Mémoires de petites salopes
124 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Mémoires de petites salopes , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
124 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Quel homme n’a pas rêvé un jour de connaître les pensées des femmes ? Il faut bien l’admettre, malgré toute leur bonne volonté, les désirs et les fantasmes féminins restent un mystère à leurs yeux.
Dans ce recueil de nouvelles, l’auteur voyage dans la tête de femmes, héroïnes libres, voire libertines, qui se laissent guider par la recherche du plaisir, sans tabou.
Chacune se donnera le droit de réaliser ses fantasmes au gré des rencontres, de faire de la jouissance une priorité, de saisir les occasions de se faire du bien lorsqu’elles se présentent.
Malgré les apparences, la domination masculine n’est peut-être qu’une illusion derrière laquelle les hommes seraient au service de la volupté féminine.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 janvier 2017
Nombre de lectures 6
EAN13 9782414017690
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-01767-6

© Edilivre, 2017
Préface
Quand Patrick m’a demandé d’écrire la préface de « Mémoire de petites salopes », j’ai été très fier pour plusieurs raisons :
Tout d’abord, ce que j’écris d’ habitude, seule ma chienne le lit, et même si elle remue la queue parfois, j’avoue me méfier de son avis.
Alors que Patrick me fasse confiance pour préfacer ses fallacieux récits me flatte autant que m’effraie au vu du respect réciproquement partagé.
Patrick est un ami, un vrai…
On s’est rencontré il y a 15 ans à « l’Escalier, établissement dans lequel je travaillais et où il en était le tombeur attitré de ces dames.
Rapidement devenu amis, j’ai vite découvert que sous ce bellâtre dévergondé se cachait un épicurien au grand cœur (bien fragile par ailleurs). Et que pour ces dames, s’il en avait une très grande envie, il en éprouvait surtout un profond et amoureux respect. On s’est perdu de vue pendant presque 10 ans et retrouvé comme si on ne s’était jamais quitté. Les gens vrais sont ainsi. Ces gens avec qui passer un moment devient une nuit. Ces gens qui nous font oublier le temps. Ce livre sur sa plus grande passion ne m’étonne donc pas vu la connaissance et la générosité du personnage.
Les femmes… Les femmes sont sa vie… Mais qui sont-elles ? Que se passe-t-il dans leur tête et leur culotte ? Comment fonctionnent ces belles ? Voilà bien des questions que chaque homme s’est posées, se pose et se posera. Dans ses pages, Patrick nous révèle les femmes tel un livre ouvert, comme seule une plume féminine aurait pu le faire.
De la naissance du désir, en passant par la découverte du plaisir, jusqu’à la plénitude du savoir jouir, ce livre nous fait découvrir certaines clefs du fonctionnement de ces chères dulcinées que nous aimons tant.
Mais ne soyons pas dupes, contrairement à l’homme chez qui il suffit souvent d’une clef pour tout visiter, chez la femme même si nous possédons un trousseau bien rempli, certaines portes resteront toujours dissimulées rendant illusoire une visite non guidée.
Je vous laisse profiter de la saveur de cette irrévérencieuse lecture si délicieusement imagée.
Bises à toutes les femmes et à mon ami.
Olivier Gintrand
Dépêche-toi d’être heureuse
Je crois, en fait, que l’amour du plaisir m’a pris dès la naissance ; avant peut être.
Aussi loin que je me souvienne, le plaisir sensuel m’a toujours obsédé ; enfant, je découvrais le plaisir du sucre fondant sur ma langue, l’acidité addictive d’un fruit trop vert qui me faisait grimacer de douce douleur où les glandes affolées et prises de court inondaient ma cavité buccale par un torrent de salive qui m’autorisait à y revenir ; la pétillante limonade glacée qui nous envahi la bouche comme une eau bouillonnante, froide et sucrée, qui explore chaque recoin, du palais à la langue, et vient se calmer dans les joues, avec la supportable et grisante douleur dans les dents qui ne tarderont pas à abandonner la sagesse…
Les plaisirs de la bouche d’abord, et la multitude de sensations sur la peau de tout le corps ; les effleurements d’un vent frais dans le dos, se tordant comme une anguille pour se frayer un passage par les bretelles de ma robe légère qui se gonfle comme la voile d’un Drakkar…
Et puis, sans trop savoir à quel moment, l’effleurement devient caresse. Le velours électrique du chat qui vient se frotter à mes chevilles un peu perdues, qui ne savent plus si elles doivent transmettre du plaisir, ou de l’agacement.
Les caresses d’une main sur ma peau, et de ma main sur une peau, sont les prémices de la volupté pure. Le plaisir sensuel débute par la peau ; une sensation prohibée très vite par les pudiques adultes, provoquant du coup, un sentiment de culpabilité, qui fera partie, inconsciemment, des ingrédients nécessaires au plaisir devenu sexuel on ne sait trop quand.
Si le sixième sens est un mythe, les cinq premiers restent un mystère. Si le sens du toucher peut transmettre le plaisir et la douleur, la vue l’effroi, l’ouïe la folie, le goût le dégoût, et l’odorat la nausée, le plus puissant reste ce dernier.
On peut revoir dans nos têtes, des images qui nous ont ravies ou traumatisées des années plus tôt, on peut ouvrir le tiroir d’une mélodie ou de mots qui ont fait mal, se souvenir d’une douleur physique, mais il est impossible de revivre un parfum par le souvenir, ce serait trop beau.
C’est en m’approchant de l’adolescence que je découvrais les sources inépuisables du plaisir sexuel.
Quand certains regards sur mon corps me brûlaient le ventre d’une vague de chaleur qui se faisait plus douce pour descendre dans mon minou encore glabre ; mon regard troublé par la beauté brutale des mains d’un homme, ou par son regard, et la vue d’une proéminence sur le pantalon, à l’entre jambes, qu’il essaie toujours de cacher, gêné de montrer cette faiblesse qu’il ne maîtrise pas… si les hommes savaient combien cette faiblesse nous excite… mais je crois que c’est mieux comme ça, pour nous les femmes ; on reste les maîtresses du jeu, pour un temps… A part le rouge d’excitation qui nous monte au visage, on peut cacher facilement notre trouble, plus facilement que les mecs en tous cas, à condition que les traîtres mamelons ne s’en mêlent pas… on peut toujours dire que c’est le froid, mais avec les bouffées de chaleur traduites sur le visage, ce n’est pas très crédible.
* * *
C’est à l’âge de quatorze ans que je décidais de me faire dépuceler. Pas grand-chose à dire sur cette formalité, un peu de plaisir, et un peu de douleur aussi, mes nombreuses séances masturbatoires s’étant contentées jusque-là des parties extérieures de mon minou… et puis, je voulais connaître la sensation d’être déflorée, ça faisait partie de la grande aventure, ça commençait par là ; je n’envoyais pas mes doigts au-delà de l’intérieur de mes lèvres.
Je savais déjà que la baise compterait beaucoup pour moi, que ce serait une première nature. Je voulais tout explorer. Toutes ces sensations, ces situations, me paraissaient inépuisables et je ne voulais pas en perdre une goutte.
Je passais près d’un an sans autre rapports qu’avec mes doigts, jusqu’à ce soir d’été sur la côte landaise où, en vacances avec mes parents, je me retrouvais avec un groupe de jeunes nouveaux amis, à la terrasse d’un café, dans un coin retiré peu éclairé, et, avec en bout de table, un vieux de dix-neuf ans qui m’avait tapé dans l’œil, par son air sûr de lui qui agaçait les filles mais les faisaient tomber quand même.
Je prétextais l’envie de me mettre en bout de table, à sa place, et lui demandais de me la céder.
Comme prévu, il me proposa de m’asseoir sur ses genoux.
Je portais une robe légère et m’étais noué un pull autour de la taille. Il y avait bien longtemps que je ne portais de culotte qu’à l’occasion de visites médicales, ne supportant aucune contrainte, sauf celle du soutien-gorge avec beaucoup de modération ; il faut dire qu’à l’âge de quatorze ans déjà, j’avais de gros seins, lourds et beaux, provoquant la convoitise de tous les mecs qui posaient les yeux dessus, encouragés à faire le tour, manière de voir si les rondeurs du devant tenaient la promesse de rondeurs du derrière…
Je posais donc mes fesses de négresse au plus près du ventre de mon hôte.
Quand je sentis qu’il essayait d’extraire de son bermuda sa grosse bite déjà émue par le contact du bas de mon dos, je me penchais en avant, m’accoudant à la table, pour lui faciliter la tâche. Elle était dressée vers le haut, et quand ma robe se mit à remonter à l’abri de mon pull, jusqu’à la taille, sa queue toute chaude, dure et moelleuse vint se caler entre mes fesses ; Ça a été ma première jouissance, comme toutes les premières, courte et intense. La situation m’excitait follement. Je sentais les battements de son cœur sur mon cul, et je n’avais plus qu’une envie, je voulais qu’il me la rentre ; c’était presque urgent.
Collée à mes fesses, sa queue dure comme du bois tendre ne pouvait pas se mettre en place ; il aurait fallu la plier ou la dégonfler. Magnanime, prétextant le besoin d’un briquet suffisamment loin de moi, je me levais légèrement pour faciliter la mise en place. Le glissement de sa verge humide sur ma raie fut un moment de bonheur pur ; il glissait lentement, merveilleusement, interminablement.
Le gland de mon partenaire stoppa son exploration quelques secondes, collé à mon petit trou, comme une menace enivrante, partagée de plaisir, et, ce que je n’avais encore jamais ressenti, la peur de m’abandonner ; je n’osais plus bouger, j’avais du mal à cacher mon trouble immense ; je ne contrôlais plus rien, je m’étais abandonnée depuis longtemps, mais ne le savais pas.
Mes jambes cessèrent de trembler quand sa queue reprit la route vers ma chatte. Je me contenterais bien du frottement sur mes lèvres, c’était déjà beaucoup, dans le contexte.
Quand je me redressais, le briquet à la main, pour me rasseoir, ce salaud avait dressé son pieu sur lequel je m’empalais, presque malgré moi. Je n’avais plus de force dans les jambes et la pénétration fut presque brutale mais ma chatte s’était préparée à l’assaut en s’inondant de cyprine et ce fut court mais intensément délicieux.
Je découvrais ce soir-là, une sensation aussi effrayante qu’excitante : La soumission.
N’en déplaise aux féministes pures et dures, castratrices et mal baisées, les hommes baisent les femmes, et les femmes se font baiser ; c’est comme ça, et jamais l’inverse.
Et n’en déplaise aux machos purs et durs, coqs imbéciles et prétentieux, la soumission de la femme n’est qu’imposture et manipulation. Non seulement nous aimons ça, mais c’est nous, les femmes, qui décidons tout. Il y a plusieurs façons de dire n

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents