Mariage sous un cyclone
228 pages
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Mariage sous un cyclone , livre ebook

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Description

Voici un roman écrit dans les années 1983 et 1984, puis resté dans un tiroir. Son récit a été amplifié ces dernières années. Une aventure romanesque, plaisante, sociable et drôle, sortant de l’ordinaire et de la grisaille. Ce roman vous donnera plein de vie et de vitalité.


Un correspondant âgé d’une quarantaine d’années vient de recevoir une carte postale de sa seule amie, d’une île lointaine, lui demandant s’il a déjà trouvé l’âme sœur. En retour, il lui fait part du fait qu’il la cherche toujours. Elle lui répond alors que toute la famille se réjouit de cette bonne nouvelle.


Il part rejoindre sa seule connaissance de l’île lointaine, alors qu'ils n’ont échangé que des cartes postales pendant plus de deux années. Après un long voyage en avion, il est devant elle.


En lui serrant la main, il dit : *Moi content toi. Nous voilà réunis."


Elle lui répond que c’est comme un rêve qui se concrétise et que toute la famille est dans le contentement de sa venue parmi eux.


Mais il devine déjà qu’elle veut partir avec lui en avion.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 mars 2022
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342360325
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Du même auteur
À la Société des Écrivains
2013 : Échec et mat en coke
2014 : Pensée pour soi-même
2015 : Valses de sable en coke
2018 : Alerte Zermatt en coke
2019 : Bienvenue en 2084
2020 : Des enfants placés, leurs avenirs sacrifiés
2020 : L’énigme du yacht en feu
Au Éditions Complicités
2018 : Eaux troubles en coke
Copyright













Cet ouvrage a été édité par la Société des Écrivains,
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 84 74 10 20 – Fax : 01 41 684 594
www.societedesecrivains.com
client@societedesecrivains.com

Tous droits réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-342-36031-8

© Société des Écrivains, 2022
Chapitre I Cartes postales
En ce début de l’année, le vicomte de Genève, André Laventure est dans son bureau. Il vient d’ouvrir un tiroir où sont entassés de nombreuses cartes postales provenant d’une île lointaine. Il prend dans sa main un paquet de cartes postales qu’il repose sur son bureau. Assis dans son fauteuil à roulettes, il ouvre le tiroir du bas et pose ses pieds dessus en s’allongeant au fond de son fauteuil. Mais, juste avant d’appuyer sa tête au dossier, il appelle la réception.
— Il demande à sa secrétaire de ne pas le déranger, de prendre note de tous les téléphones et d’informer qu’il rappellera après seize heures.  
— À votre service, Monsieur Laventure.
Après avoir posé le téléphone, il se cale dans son fauteuil. Devant lui, un paquet de cartes postales déployés sur son bureau. Il se met à les examiner les unes après les autres en les retournant pour lire les quelques mots sur chacune d’elles.
Il saisit les premières cartes postales en retournant le paquet. Dans tous les écrits de chaque carte, les phrases sont courtes. Elles indiquent presque toujours les mêmes mots : que toute la famille se réjouit d’avoir de ses nouvelles. Au bas de la carte postale, elle termine en disant : « *Moi bien compris, que toi beaucoup content moi*, Marie-Christine Espérance ». Sur une autre carte, il est écrit : « toute la famille t’envoie ses compliments ».
En retournant le paquet de carte, il découvre quelques mots qui révèlent que c’est sa grande sœur qui lit et écrit les cartes postales pour la Suisse. On s’assied dans la cour et après la lecture, je dicte à ma sœur les mots pour la réponse.
En saisissant la dernière carte postale qu’il vient de recevoir, il lit : « J’espère toi, toujours content moi. Mais, dans ta carte postale avec le jet d’eau de Genève, tu as écrit une seule phrase : « Il pleut, en attendant le soleil, je regarde le jet d’eau ». Au bas de la carte, les salutations. « *Moi content toi* ». André Laventure, vicomte de Genève. La moitié de la carte est vide. Il lit la suite : « toi vite fatigué. Toi pas beaucoup content moi. J’aimerais que tu m’écrives les souvenirs de ton enfance et ce qui m’intéresse le plus : as-tu trouvé l’âme-sœur ? J’attends ta réponse. Marie-Christine Espérance, mon surnom est *Fifi des îles*. Ecris-moi vite ! »
C’est toujours avec une carte postale qu’il répond à sa correspondante en indiquant qu’il cherche toujours l’âme-sœur. La réponse en retour est rapide : « Toi écris sur la promenade dans le parc au bord du lac. Après que ma grande sœur a lu ta carte postale. Nous ici, tous bien content toi. Je sais maintenant que toi beaucoup content moi. La carte postale avec la vue sur le lac et la ville de Genève est belle. On voit un gros bateau au port. Tu as écrit que tu cherches toujours l’âme-sœur. Nous ici, toute la famille se réjouit d’entendre tes bonnes nouvelles ».
La suite de la réponse du vicomte est simple : il annonce qu’il va venir en vacances à l’Île Maurice en automne. « Pour ce long voyage, j’apprends un nouveau langage, dont je connais une seule phrase que je t’écris à chaque fois : *Moi content toi*. Et en retour, tu m’indiques à peu près la même chose que tu es toujours content moi, en suivant mon langage que j’ai inventé et écrit dans toutes les cartes postales que je t’envoie ».
Au retour, la réponse sur le dos de la carte postale avec un paysage de canne à sucre. « Ta venue sera pour nous une grande bénédiction. On attend ton arrivée avec joie. J’ai dit à ma grande sœur d’écrire, que toi beaucoup content moi ».
Dans ses mains, il tient une autre carte postale, une superbe photo en couleurs du jardin de Pamplemousse avec ses nénuphars géants. Sur le dos, il est écrit ces mots : « moi remercier toi pour ta dernière carte postale avec le jet d’eau de Genève. Toute la famille te dit : Nous ici tous bien content toi. On espère te voir bientôt arriver. Au bas de la carte postale ces mots simples. Tous nos compliments. Marie-Christine Espérance, mon surnom est : *Fifi des îles* ».
Puis il examine d’autres cartes postales, dont les photos vont des paysages de verdure aux plages de sable fin à la terre de sept couleurs. Sans oublier, les pêcheurs tirant leurs filets dans de minuscules barques. Parfois, il s’arrête plus longuement sur certaines cartes, afin de mieux admirer les paysages de cette île lointaine. Il se met à rêver un peu en parcourant les cartes postales ensoleillées avec ses plages de sable fin entre la mer et une forêt d’arbres apportant de l’ombre aux vacanciers. Il passe en revue les cartes et s’arrête sur une désignant la terre de sept couleurs.
Il retourne et lit les messages indiquant au bas de chaque carte postale, avec toujours ses mêmes mots : « Toi content moi et juste à côté, Marie-Christine Espérance, mon surnom est : *Fifi des îles* ».
Après avoir longuement scruter le paquet de courrier reçu de sa correspondante d’une île lointaine depuis plus de deux années. Un échange de trois à quatre cartes postales chaque mois, dont il envoie une carte à chaque réponse avec quelques phrases en expliquant ses promenades dans les parcs à regarder les arbres, la verdure et le lac. Il explique le temps qu’il fait sur chaque carte postale, ce qui est encourageant, lorsqu’on ne sait que dire. Il écrit une à deux phrases sur la température : une fois, il fait froid et sur la carte suivante, il pleut ou il fait trop chaud. Il finit en marquant qu’il regarde souvent le jet d’eau de Genève, avec ses derniers mots : « A bientôt. *Moi content toi*. André Laventure, vicomte de Genève ». Il indique chaque fois son surnom : *Dédé l’aventurier*.
Au bout d’un moment, il s’endort sur son fauteuil en se posant la question : comment peut-il exister un endroit au monde où une seule parcelle de terre peut avoir sept couleurs différentes ?
Le vicomte de Genève, André Laventure est dans l’âge de la quarantaine. Il est de taille au-dessus de la moyenne, avec des cheveux gris-noirs. Il est très occupé par son travail. Il dirige ses trois firmes industrielles et ses deux banques. Il réalise souvent des journées de quinze à vingt heures de travail en continu. Son caractère et sa détermination de garder tous ses employés, malgré les difficultés financières de ses manufactures. C’est grâce au bénéfice de ses deux banques et parfois des arrangements financiers avec le chef des impôts qu’il n’a pas besoin de licencier son personnel.
Naturellement, ses subordonnés se font beaucoup de souci pour le vicomte de Genève qui est de nature, tellement humain, généreux et juste envers tous ses employés, y compris son personnel privé de sa somptueuse demeure. Les collaborateurs de tous les échelons encouragent le vicomte de Genève à se marier et surtout à avoir des enfants pour perpétuer l’héritage familial de ses trois établissements et de ses deux banques. Car, si les firmes tombent aux mains des actionnaires venant de l’étranger, ce sera fini du modèle familial du vicomte. Alors, les licenciements et peut-être la délocalisation d’une ou deux entreprises est possible. Pour cela, le personnel souhaite un mariage pour le vicomte qui vient de dépasser la quarantaine et surtout d’avoir des enfants.
Sa correspondante d’une île lointaine est âgée d’un peu plus de vingt-cinq ans. D’après la photo, elle est de corpulence moyenne avec des cheveux noirs, toujours bien coiffés. Dans ses habits de couleurs vives, tout comme les filles de l’île enchantée. Elle a toujours de bonnes manières, ressemblant fort à la noblesse du passé. Marie-Christine Espérance, dit *Fifi des îles*, est une charmante jeune fille, toujours souriante, obéissante, joyeuse, insouciante et heureuse de vivre dans le pays du soleil.
Soudain, à l’interphone, la voix de sa secrétaire lui rappelle qu’il est seize heures.
Le vicomte se réveille et demande qu’elle lui passe les communications par ordre d’importance, tout en se disant qu’il avait encore dormi une heure de trop.
— Je vous passe d’abord le directeur de notre banque pour l’important crédit sollicité pour la transformation de vos trois firmes de production. Il me dit que c’est urgent. Je vous passe la communication sur la ligne numéro deux.
— Allô, bonjour Monsieur Laventure. Je vous appelle pour vous demander votre accord pour le crédit de cent millions de francs, afin de rénover vos trois firmes de production. Cet argent doit venir de votre banque ou si vous préférez l’emprunter dans un autre établissement. J’attends votre décision, car vous êtes l’actionnaire principale de vos trois firmes. Je vous félicite d’en être le plus grand propriétaire. Monsieur Laventure, vous êtes un homme de grands biens.
— Je vous remercie pour tous ces mots si justes envers moi. Si tout va bien, je serais bientôt absent durant trois mois. J’ai le plaisir de vous offrir le poste de remplaçant à la tête de nos affaires durant mes longues vacances. Pour le crédit, nous allons d’abord demander dans plusieurs banques suisses. On attendra la réponse au retour de mes vacances.
— Je vous remercie vivement de votre générosité, Monsieur Laventure. Vous êtes jeune, dans la fleur de l’âge. Vous avez plus de quarante ans, profitiez de prendre de bonnes vacances. Je vous conseille les îles lointaines, c’est le meilleur des remèdes. Au retour, vous aurez des nouvelles idées et d

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