à laver en fin de cycle. Non que la machine à laver soit sa priorité. Grant a de nombreux défauts, quelques déviances sexuelles, mais l’idée de se taper son électroménager ne l’a encore jamais effleuré.
Chassant cette idée saugrenue, il traverse son vaste séjour, notant distraitement une assiette posée sur la table, recouverte d’une cloche. Une délicate attention. Mais, une fois encore, il a faim d’autre chose, aussi ignore-t-il le repas. Il en va ainsi des rituels.
Un couloir dissimulé derrière une porte en chêne permet de s’échapper du séjour, connectant l’espace de vie aux pièces de service. Tout au bout, la buanderie. Un mince rai de lumière filtre autour de la porte entrebâillée. Comme chaque soir ou presque à cette heure-là.
Un autre rituel pour Grant.
La lumière au bout du tunnel , ricane-t-il intérieurement, même s’il y a sans doute un peu de vrai là-dedans. Plus qu’il ne voudrait l’admettre en tout cas, aussi continue-t-il de progresser en direction de sa rédemption. Si tant est qu’il existe une rédemption pour les types dans son genre…
Les semelles de ses chaussures en cuir produisent un couinement caractéristique sur le parquet dont une latte craque. Un bruit qu’ elle devrait repérer depuis l’autre bout de la maison. Grant, lui, n’aurait jamais laissé passer ça. Quand on veut rester en haut de la chaîne alimentaire dans un business comme le sien, chaque détail compte.
Sammy sent la présence de Grant dans son dos dès qu’il passe la porte. La minuscule pièce bascule sur son axe, dans un autre espace-temps. Les murs se resserrent, l’air devient plus dense, les sons plus palpables. À moins que ce ne soit l’effet des battements de son cœur qui envoie le sang pulser à ses oreilles. Une chose est sûre : ce mec lui fait un effet de dingue.
Et peu importe que ce rituel se répète tous les soirs, peu importe que l’été caniculaire la pousse à se balader dans une tenue aussi peu sexy qu’un short de sport en coton assorti à un débardeur de son ancienne fac, peu importe qu’elle soit le plus souvent en train de lancer la lessive du jour quand Grant rentre. Non, vraiment, elle se contrefout de tout ça.
Elle s’en contrefout encore bien plus lorsque des mains puissantes lui enserrent la taille, brûlantes. Quand un corps brûlant se colle à son dos, elle peut sentir les boutons d’une chemise autant qu’une large érection se presser contre sa peau moite. Grant se penche dans son cou et y prend une grande inspiration pour se gorger de son odeur. Dans le mouvement, le chaume de sa barbe qu’il n’a pas rasée depuis le matin accroche quelques mèches de cheveux.
— Écarte les jambes, ordonne-t-il.
Toujours perdu dans son cou. Dans son dos.
Sammy sent les mots résonner tout contre sa carotide. L’ordre sec s’enroule autour de ses membres, à la manière d’une longueur de corde. Grant n’a plus qu’à tirer sur l’extrémité de ces liens imaginaires pour la trouver docile et consentante.
Elle obéit.
Aussitôt, un long grognement ainsi qu’une légère morsure la récompensent. Elle arque le cou, cambre les reins. Recherche davantage de friction contre ce corps solide. Parfois, Grant la laisse prendre ce qu’elle désire. Parfois, il n’abandonne pas la plus petite once de contrôle. Ce soir-là est un de ceux-là.
Il la plaque plus rudement contre le plan de travail de la buanderie, indifférent au fait que Sammy doive s’y retenir de ses deux mains. D’un geste sûr, il lui empaume les seins sans même prendre la peine de lui enlever son débardeur. De toute façon, il n’a qu’à se servir. Elle ne porte pas de soutien-gorge, comme il le lui a suggéré dès les débuts de leur relation.
Ses pouces qu’une vie trop âpre a rendus calleux trouvent ses tétons, qu’ils cajolent et pincent tour à tour. Sammy gémit, offerte au bon vouloir de Grant. Il a cette manière de la toucher, de l’envelopper, comme si tout son être lui appartenait, qui la rend dingue.
Il continue un moment, jusqu’à ce que ses mamelons soient tellement érigés qu’ils tendent d’eux-mêmes le tissu du débardeur. Puis Grant abandonne ses seins sans se préoccuper du gémissement de Sammy.
— Penche-toi en avant, ordonne-t-il.
Il recule juste assez pour qu’elle puisse lui obéir et Sammy ne s’est pas sitôt exécutée que son short ainsi que sa culotte se retrouvent en tas autour de ses chevilles. L’air brûlant de la pièce lui balaye les fesses.
— Recule encore. Penche-toi mieux. Écarte. Laisse-moi voir.
Bien qu’ils jouent à ce jeu depuis des mois, Sammy ne peut s’empêcher de ressentir la morsure de l’embarras, ainsi exposée. Mais c’est bien tout ce qui fait le sel de leurs rencontres…
Grant détaille la rondeur du postérieur ainsi offert, le galbe des cuisses que des années de sport ont sculptées. Et, plus bas, dans ce petit triangle où il sera bientôt enfoui, ce sexe couronné d’une toison rousse qui ne palpite que pour lui.
La claque part avant même qu’il en ait consciemment pris la décision, atterrissant sur le globe tentateur.