Mélodie Eternelle
317 pages
Français

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Mélodie Eternelle , livre ebook

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Description

Je m’appelle Elena Kartachov, je suis médecin comme je l’ai toujours rêvé. Je suis arrivée à Paris à mes dix-huit ans avec pour seul objectif : étudier. Mais la vie nous réservant souvent des surprises, la faculté m'a apporté bien plus qu'un diplôme: une rencontre qui allait changer le reste de mon existence. Et voilà pourquoi aujourd’hui, soir de la St Valentin, j’attends mon cher Sébastien. Un garçon qui était mon exact opposé, mais qui est pourtant devenu mon âme sœur. Comment cela est-il possible ? Laissez-moi vous conter cette histoire.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 octobre 2020
Nombre de lectures 22
EAN13 9782492504037
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Mélodie Eternelle
 
Par 
Lyly Ford
 
 
 
 
Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. 
 
 
 
 
 
 
Première édition – Disponible en numérique et papier.
ISBN : 9782492504037
Lyly_ford@hotmail.fr
 
 
 
 
Crédit Photo : © Depositphotos
Illustration : © Martine Provost
 
Droits d’auteur © 2019  Lyly Ford   
Tous droits réservés
INSPIRATION :
 
Patron, Maman, ce livre est en partie fait pour toi.
Je pense que tu te reconnaîtras dans certains passages même si l’histoire est une fiction.
Je t’aime fort et merci pour ton soutien dans cette nouvelle aventure que je démarre avec ma plume.
 
À vous qui découvrez, ou redécouvrez Mélodie Eternelle, je ne dirai qu’une chose : 
Mélodie ne se raconte pas, il se vit !
 
 
 
 
 
 
 
« La vie est un sommeil, l’amour en est le rêve et tu auras vécu, si tu as aimé. »
 
Alfred de Musset
 
Table des matières
 
Prologue  
Chapitre 1  
Chapitre 2  
Chapitre 3  
Chapitre 4  
Chapitre 5  
Chapitre 6  
Chapitre 7  
Chapitre 8  
Chapitre 9  
Chapitre 10  
Chapitre 11  
Chapitre 12  
Chapitre 13  
Chapitre 14  
Chapitre 15  
Chapitre 16  
Chapitre 17  
Chapitre 18  
Chapitre 19  
Chapitre 20  
Chapitre 2 1  
Chapitre 22  
Chapitre 23  
Chapitre 24  
Chapitre 25  
Chapitre 26  
Chapitre  27  
Chapitre 28  
Chapitre 29  
Épilogue  
 
 
Prologue
 
C’est un matin comme tous les autres pour moi, j’enfile ma blouse blanche et me rends dans la chambre de mes patients. Je suis médecin depuis maintenant deux ans dans cet hôpital. Je souris alors qu’une petite fille me demande mon stéthoscope, je le lui tends et l’observe. Mes yeux se voilent un bref instant pendant que je la vois échanger quelques paroles avec sa mère. Je quitte ensuite la pièce et continue mes visites pour le reste de la journée.
 
Il est bientôt dix-huit heures quand j’arrête mon travail. Pas d’opération aujourd’hui, juste des consultations. « Cela me change un peu de ne pas toujours avoir les mains dans les organes de quelqu’un. J’aime mon métier, je ne peux le nier. Pourtant, les destins parfois tragiques des patients peuvent être difficiles à gérer émotionnellement parlant. Alors, pour une fois, c’est agréable de finir la journée sans une intervention. Je savais dans quoi je m’engageais en choisissant ce métier, mais rien n’est jamais simple dans la vie.
— Déjà sur le départ ?
Je tourne la tête et croise le regard de mon collègue Tristan. Il est titulaire depuis une année et nous déjeunons parfois ensemble. Je lui adresse un large sourire en opinant du chef.
— Eh oui, je suis chanceuse ce soir, déclaré-je avec amusement.
Il sourit puis s’avance vers moi. Je détaille sa silhouette, il n’est pas rare que je fasse cela. Après tout il est plutôt bel homme. Brun, élancé, un teint mat et des yeux verts brillants. À côté de lui, j’ai l’air d’un cachet d’aspirine : j’ai la peau blanche, des cheveux blonds, toujours relevés en chignon et mes yeux de couleur marron sont communs.
— Je me disais que peut-être on aurait pu prendre un café, ce soir après mon service ?
Sa proposition me flatte pendant que j’aperçois des ballons rouges dans l’entrée du hall. 
Je soupire et secoue la tête.
— Désolée, Tristan, je suis prise ce soir.
Je lis la déception sur ses traits, mais il me sourit et me souhaite une bonne soirée.
Il s’apprête à quitter la pièce quand je m’adresse à lui :
— Une autre fois peut-être.
— Avec plaisir, Elena.
Cela fait bientôt six mois qu’il essaye le coup du café… Il est gentil, mais ce n’est pas mon type d’homme. Je me change puis fixe l’anneau à mon doigt, une simple bague avec une améthyste. Mon sourire se fige alors que je pense au seul homme que j’aime, Sébastien.
 
 
Dans le métro, je sors une petite carte de ma poche et relis le message pour la centième fois de la journée.
Lena,
Mets ta robe la plus sexy.
J’ai les crocs, alors rejoins-moi à 19h chez Fernando ! 
Amitiés, ma Valentine
Seb
Son mot me fait rire, ce petit côté présomptueux qu’il a toujours eu. Dire que moi, Elena Kartachov, j’en suis tombée amoureuse alors que rien ne nous prédestinait à être ensemble. Je repense à cette époque où Sébastien Dupuis n’avait rien de l’homme parfait à mes yeux…
Chapitre 1
 
Septembre 2010
 
Je fixe le grand bâtiment devant moi avec appréhension. Je viens  à peine de rentrer à Paris. Je repense à mes parents toujours en Angleterre, ils ont moyennement accepté ma décision de quitter le pays. J’ai toujours été à l’aise là-bas, mais j’avais envie de retrouver notre chère capitale et de devenir médecin dans cett e ville. J’ai eu mon bac à peine trois mois plus tôt et voilà que je franchis enfin les portes de l’école Paris Descartes, là où je vais passer mon P.A.C.E.S 1 . J’ai les mains moites en pénétrant da ns le hall. Je commence à chercher l’amphithéâtre sur le plan accroché au mur principal. Je suis bousculée plusieurs fois par des étudiants un peu pressés ou trop heureux de se retrouver. Je grimace même en voyant un couple échanger une embrassade fougueus e juste à côté de la liste qui m’intéresse, je n’ose pas les déranger. Soupirant, je tente tant bien que mal de lire le papier, ce qui est assez difficile car les cheveux de la fille masquent une partie du texte.  
— Hé, y a des chambres pour ça, les singes prépubères !
Le propriétaire de la voix qui s’est élevée a posé sa main juste à côté de ma tête et pousse sans ménagement le couple qui maugrée désormais dans son dos. Je tourne alors la tête et croise des yeux bleus. J’observe un instant le jeune homme face à moi : grand, élancé, avec une chevelure brune et quelques épis sur le haut du crâne.
— Alors, Boucles d’Or, tu ne voulais pas lire ?
Je cligne des yeux et me détourne, presque agacée par son comportement. J’entends son rire puis une autre personne lance d’un ton las :
— Sébastien, on n’a même pas commencé la journée et tu cherches déjà les ennuis ?
Ledit Sébastien s’éloigne du mur et j’ose glisser un regard derrière lui. Un garçon roux nous a rejoints. Ils font quasiment la même taille et je me sens minuscule à côté d’eux.
— Non, mais Miss Blondie a pas bougé son cul devant les deux excités du slip, alors je leur ai « gentiment » demandé de se tirer. Tu me connais pourtant, Paul.
Paul lève les yeux au ciel puis tourne son attention vers moi, et je réalise que j’ai écouté leur conversation. Grâce à une fille qui s’avance vers eux, je me faufile dans la masse et je disparais. Je n’ai pas envie d’affronter de nouveau ce Sébastien, il semble vulgaire. Comment ose-t-il me donner des surnoms ? On ne se connaît même pas !
 
Je finis par trouver l’amphithéâtre et entre avec quelques étudiants. Je cherche une place un peu en hauteur mais pas trop, sinon il faudra que je mette mes lunettes et j’ai horreur de ça… J’ai oublié mes lentilles ce matin dans la précipitation. Je commence à sortir mes affaires quand un bruit se fait entendre sur ma gauche et je déglutis.
— Tiens, mais c’est Blondie !
Je fais mine de ne pas entendre et espère qu’il va s’asseoir un peu plus haut.
— Seb, arrête de l’embêter !
Je lève les yeux et vois le dénommé Paul. Je lui adresse un bref sourire qu’il me rend. Il s’avance vers moi et tend la main.
— On ne s’est pas présentés. Moi, c’est Paul, et l’énergumène là-bas, c’est Sébastien !
Il s’esclaffe tandis que son ami lui fait un doigt d’honneur.
— Moi, c’est Elena, dis-je en serrant sa main.
Nos yeux se croisent et je me perds dans ses prunelles un instant avant que Sébastien s’installe à mes côtés. Je tourne la tête vers lui et lui lance un regard noir.
— Ah, vous êtes là !
Deux filles s’avancent alors vers les garçons. L’une a les cheveux bruns, coupés à la garçonne, alors que l’autre a de longues boucles châtaines et un regard pétillant qu’elle pose sur Sébastien.
— Il a déjà commencé à ennuyer du monde ? interroge le sosie d’ Emma W atson  avec agacement.  
— Pas exactement… Disons que je l’ai à l’œil, répond Paul, amusé.
— Et moi je t’emmerde, vieux, déclare Sébastien en lui lançant ma gomme au visage.
Son ami l’esquive sans problème et la deuxième fille la récupère au vol avant de me la redonner.
— T’en fais pas, on s’habitue à son comportement, m’assure-t-elle avec gentillesse.
Je ne sais pas si je vais m’habituer à ce Sébastien, par contre les autres me semblent plus sociables.
— Moi, c’est Tatiana.
— Elena, dis-je en reprenant mon bien avec le sourire.
— Et elle, c’est Marie ! ajoute-t-elle en montrant son amie debout à côté de Paul.
Elle m’adresse un signe de la main et j’incline la tête. Tatiana s’installe à ma droite, Paul et Marie se mettent à côté de Sébastien. Le professeur arrive et je commence avec enthousiasme à sortir mon stylo quand j’entends un bruit sourd à mes côtés. Je tourne la tête et écarquille les yeux, surprise.
— Réveillez-moi quand c’est l’heure du déjeuner.
Paul secoue la tête mi-amusé, mi-énervé alors que Marie ne tarde pas à le frapper avec des boulettes de papier. Sébastien change de position et nos yeux se croisent. Il m’adresse un clin d’œil avant de fermer les paupières. Je soupire et essaye de me concentrer. À peine une journée ici et je sens déjà que cette année va être plus difficile que je ne le pensais.
 
Chapitre 2
 
Aujourd’hui
 
Il est presque dix-neuf heures lorsq

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