Little Miss Calamity
180 pages
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Little Miss Calamity , livre ebook

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Description

Angèle ANDRÉE, sorte de Cendrillon des temps modernes, n'a toujours pas trouvé chaussure à son pied, que ce soit à Paris, à Londres, à Tokyo ou à Tel-Aviv.

Le cœur morose, à l’image du temps maussade de la capitale anglaise, elle décide de se lancer un nouveau challenge : un nouvel « home sweet home » pour un nouvel « homme sweet homme » ?

Après une série d’entretiens, elle décroche un poste ; non pas en Asie comme initialement désiré, mais à San Francisco... Cependant, au moment de hisser les mâts et de mettre les voiles, Brian surgit dans sa vie; elle aimerait faire marche arrière ou en tout cas ralentir le temps, mais il est trop tard. Le jour du grand départ est arrivé. Ses valises et son corps embarquent mais son cœur est encore à Londres...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 mars 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332953681
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-95366-7

© Edilivre, 2016
Remerciements et dédicace
Merci du fond du cœur aux premiers lecteurs de Little Miss Love ! Vous êtes sans nul doute responsables de la publication de ce second tome !
Et une dédicace toute particulière à celle que j’ai longtemps appelée « Calamity Julie ». En effet, Julie était plus dévergondée que moi, petite fille sage et studieuse à l’école. Mais au fil des années, c’est moi qui suis devenue « Miss Calamity » et Julie qui quant à elle, est devenue mon « Ange Gardien ».
Ironie du sort ? Fatalité ? La roue qui tourne ? Une force supérieure ? Comment savoir ce qui nous lie ainsi depuis nos trois ans ? Comment savoir ce qui nous maintient en amies depuis vingt-sept ans, au-delà des océans et des décalages horaires, puisque depuis notre Baccalauréat, nous n’avons JAMAIS habité dans la même ville ?
Peu importe la raison, ce qui compte le plus in fine, c’est que Julie est l’une de mes rares certitudes ; je sais que nous resterons ce duo de chic et de choc pour la vie.
Première partie : La tête dans les nuages
Mon vol London Heathrow – San Francisco ; i.e. LHR – SFO dure onze heures ; onze heures pendant lesquelles je ne fais qu’une chose : dormir. J’ai encore de la fièvre, je me sens faible et je ne parviens ni à boire une goutte des différentes boissons proposées ni à manger une miette des plateaux repas qui circulent et ponctuent mon vol.
Lorsque j’ouvre les yeux, nous survolons San Francisco sous un « ciel bleu j’te veux » et je distingue l’océan sous nos pieds. Je suis au-dessus de « The Bay Area », c’est magnifique ! Je me sens bien, heureuse et là où je dois me trouver en ce nouvel an 2013, mais un peu seule, je l’avoue.
Je passe les douanes sans trop savoir si je suis une touriste ou bien une résidente ! C’est bizarre cette sensation de me dire que les USA sont désormais mon nouveau chez moi.
Je récupère tant bien que mal mes cinq valises, les entasse sur un chariot, enfin sur deux chariots ! Mais seule ? Comment faire avec deux chariots ? J’empoigne un chariot de chaque main, je pousse du peu de force que j’ai, en essayant de maintenir les roues bien parallèles…
Bref, j’ai poussé deux chariots !
Une fois dehors, je hèle un taxi. Le chauffeur m’aide à remplir le coffre et me parle durant tout le trajet :
« D’où viens-tu ? »
« De Paris. »
« Mon fils y est en ce moment et il adore, il me dit que c’est magnifique. L’architecture, les restaurants, le Louvre… »
Les Américains sont bien plus accueillants que les Anglais. Je me souviens encore de mon chauffeur de taxi lors de mon arrivée à Londres, il y a de cela six ans, il n’avait même pas daigné répondre à mes questions lorsque je lui demandais de mes grands yeux ahuris :
«  Vat is Zis ? And Zat ? Ver are ve ? » .
Peut-être ne comprenait-il pas mes bribes d’anglais ?
Une fois la course réglée, je suis scrupuleusement les indications indiquées sur ma feuille de route, récupère les clés de mon appartement, tape le code d’entrée, ouvre la porte et par une multitude d’allers-retours ascenseur/appartement, nous sommes toutes là : moi et mes cinq valises ! GRANDE SATISFACTION !
Puis, je sors visiter mon quartier, faire quelques courses, manger un petit quelque chose et de retour, je m’affale sur le lit. Je m’endors et je ne me réveille qu’à minuit. Nous sommes le 1 er  janvier 2013 et j’entends les bruits des feux d’artifice qui éclatent non loin de là, mais je ne trouve pas la force de sortir. Je referme les yeux et me réveille quelques heures plus tard. Je prends une douche, m’habille, surfe sur le Net, regarde la TV, sors prendre un petit déjeuner : granola, yaourt et fruits. J’ai à ce moment-là une pensée spéciale pour ma Margie, qui a une passion pour ces céréales.
Je parcours le guide du routard de la Californie que m’a offert Hélo ainsi que le guide de San Francisco que m’ont offert Cathy et Margie et je me planifie un petit itinéraire pour la journée : Embarcadero avec repérage du bureau, Fisherman Wharf, la plage, Ghiradelli Square, Russian Hill, Nob Hill et retour vers SOMA (SOuth of MArket ), le quartier dans lequel je suis et je serai durant ce mois de janvier.
Je marche toute la journée et je découvre les fameux hills qui me chauffent les cuisses, en même temps que le soleil qui me réchauffe les épaules. Je rentre vannée mais heureuse.
Cette première journée américaine, comme celles qui suivent, je les vis avec Brian, par texto, par e-mails et par Skype. J’ai rencontré Brian quelques semaines avant mon départ de Londres et nous avons commencé une relation épistolaire ou pour être plus précis « e-mailaire » . Il est là, avec moi, à mesure que je découvre la ville.
Sur ma to do list, ma priorité est de trouver un appartement permanent.
Me voilà donc sur CraigList, à éplucher les différentes annonces en filtrant selon le lieu, le prix et la date d’emménagement.
À San Francisco, tout est cher, car la demande est bien plus importante que l’offre. En effet, San Francisco ou SF pour les intimes, est connue pour ses nombreux tremblements de terre et l’on ne peut donc pas construire en hauteur, ce qui fait que l’offre n’augmente pas, mais la demande, quant à elle va crescendo, due non seulement à la qualité de vie incroyable : les paysage spectaculaires, la météo clémente tout au long de l’année, les régions viticoles avoisinantes ; mais encore aux régions de la Silicon Valley au Sud, des universités de Berkeley à l’Est et de Stanford au Sud qui font de «  The Bay Area » un endroit de premier choix. Et principe de base de l’économie : plus l’offre se restreint et la demande s’accroît, plus le prix augmente.
Oscar, mon collègue adoré, avec qui je travaillais il y a de cela déjà cinq ans, qui est devenu mon ami, mon amant, mon confident est toujours très présent dans ma vie. La distance n’a pas encore eu raison de notre relation. Je lui fais part de mes recherches d’appartement. Moi qui rêvais enfin d’avoir mon chez moi à moi, je crois que c’est raté ! Non pas que je ne puisse pas me trouver un studio, mais si je décide d’allouer une grosse partie de mon salaire pour mon loyer, mes sorties se feront dans ma chambre. Et Oscar a raison, je viens juste d’arriver à San Francisco, il est à la fois nécessaire d’avoir un appartement où je me sente bien mais aussi un budget pour sortir, faire des activités, voyager et puis :
« Garde la tête sur les épaules, Angie, tu es seule, sans ami et sans famille, à l’autre bout du monde, un coloc’ ou deux ça me paraît être bien !
Même moi j’ai plus de 40 ans et je suis en coloc’ pour des raisons de budget, certes, mais aussi parce que vivre avec quelqu’un c’est quand même nettement plus fun !
Mais ? Mais de quoi on parle-là ? On s’en fout de l’appart’ ! Reviens à la maison Princesse ! Tu me manques trop… Londres sans toi c’est tout naze. »
« Tu sais que tu me manques aussi Oscar ! Viens me voir ! »
« J’aimerais tant ! Je vais à NYC d’ici peu, tu pourrais me rejoindre ? »
« Donne-moi les dates. Je vais voir ce que je peux faire. »
J’essaye de coordonner un business trip à NYC au même moment que lui, mais impossible.
J’ai vraiment du mal parfois à y voir clair avec Oscar. Est-il vraiment attaché à moi ? Est-ce un jeu ? Un moyen de se rassurer ? Difficile à dire.
Avant de lui jeter la pierre, je devrais peut-être me demander ce qu’il qu’en est-il de mon côté. Que représente réellement Oscar Boliver à mes yeux ? Bien sûr je l’adore ! Mais je ne suis pas certaine que je fasse tout pour le voir car je sais que nos vies ne seront jamais intimement liées. Notre amitié a évolué ainsi au cours de ces dernières années. Nous ne pourrons désormais plus être des amis sans sentiments ou sans tendresse. Mais notre histoire n’ira pas plus loin.
Bref, je me recentre sur mes recherches qui se portent désormais sur une colocation. J’envisage également la possibilité d’habiter en dehors de San Francisco, dans le Nord vers Marin County, ou dans l’Est vers Oakland ou Berkeley. Mais je me rends très vite à l’évidence, sur les conseils d’Oscar, encore une fois, que ne connaissant pas encore San Francisco, il est important de rester au centre de la ville, de découvrir « Frisco », sa culture, ses restos et sa vie nocturne.
Je me focalise donc sur un appartement proche de mon boulot, en colocation, disponible à partir de février et dont le budget maximal est de $1,500 par mois.
J’envoie une trentaine d’emails mais je ne reçois que cinq réponses. Je décide de ce fait d’aller visiter chaque appartement pour me faire une idée du marché de l’immobilier et de la colocation en particulier.
Le premier est situé dans Lower Haights , non loin du quartier du Castro. C’est une colocation avec un Américain de 31 ans, originaire du Kansas. Les photos sur l’annonce sont canons et le petit descriptif sur cet Américain me porte à croire qu’il est très sympa. Quelqu’un de normal avec qui vivre, cela semble basique, mais en colocation, le fameux dicton de Forrest Gump est tout à fait de situation : « la coloc’ c’est comme une boite de chocolats, tu ne sais jamais sur qui tu vas tomber. »
Lorsque j’arrive, il est tout de suite super accueillant. L’appartement est nickel chrome, petit certes, mais bien agencé et j’ai comme un coup de cœur pour cet Américain, rouquin, assez grand, il doit mesurer aux alentours d’1m85 je pense. Il est un peu enveloppé au niveau du ventre et a aussi des « man’s boobs » visibles à travers son T-shirt. Ses yeux sont bleu clair, très clair, il a un sourire affirmé et rassurant. Le feeling passe tout de suite. Nous discutons de quelques détails pratiques ; de ce qui reste et ce qui part ; du bruit de la rue ; des visiteurs

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