Love of fire
153 pages
Français

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Description

« Je me rappelle la sensation d’oppression, le manque d’oxygène, la peur. Je peux encore sentir la chaleur des flammes qui se propage pour venir réduire en cendres ma maison, ma famille. »


Il aura fallu des années pour me reconstruire avec l’aide des Harper qui m’ont adopté. Contre toute attente, c’est au sein du département des pompiers de Chicago que j’ai trouvé ma voie.
Pourtant, alors que je pensais avoir tourné la page, un événement va me ramener des années en arrière. Grâce à Lexi et Anton, je vais tout mettre en œuvre pour démasquer celui qui a commandité le meurtre de mes parents.



Vais-je enfin identifier l’individu que j’ai aperçu sur le pas de la porte le jour de l’incendie ? Trouverai-je les réponses à mes questions ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 septembre 2022
Nombre de lectures 0
EAN13 9791034821266
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Love of fire

 
 
 
 
 
 
 
Aldea Hill
 
 
Love of fire
 
 
Couverture : Marie
 
 
Publié dans la Collection Enaé
 
 

 
 
© Evidence Editions  2022

 
Mot de l’éditeur
 
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Prologue

Incendie
 
 
 
Il fait étouffant, très chaud. Une odeur de brûlé se propage dans ma chambre. J’ai des difficultés à respirer. Ce n’est pas normal. Je dois aller voir ce qu’il se passe. Je peine à quitter mon lit tant je suis faible.
— Maman ? Papa ? Sam ?
Ah ! La poignée est bouillante. Il y a un bruit sourd dans le plafond. J’attrape un drap afin de réussir à tourner la clenche pour me libérer de ma chambre. Lorsque j’ouvre enfin cette satanée porte, tout s’explique. Il y a le feu, ma maison brûle et je suis effrayé. Je hurle à pleins poumons, de toutes mes forces, j’ai peur, terriblement peur. Je ne sais pas ce que je dois faire, je ne suis qu’un enfant.
— Maman, au secours. Papa, viens me chercher. Au secours, aidez-moi !
— Derek, j’arrive…, s’époumone mon père.
— Papa, j’ai peur.
Je manque d’air, je suffoque. Ma vision se brouille lentement. Mes jambes sont molles, elles ne me portent plus. Haletant au sol pour tenter de prendre le peu d’oxygène qu’il reste dans ma chambre, je vois mon papa ramper devant moi, puis s’effondrer. Mes yeux se ferment.
J’entends des bruits de pas, des cris dans la maison. Je n’arrive pas à ouvrir mes paupières, j’essaie de hurler.
— Pompiers de Chicago, signalez-vous ! clame une première voix.
— Pompiers de Chicago, signalez-vous ! ajoute une seconde.
De l’eau coule au-dessus de moi, je ne sais pas d’où elle vient.
— Pompiers de Chicago, mentionnez-vous, s’époumone la seconde personne que j’ai entendue.
— Ici. ICI. I.C.I.
C’est le seul mot qui s’échappe de mes lèvres.
— J’ai trouvé une victime, je la sors, dit la voix. C’est un enfant.
Deux grands bras viennent me soulever, je suis sauvé. Le combattant du feu place un masque sur mon visage, je peux respirer enfin. Les secondes s’écoulent, je vois ma maison en flammes.
— Où sont mes parents ? Mon frère ? Ils sont déjà dehors ?
— Il a inhalé beaucoup de fumée. Jace, je te le confie, lance le pompier en me déposant sur le brancard.
— Où est ma famille ?
— Écoute, je vais devoir te mettre le masque à oxygène, m’explique la dame. Respire calmement et le plus profondément possible. Voilà doucement.
— Où est ma maman ? questionné-je.
— Je vais me renseigner, mais je veux que tu gardes le masque, poursuit la gentille secouriste.
Les secondes deviennent des minutes, elles sont interminables. J’ai peur, les larmes roulent sur mes joues tandis que je regarde ma maison partir en fumée. Je ne vois toujours pas ma famille. Mon chien Rex n’est pas là lui non plus. Il est peut-être mort ? Je veux mon chien, il est mon seul ami.
— REX ? REX ? REX ? Viens ici, mon grand, crié-je en tirant le masque.
J’entends un aboiement connu, celui de mon meilleur compagnon, mon chien. Il arrive de derrière la maison, couvert de suie, mais vivant. Rex se jette sur moi et me lèche le visage comme s’il ne m’avait plus vu depuis des jours. Lui est là, mais pas ma famille.
Des pompiers sortent de la résidence en portant ma mère. Quelques instants plus tard, c’est mon frère qui jaillit de mon foyer. Pas de trace de mon père.
— Comment vont ma maman et mon grand frère ?
Pas de réponse, j’ai peur.
— Dites-moi comment ils vont !!! hurlé-je, à pleins poumons.
— Comment t’appelles-tu et quel âge as-tu ? me demande la secouriste.
— Derek, Derek Linus, et j’ai huit ans.
— Très bien, Derek. Nous allons conduire ta famille à l’hôpital. Tu vas aller avec eux…
J’entends alors deux mots, ma vie bascule à cet instant.
— Trois morts et un blessé.
— Trois morts ? Ils sont partis ? Je veux ma maman.
Ce jour-là, le 15 mai 2002 restera gravé dans ma mémoire pour toute mon existence. Je me retrouve seul au monde avec pour unique famille, mon chien Rex.
 
 
 
 
Chapitre un

Les Harper
 
 
 
Cela fait maintenant deux mois que ma famille est morte. J’ai encore du mal à mettre un mot dessus. Rex, mon chien, est à mes côtés à chaque instant. Je viens de passer huit semaines dans un centre pour enfants orphelins à Savannah. Orphelin, je hais ce mot de tout mon petit être. J’ignore pourquoi on m’a envoyé là-bas. Ma maison est à Chicago.
M me  Constentin est assistante sociale et elle est plutôt gentille avec moi. Elle arrive avec un couple, ils semblent jeunes. Veulent-ils être mes nouveaux parents ? Je ne souhaite pas les nommer ainsi, ils ne seront jamais ma famille.
— Derek, viens ici, s’il te plaît, m’interpelle l’auxiliaire publique. Voici M. et M me   Jones. Tu vas aller chez eux dès aujourd’hui.
— Bonjour, Derek, je m’appelle Zoé et mon mari Paul. Nous sommes ravis de t’accueillir chez nous. Tu vas pouvoir aller prendre tes affaires.
— Madame, je peux aller chercher Rex ?
— Rex ? Qui est ce Rex ? Ton doudou ? m’interroge Paul tandis que l’assistante sociale semble mal à l’aise.
— Derek, Rex ne peut pas venir avec toi. Il va devoir aller au refuge, poursuit M me  Constentin.
— Non, hors de question ! Il reste avec moi, hurlé-je.
— Rex est ton chien ? me demande Zoé.
— Oui, c’est mon meilleur ami. Mes vrais parents me l’ont offert pour mes six ans. Je ne partirai pas sans lui, crié-je très fort.
— Derek ne soit pas borné, il trouvera une famille lui aussi.
— Non, non, non !
Je tape des pieds contre la table en frappant dessus avec mes poings.
— Ton toutou ne peut pas venir avec nous. Nous vivons dans un petit appartement et les animaux ne sont pas autorisés dans l’immeuble.
Je cogne dans tous les sens et, pourtant, ils finissent par accepter de prendre mon compagnon à contrecœur. Je ne suis resté qu’une semaine chez eux. Ils voulaient se débarrasser de mon Rex. J’ai donné des coups de pied dans le ventre de Zoé, mordu Paul à plusieurs reprises. Me revoilà à l’orphelinat, mais avec mon chien ! Personne ne nous séparera jamais.
 

 
Plusieurs mois plus tard
Je suis allé de nouveau en famille d’accueil, chez les Thomson. Rex n’a pas posé de souci, ils ont un chien aussi, une sorte de croisement entre un labrador et un chow-chow. Il est noir avec une langue bleue, beurk, ce n’est pas beau ! Rex et Zeus, c’est son nom, s’entendent bien.
Éric et Maddie sont très gentils avec moi. C’est la première fois, après avoir passé neuf mois à l’orphelinat, que je suis dans une famille. M me  Constentin m’a expliqué que mon problème était Rex et mes cris quand je dors. Je fais des angoisses qui me réveillent presque toutes les nuits.
Ma nouvelle maman a trouvé une solution pour mes cauchemars, le soir, elle me donne un médicament. Bizarre d’en fournir à un enfant… Je n’ai peut-être que neuf ans, mais je sais que le petit bonbon blanc, rond et dégoûtant n’est pas une chique, comme me dit Éric. Mes cris étaient difficiles à gérer, c’est ce qu’ils ont expliqué à M. Elans, le directeur de l’école qui les a convoqués, car je suis fort somnolent le matin. Somnolent, je n’ai jamais entendu ce mot avant ça. M me  Constentin m’a appris que cela veut dire que je suis comme un mollusque en cours.
— Est-ce que les Thomson te donnent des médicaments ? me demande l’assistante sociale.
— Non, juste une petite chique le soir. Elle n’est pas très bonne, mais ce n’est pas un remède, dis-je en mentant. Je suis bien avec eux.
— Derek, ils ne peuvent pas te faire prendre des comprimés pour réussir à t’endormir. Je vais devoir faire un rapport.
— Non, je souhaite rester là. Rex et moi, nous sommes bien chez eux.
Une semaine plus tard, je suis à nouveau à l’orphelinat. Je passe mon temps à me rebeller, crier et frapper. J’en veux à M me  Constentin de m’avoir retiré de chez les Thomson, ils étaient mon nouveau foyer.
— Je vous déteste. À cause de vous, je n’ai plus de famille. Vous m’avez pris tout ce que j’avais. Vous êtes une méchante madame, m’égosillé-je contre elle à chacun de nos entretiens.
— Derek, j’étais obligée. Il te donnait un somnifère pour que tu dormes toute la nuit. Ils en avaient assez de t’entendre pleurer et crier à la suite de tes cauchemars. Ils t’aimaient bien, mais ce n’était pas légal de te droguer. Tu mérites de découvrir une famille qui saura réellement t’aimer et t’aider.
Au fond de moi, je pense qu’elle a parfaitement raison, mais je ne veux pas l’accepter. Chaque jour passé à l’orphelinat est difficile, même si j’ai des amis. Entre pupilles, nous nous soutenons. Pourtant, plusieurs de mes camarades ont trouvé un foyer, d’

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