Mes fantômes, ses démons

Charlie Dark

Description

Tyler, jeune médium parcourant le monde pour débarrasser ses clients de leurs fantômes, ou esprits frappeurs, n’a pas demandé à avoir ce don un peu trop envahissant. S’il ne voyait pas des morts constamment, tout serait parfaitement normal dans sa vie jusqu’au soir où Asriel, un Ange, lui demande son aide.

Ty n’a pas le temps de trop réfléchir qu’il se retrouve plongé à la suite de l’Ange dans une quête à travers le monde, poursuivi par des Démons et un contre-la-montre infernal ! Le jeune médium devra utiliser ses talents pour aider l’impressionnant Asriel dans sa quête et essuyer plusieurs rencontres malencontreuses. Entre l’humain et l’Ange, la communication n’est pas facile et se faire confiance dans de telles circonstances relève du miracle, pourtant...

Ty commence à s’attacher à Asriel, peut-être en est-il de même pour l’Ange ?

Sujets

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• Fiction
• Paranormal
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 13 octobre 2022
• Nombre de lectures: 15
• EAN13: 9782384402519
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Mes fantômes, ses démons
Copyright de l’édition © 2022 Juno Publishing
© 2022 Charlie Dark
Relecture et correction par Sandrine Joubert, VMC, Agathe P.
 
Conception graphique : © LJ Designs
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-251-9
Première édition : octobre 2022
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Je dédicace ce livre à mon père que j’aime et qui possède un humour étrange, consistant entre autres, à toujours plaisanter sur le nombre de mes fautes d’orthographe, mais comme il ne me lit pas, est-ce que vous pourriez lui dire que ce livre est pour lui ?
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Merci à celle qui m’inspire des histoires à n’en plus finir : ma femme. C’est avec elle que je vis mes plus belles aventures et c’est aussi avec elle que j’aime imaginer mes histoires. Parfois, elle me parle et je ne réponds pas, car je suis perdue dans mes pensées, à créer des scènes, elle me trouve quelquefois « silencieuse » et si vous me connaissez, ce n’est pas normal ah ah, mais je prépare dans ma tête mes romances… Bref pour cette histoire-là, j’ai souvent été dans la lune, aussi je tiens à te remercier mon amour pour avoir et être toujours aussi patiente avec moi. Je t’aime comme tu ne peux même pas l’imaginer et, chaque histoire que j’écris, c’est un peu de nous dont je parle.
Merci à mes ami. e. s d’être là pour moi, toujours, et vous comptez pour moi, car vous êtes dans ma vie, mais aussi dans mes histoires <3 Coco, JS, Juju, Alex, My, Tutur #Nana… (oui, j’aime les surnoms ah ah)
Merci à la Famille Juno sans qui j’écrirais probablement pour mon unique plaisir, merci de croire en moi à chacune de mes nouvelles histoires, merci de me laisser aussi libre et d’être merveilleusement à l’écoute.
Je ne pouvais pas rêver une meilleure Team pour faire vivre mes histoires, merci, vous embellissez mon quotidien et chacune d’entre vous est une véritable Perle.
Merci à vous qui me lisez, que ce soit le premier roman que vous découvriez de moi ou le dernier, merci, parce que sans vos retours, vos passions, vos mots, j’avancerais à l’aveugle. Merci d’être toujours si accueillant. e. s pour chacune de mes sorties. Avec vous, je suis épaulée et j’espère que vous aimerez cette nouvelle histoire autant que les précédentes.
N’hésitez pas à venir discuter avec moi sur mes réseaux Instagram, FB, ou Tik Tok, j’en serais toujours ravie !
Merci d’avoir lu ces remerciements ah ah, ils étaient longs. :-P
Pour finir, merci à la lumière de ma vie, notre fils : Elliott.
Je t’aime, mon trésor, ne doute jamais de qui tu es, ni de ce que tu peux apporter au monde.
 

 
 

 
 
 

 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
— Je ne la sens pas cette affaire, dis-je en refermant mon blouson jusqu’au col.
— Tu dis ça chaque fois, tempère Tammy avec son éternel sourire enthousiaste aux lèvres.
— Oui, bah, la plupart du temps, j’ai raison, maugréé-je un peu plus en claquant la portière de la voiture de location.
— Non, regarde, la dernière fois, tout s’est passé comme sur des roulettes !
Je jette un regard rempli de mépris à ma sœur, qui éclate de rire.
— Oh oui, merveilleux , dis-je avec l’accent pointu de la grand-mère qui nous avait fait venir jusqu’en Australie pour ce qui s’était avéré être des rats dans le plafond.
Tammy secoue la tête, ses cheveux bruns, lissés, se balancent autour de ses épaules, alors qu’un crachin nous souhaite la bienvenue.
— Bienvenue en Écosse, pesté-je un peu plus alors que je retire du coffre nos sacs de voyage.
Tammy récupère sa petite valise rose pâle, assortie à son trench-coat et ses bottes. Parfois, elle pousse le délire des couleurs trop loin.
— Je vais à la réception, je m’occupe des clés, tu n’as qu’à aller te prendre un verre au bar.
— On a qu’à faire ça, grommelé-je, pas mécontent d’en avoir terminé avec ce voyage interminable.
L’hôtel que Théo nous a réservé se situe à Banchory à quelques minutes seulement de mon nouveau travail. En voyant l’édifice ancien qui a été refait à neuf et qui abrite désormais le fier hôtel de Douglas Arm , je pile net. Tammy fait une grimace.
— Merde, dit-elle traduisant mes pensées en mot.
— Théo abuse ! Elle sait qu’on ne veut que du moderne !
— Elle n’a pas dû trouver mieux dans un délai si court.
— C’est pas ma putain de journée, dis-je en continuant d’avancer alors que le crachin se transforme en pluie plus dense.
En pénétrant dans le hall, je m’ébroue, laissant quelques gouttes d’eau tomber sur le sol moquetté de rouge. Je garde mon regard rivé sur mes chaussures trempées.
— Le bar est où ? demandé-je à Tammy qui me répond immédiatement à « droite ».
Je grogne, puis je prends le chemin indiqué. Je descends trois marches toujours recouvertes de moquette et continue mon chemin par un couloir, avant de déboucher sur une salle ouverte. Je ne m’extasie pas sur la beauté des lieux ni sur la décoration exquise, non, je marche en regardant le sol. C’est plus sûr !
Au moins, il fait chaud !
Je repère le bar, taillé dans un bois de chêne, verni avec amour et disposant d’une belle collection d’alcool.
Je lâche mon sac de voyage à mes pieds et je grimpe sur un beau tabouret de bar, un qui possède quatre pieds et qui ne tourne pas. Oui, ici, il y a du standing.
Je fais signe à une barmaid, qui s’approche rapidement. Elle porte un uniforme qui colle à ses formes généreuses. Elle est jolie.
— Votre meilleur alcool, demandé-je après les politesses d’usages.
— Oh, vous êtes Américain, note-t-elle avec un intérêt dans la voix.
— On ne peut rien vous cacher, dis-je avec un sourire affable, avant de replonger mon nez vers le bois du comptoir.
— Timide ? s’enquiert-elle tout en s’éloignant pour préparer ma commande.
Je sais ce qu’elle voit de moi : un bel étranger. Cheveux châtain, yeux noisette, fin, musclé, grand… J’aurais presque l’air parfait, mais je trouve mon nez trop pointu, ma bouche d’une teinte trop foncée et ce grain de beauté, sous mon œil droit, attire trop les regards.
— Fatigué, répondis-je pour couper court et pour bien montrer que je ne veux pas engager la conversation, je sors mon portable et commence à rédiger un texto.
Rapidement, elle me sert un scotch issu d’une « grande maison du coin », enfin c’est ce qu’elle prétend. Je la remercie de façon expéditive et lui dis de mettre ma note sur la réservation au nom d’Estabrook. Elle s’éloigne et va s’occuper d’autres clients qui sont certainement plus enclins à discuter avec elle que moi.
Après une gorgée de ce très bon whisky, je poursuis mon SMS à l’attention de Théo.
Ma chère sœur,
Je te « remercie » pour cet hôtel !
On est bien arrivés, le temps est radieux !
PS : VA TE FAIRE FOUTRE !
Au vu de l’heure, je suppose que je n’aurais pas une réponse immédiate. Tant mieux, j’ai tout, sauf envie de me prendre la tête avec ma sœur !
— J’ai parlé au réceptionniste, dit Tammy en s’installant à ma gauche sur un autre tabouret. Il travaille ici depuis trente ans et il a été catégorique : pas de fantômes, pas d’apparitions, jamais les clients ne se sont plaints de quoi que ce soit d’anormal.
Je grommelle, loin d’être convaincu.
— Il n’est là que depuis trente ans, objecté-je en continuant de fixer mon portable.
— Mais si on ne lui a jamais rapporté le moindre fait étrange, dit Tammy d’une voix douce et encourageante comme si elle voulait pousser un bébé à apprendre à nager. Tu ne vas pas passer ton séjour ici à fixer tes chaussettes !
— Si j’en ai envie, rétorqué-je avant de prendre une nouvelle gorgée de ce qui vient de devenir ma boisson préférée sur Terre.
— Oh, allez, Ty, lève le nez ! C’est pénible pour moi de parler à un type qui ne me regarde pas.
Je soupire lourdement, pour que ma frangine comprenne bien à quel point cela me coûte de me redresser, mais je m’exécute. Tammy sourit comme si elle avait remporté le Super Bow