Mais que fait Cupidon ?!

Florie Salmon

Description

La quarantaine approchant, Lillah a tout qui lui sourit: un boulot qu’elle adore, des parents aimants et une bande de joyeuses copines...

Tout, sauf l'AMOUR !

Seulement il semblerait que ce petit chérubin en couche culotte que tout le monde appelle communément Cupidon, ai balancé son dossier aux oubliettes !

Ses amies qui ont la fâcheuse habitude de vouloir à tout prix la caser, parviennent à lui faire signer un « pacte ».

Lillah devra assister à quatre rendez-vous organisés par leurs soins.

Entre catastrophes, espoirs et désillusions, le chemin menant vers l’amour s’avèrera plus que cahotique !

Alors où se trouve son prince ?

Cupidon va-t-il enfin venir à son secours ?

Sujets

• Romance
• Comédie romantique
• Toute la romance
• Frais
• Époque contemporaine
• Rencontre
• Romantique
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: editions-encre-de-lune
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782493316691
• Langue: Français

Extrait

Florie Salmon
 
 
 
 
MAIS QUE FAIT CUPIDON ?!
 
© 2022. ©Florie Salmon, Editions Encre de Lune. 
Tous droits réservés.  
 
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelques procédés que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
  
Crédit photo : ©canva.com
 
ISBN 978-2-493316-69-1
Editions Encre de Lune, 21, rue Gimbert, 35580 Guignen
Courriel : [e-mail] 
Site Internet : www.https://editionsencredelun.wixsite.com/website-1
 
Cet ouvrage est une fiction. Toute ressemblance avec des personnes ou des institutions existantes ou ayant existé serait totalement fortuite.
 
A mes enfants chéris, Léane et Soan,
A ma mère adorée Viviane
 
 
 
 
 
 
 
 
Chapitre 1

 
Ah l’amour ! Si facile à trouver pour certains et si difficile pour d’autres. Il existe sous tellement de formes : le passionnel, le platonique, le toxique, le non partagé et celui digne de contes de fées. Quant à moi, je recherche tout simplement l’exceptionnel, celui qui au premier coup d’œil vous fera savoir que c’est lui et pas un autre, celui qui vous transporte et vous soutient, peu importe la situation, celui qui ne vous abandonnera jamais ! C’est probablement ce qui explique la raison de mon célibat le jour de mes trente-huit ans ! Je suis kinésithérapeute à mon compte et j’adore mon métier, j’ai des parents en or et une bande de copines avec qui j’ai noué un lien très fort au fil des années. En bref, dans la vie tout me sourit excepté l’amour. Plus le temps passe, plus je me vois vieillir seule, l’horloge tourne et mon désir d’avoir un enfant s’effrite peu à peu, ce qui m’attriste réellement. Mais c’est plus fort que moi, je ne peux me résigner à une simple histoire d’amour banale.
Je veux du magique !
Je veux de l’extraordinaire !
Enfin, je le voulais, car la quarantaine approchant je n’en suis plus tout aussi certaine, peut-être devrais-je faire comme tout le monde, ravaler ma fierté et me trouver un homme convenable qui me rendrait sans doute heureuse sur le long terme.
Trêve de rêverie, il faut que je termine la décoration pour mon anniversaire. Perfectionniste dans l’âme, j’aime que tout soit parfait car chaque détail compte. Après avoir gonflé et accroché les ballons, préparé ce qui ornera la table, pousser les meubles de mon salon pour faire de la place, il est temps pour moi d’enfiler cette superbe robe dénichée quelques jours plus tôt. Dans ma salle de bain, je pose mon téléphone après avoir mis de la musique, histoire de me mettre dans l’ambiance. Cette robe me va à ravir et je me sens bien dedans. Elle est d’un beau rouge carmin et possède un sublime décolleté dans le dos. Je m’attelle ensuite à mes longs cheveux auburn, dois-je les lisser ou les boucler ? Après quelques minutes d’hésitation, j’opte pour des boucles. Bien évidemment, je me brûle une paire de fois les doigts avant que ce soit terminé, mais je suis plutôt satisfaite du résultat. Un soupçon de parfum et me voilà partie pour un ravalement de façade !
Croyez-moi, camoufler ces fichues rides prend du temps, ce que je peux les maudire ! Chaque jour à me rappeler que la vieillesse me guette.
Bon, attention, le moment le plus délicat, tracer un trait d’eye-liner ! Une inspiration de trop, un léger tremblement de la main et vous êtes bonne pour tout recommencer. Concentrée comme jamais, je trace le premier qui me semble parfait, c’est souvent le cas, le deuxième œil, lui n’a pas dit son dernier mot. J’entame le second lorsque la sonnerie de mon téléphone retentit ce qui me fait sursauter et me mettre la pointe du crayon dans l’œil.
 

—  Allô ?
—  Bonjour, ma chérie, joyeux anniversaire.
—  Merci maman, dis-je en pestant contre cette saleté de maquillage qui me brûle la rétine !
—  Tout va bien ? me demande-t-elle.
—  Oui, je suis en train de finir de me préparer. Papa et toi êtes sur la route ?
—  Oui, justement, je t’appelle à ce sujet, nous serons là d’ici une demi-heure.
—  Pas de soucis, je vous attends, faites attention sur la route.
—  Ne t’inquiète pas, tu connais ton père, une vraie limace ! Bisous ma chérie.
 
Aussitôt mon téléphone posé, je m’empresse de mettre de l’eau sur mon œil. Lorsque je me relève, une fois soulagée, j’admire le résultat. Je ressemble ni plus ni moins à un panda qui aurait pris trois grammes d’héroïne. Munie de lingettes démaquillantes, j’ôte tout puis recommence, mais cette fois, je me contente d’un fard à paupières qui fait ressortir mes iris verts. Je ne tiens pas à renouveler l’expérience.
Voilà, je suis parfaitement présentable pour mes invités, j’entends par-là mes parents et mes amies. De retour au salon, je le scrute minutieusement pour voir si j’ai oublié quelque chose, tout semble parfait alors, je file en cuisine. Au menu, rien de spectaculaire, j’ai prévu une bonne raclette comme on l’aime. L’automne est là, alors profitons-en, après tout nous n’avons qu’une vie ! Au diable les kilos ! Ceci dit, si quelques-uns voulaient bien me lâcher la grappe, je ne serais pas contre… Pendant que je m’acharne sur la présentation des plateaux de charcuterie, mes parents entrent.
 

—  Que tu es jolie ! me dit mon père adoré.
—  Je confirme, ajoute ma mère.
—  Vous n’êtes pas mal non plus. ris-je comme une petite fille.
 
Maman porte un pull gris souris pailleté avec un pantalon à pinces noir, quant à mon père, il est vêtu une fois de plus de cet ensemble élégant que j’adore, constitué d’une chemise blanche, d’un blazer et d’un pantalon noir. Ils restent coquets malgré leurs âges. Les filles arrivent à leur tour, depuis le temps que nous nous connaissons, elles font quasiment partie de la famille. Tatiana et Camille sont les premières à entrer, suivies de peu par Lisa et Amélia. Toutes sont accompagnées de leurs conjoints et enfants. Après avoir déposé l’apéro sur la table, les discussions s’engagent. Je me demande combien de temps je vais pouvoir profiter de ce repas sans qu’une des filles me pose la question fatidique.
 

—  Alors, tu en es où dans ta recherche amoureuse, ma fille ?
 
C’est parti !   Étonnamment,   c’est ma mère qui met le sujet sur le tapis.
 

—  Je ne cherche pas, maman, tu connais mon point de vue là-dessus.
—  Les filles, je compte sur vous pour lui trouver l’homme parfait. Je ne suis plus toute jeune, j’aimerais bien tant qu’à faire connaître la joie d’être grand-mère, ajoute-t-elle en souriant.
—  Vous pouvez compter sur nous Hélène ! s’empresse d’ajouter Tatiana, prenant sa requête au sérieux.
 
Je peux voir à son sourire machiavélique que ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde, malheureusement pour moi.
L’épisode des marieuses passé, nous nous régalons et nous passons une après-midi fort agréable. Lorsque j’ouvre mes cadeaux, il est déjà dix-huit heures. A yant décidé de clôturer cette journée par une soirée festive, les filles profitent du départ de mes parents pour aller se changer chez elles avant de me rejoindre.
 
Attablée au bar de la boîte de nuit du coin, en plein centre d’Arcachon, je les attends. Lisa arrive et s’assoit. Elle est toujours souriante, d’un dynamisme sans égal. Du haut de son mètre cinquante-cinq, elle croque la vie à pleines dents et rien ne peut l’arrêter. Secrétaire depuis bien trop longtemps, qu’elle soit au travail ou à l’extérieur, ses tenues sont toujours dans le même style classique, chemisier assorti d’une jupe droite arrivant au-dessus des genoux. Un genre vestimentaire à contrario de son tempérament, puisque Lisa est un peu notre « antidépresseur ».

Après un verre en sa compagnie, Camille nous rejoint. Sa chevelure mi-longue, rousse et bouclée tranche avec la couleur blanche de sa peau. Ses taches de rousseur et ses yeux vairons lui donnent un style bien à elle et un certain charme.
 

—  Un Malibu pomme s’il vous plaît, s’exclame-t-elle à bout de souffle.

Camille est maman de trois enfants, un boulot à temps plein ! Elle semble toujours être au bout du rouleau, malgré tout, son apparence reste parfaite, elle y met un point d’honneur.
Nous sommes en train de discuter lorsque tous les regards, autour de nous, se focalisent sur une personne au milieu de la piste.

—  Tatiana ! crions-nous ensemble.
 
Cela ne nous étonne pas, car elle serait prête à tout pour se faire remarquer et ce peu importe l’endroit, afin de satisfaire son ego. Elle aime plaire par-dessus tout, je pense que c’est même un besoin pour elle. Il faut dire que son physique facilite grandement les choses. Grande brune aux yeux vert bleu, elle est professeur de fitness, sa plastique en fait rêver plus d’uns et d’unes. Contente d’avoir suscité l’intérêt auprès de la gent masculine, elle revient s’asseoir avec nous.
 
Il ne manque plus qu’Amélia, nous avons pris l’habitude de ses retards répétitifs, d’ailleurs les rares fois où elle arrive à l’heure, c’est que quelque chose ne va pas. Son mari est un grand chirurgien de renom, elle n’a pas besoin de travailler. Nous l’envions toutes à chaque visite de sa superbe demeure. Elle n’en reste pas moins simple, aucune once de prétention dans son regard, son attitude ou encore dans ses paroles.
 

—  Alors, nous avons eu le temps de réfléchir ma chérie, me dit Tatiana.
—  Réfléchir à quoi ? dis-je.
—  Aux paroles de ta mère, nous sommes entièrement d’accord avec elle comme tu le sais.
—  Et ?
—  Et nous t’avons préparé rapidement un contrat, explique-t-elle.
—  Un contrat ? C’est quoi ce délire encore ?
—  Lillah, avec ta gueule d’ange, tu peux avoir n’importe qui, alors qu’attends-tu ? lance Camille.
—  Tu ne vas quand même pas laisser ton ex