Love for life
190 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
190 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Alors que Mila file le parfait amour avec Lucas, Andreas revient pour quarante-huit heures, plus décidé que jamais à la reconquérir.


Si cette dernière pense que son cœur appartient désormais à Lucas, la venue de son ancien amant va faire voler en éclats toutes ses certitudes. Amoureuse enflammée, romantique, incorrigible fleur bleue, Mila saura-t-elle surmonter les rancœurs, les désillusions, pour avoir droit au bonheur ?


Avec lequel des frères Bellefond finira-t-elle sa vie ? D'Andreas ou de Lucas, qui aura sa préférence ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 mai 2018
Nombre de lectures 32
EAN13 9782376521068
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Ava Król
Love for life - Tome 3



ISBN : 978-2-37652-106-8
Titre de l'édition originale : Love for life - Tome 3
Copyright © Butterfly Editions 2018

Couverture © Mademoiselle-e - Adobe Stock
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-106-8
Dépôt Légal : Mai 2018
20180905-2200
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com
À toi, pour toujours et à jamais...

À mes fidèles lectrices...

À la vie...
Prologue
Andreas

« On rencontre sa destinée, souvent par des chemins
qu’on prend pour l’éviter. »
Jean de La Fontaine


Il fallait à tout prix que je la revoie. Depuis que j’ai pris cette décision, je ne vis plus que pour nos retrouvailles. Je les ai fantasmées, sublimées, idéalisées, je les ai attendues, rongé d’impatience, fébrile, même si je sais que la réalité sera tout autre. Je me suis fait à cette idée. Je m’y suis préparé, sauf que je ne m’attendais pas à en être autant ébranlé.

Lorsque j’entre dans la pièce d’examen, les mains moites, mon cœur est déchaîné. Il tambourine dans ma poitrine, fort, si fort que l’on dirait qu’il veut s’en échapper. J’ai attendu ce moment tout le début de matinée, en regardant patiemment défiler les étudiants, les uns après les autres, brillants pour la plupart, motivés, avec des notions solides. Je ne les ai écoutés que d’une oreille, trop occupé à me préparer psychologiquement pour être attentif, en me retenant pourtant de rire à chaque sortie de mon paternel, qui n’en faisait qu’une bouchée, et cherchait la petite bête. Je doute qu’avec Mila il en soit autrement. Il va s’acharner, la dépecer, lui faire sortir ce qu’elle a dans le ventre. Je m’apprête à prendre sa défense, et à la soutenir.
Je lui dois bien ça.

Enfin nous y sommes.
Elle est là, devant moi, face à la baie vitrée. Elle me tourne le dos. Je marque un temps d’arrêt, soudain intimidé. Lorsque je suis loin, je peux faire semblant, j’ai appris à vivre sans elle, néanmoins, pas une seule journée passait sans que je pense à elle.
Elle m’a manqué.
Elle me manque.
Affreusement.
Terriblement.
Je le savais, mais ça me percute. Je n’ai jamais guéri d’elle, même si je veux m’en persuader, donner le change. J’ai essayé de l’oublier, en baisant d’autres filles, la dernière en date étant la vendeuse de la boutique, qui s’est installée dans mon pieu, dans mon appartement, dans ma vie, sans que je ne fasse rien pour l’en déloger. Je pensais en être vaguement amoureux, mais rien qu’à la simple pensée de revoir Mila, d’anticiper le moment où je l’aurai en face de moi, me fait entrevoir, à la façon dont mon cœur galope comme un cheval sauvage, qu’il n’en est rien, et que je me suis trompé.
Il n’y a qu’elle.
Il n’y a toujours eu qu’elle. Depuis tout ce temps.
Trois longues années.
Une éternité.
J’ai cru devenir enragé, puis j’en ai pris mon parti, et je l’ai laissé vivre sa vie avec ce connard de doc, en essayant, de mon côté, de l’oublier. Tout en gardant l’espoir secret, qu’un jour elle le quitte pour venir me retrouver à New York, parce qu’elle se serait rendu compte qu’elle est incapable de vivre sans moi. Tout comme j’étouffe loin d’elle. J’ai espéré, de longs mois, j’en rêvais même, chaque nuit. Ça ne s’est jamais produit, j’ai attendu, espéré en vain, alors je me suis tourné vers mon avenir, avec acharnement, avec l’énergie du désespoir, pour ne pas dépérir, pour ne pas sombrer. J’ai fait des projets, j’ai nourri des objectifs qui ne pouvaient se concrétiser qu’aux US, loin de mon père, et qui m’ont aidé à survivre.

Je contemple sa silhouette longiligne, son dos droit, sa taille menue, ses fesses rebondies, moulées dans une petite jupe cintrée qui lui fait un cul… mmm, plus que bandant. Ses jambes nues, ses hauts talons. Instantanément, j’imagine ses longues jambes autour de mes hanches, avec ma queue profondément enfouie en elle.
Porte-t-elle un string en dentelle ? Une petite culotte minimaliste que je verrais bien terminer dans ma poche, comme la dernière fois que nous nous sommes vus. Je la touche du bout des doigts. N’allez pas imaginer que ce petit bout de tissu ne m’a jamais quitté pendant toutes ces années, je ne suis pas malade à ce point, il était planqué dans le tiroir de mon secrétaire, sous clé, comme un secret bien gardé. Je l’ai pris avec moi. Comme un porte-bonheur, un talisman, un gage de mon repentir, ou de ma bonne foi. Allez savoir, j’ai juste besoin de l’avoir sur moi, à quelques centimètres de ma peau.
Euh… je ne voudrais pas jouer les trouble-fête, mais je pense pour ma part que c’est une mauvaise idée, ça ne peut que lui rappeler dans quelles circonstances elle l’a perdue. Si tu veux mon avis, ça ne va pas lui plaire. Donc, un gage de repentir… hum, excuse-moi, mais il y a mieux comme symbolique , déclare ma conscience.
Oh toi, Jiminy Cricket, ta gueule !

Dans mes souvenirs, elle avait une préférence pour le blanc. Qu’en est-il aujourd’hui ? Je me promets de le vérifier avant de partir d’ici, et je n’ai que quarante-huit heures. Quarante-huit heures pour la ramener à moi, la convaincre de me donner une autre chance, et de me laisser l’aimer à nouveau. Alors que je me suis promis d’être patient, de ne pas brusquer les choses, je ne rêve que d’une chose, là, maintenant : lui ouvrir sa petite veste, libérer ses seins, remonter sa jupe sur ses jambes, lui arracher sa petite culotte, la plaquer contre la baie, attirer ses hanches à moi d’un coup sec, pour la pénétrer, et lui faire l’amour avec acharnement. La vision est si puissante que ma queue enfle dans mon boxer.
Bordel, reprends-toi, mec !
Je respire à fond, prononce d’une voix que je reconnais à peine :

— Bonjour Mila.
Elle se retourne d’un bloc, laisse échapper son gobelet de café qui s’écrase à ses pieds, lui éclaboussant les chevilles. Elle vacille, lutte pour rester droite, pour ne pas perdre toute contenance. Je m’en veux, un bref instant, de mettre en péril ses trois années d’école, ainsi que l’oral qui les clôture. Elle va me traiter de salaud, et elle aurait bien raison.
Pourquoi je débarque dans sa vie sans prévenir ?
Et pourquoi justement aujourd’hui ?

Parce que, je vous l’ai dit, il fallait que je la voie, que je m’assure qu’elle va bien. Je me suis inquiété de la savoir avec ce connard de doc de mes deux, mais je n’ai rien fait, et je le regrette aujourd’hui, pire, je m’en veux, je culpabilise, car elle a choisi d’être avec lui uniquement pour me rendre jaloux, pour m’emmerder. Quand j’ai su que ça tournait mal, j’ai forcé mon frère à lui parler. C’était ça ou je le faisais moi-même, et quand il a compris que j’étais prêt à me déplacer, il a bien voulu reprendre contact, pour tenter de la raisonner. Et il a réussi. Elle a quitté ce taré, elle a réintégré l’appartement, la colocation avec Lucas. Apparemment, ça se passe plutôt bien. Putain, j’ai cru devenir fou lorsque Lucas m’a expliqué ce qu’elle a subi avec ce tocard, j’aurai pu tout péter. Je me demande encore pourquoi elle est restée aussi longtemps avec lui, alors qu’il la malmenait, ça me dépasse. Si j’avais su. Je serais revenu la chercher, je l’aurais sortie une fois de plus des griffes de ce monstre, je me serais encore excusé, j’aurais mis un genou à terre pour lui demander pardon. Peut-être que finalement, c’est ce qu’elle attendait de moi. Que je revienne la sauver, comme je l’ai déjà fait, par deux fois. Je ne suis pas revenu. J’étais trop fier, trop entêté, elle m’avait dit d’aller me faire voir, alors que je lui criais mon amour sur ce trottoir, devant tous ces gens qui me regardaient comme une bête curieuse. J’en ai été blessé dans mon amour propre. Je lui en ai voulu, j’étais en colère moi aussi, alors j’ai laissé filer les années, sans presque m’en rendre compte. J’ai changé, évolué, j’ai fait des choix. Puis, j’ai pris la décision de revenir. Il fallait que je réapparaisse dans sa vie. Il était plus que temps.

Son visage passe par toutes les couleurs, ses yeux me clouent sur place.
Putain, je vais m’en prendre une !
La colère fait place à la surprise en une fraction de seconde.
Qu’est-ce qu’elle est belle ! Encore plus belle que dans mon souvenir. Elle est devenue une femme. Une femme magnifique, grande, mince, avec des formes voluptueuses, du volume où il faut, ni trop, ni trop peu. Par l’échancrure de sa veste, je peux apercevoir un balconnet de dentelle. Blanche.
Bordel, je le savais !
Elle aime encore le blanc, je l’aurais parié, le blanc virginal, pur, tout comme la lumière de ses yeux. D’un vert si limpide, si brillant que je suis prêt à m’y noyer, je ne demande que ça même. Que cette lumière m’englobe, me fauche en plein vol, pour que je m’écrase à ses pieds, repentant, la queue entre les jambes. J’aurais dû apporter un martinet pour qu’elle me fouette si c’est là son bon vouloir.
Oui, je sais, pas besoin de me le dire : je suis un grand malade !
Je déglutis difficilement. Je savais qu’elle serait surprise, évidemment, en colère, très certainement, mais pas à ce point. Ses prunelles flambent.
Sans un mot, elle se détourne, fière et digne.
Ce n’est pas gagné.
Apprête-toi à souffrir, mec ! À ramer, comme jamais tu n’as ramé de ta vie pour une femme . Je le mérite, mille fois, et elle mérite que je souffre pour la reconquérir. J’ai décidé de me racheter.
Mea culpa.
Chapitre 1
Mila
— Mila, attends.
Je dévale l’escalier sans m’arrêter, au risque de me rompre le cou. Il est hors de question que je lui parle, encore moins que je le regarde. Au début de mon oral, j’ai lut

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents