Mission 7 : Quand l'amour surprend

Christi Snow, Christelle S.

Description

Élevé dans un foyer religieux, être gay n’a jamais été une possibilité pour Steven, mais lorsqu’une blessure l’a rendu invalide, il a dû faire face aux pulsions qu’il a pu ignorer durant les trente-huit dernières années de sa vie...

Perdu...

Il y a trois mois, la vie du major Steven Hardesty était à la limite de la perfection. Aujourd’hui, il tente de se remettre d’une blessure qui aurait pu être mortelle et d’une perte sentimentale dévastatrice, tout en essayant de savoir ce qu’il fera après avoir quitté l’armée de l’air.

Seul...

Billy Starr n’avait jamais prévu de diriger seul le ranch familial. Il était censé le faire avec sa sœur, Whitney. Mais quand elle est morte dans un accident, sa vie a basculé dans le désespoir et l’alcool.

La guérison...

Steven et Billy étaient amis. Billy a offert le ranch comme un refuge, un endroit où Steven pourrait se ressourcer, mais à mesure que leur amitié s’approfondit, d’autres sentiments apparaissent. Est-il possible qu’une histoire d’amour entre eux puisse les guérir tous les deux ? Ou les briser encore plus ?

Sujets

• Suspenso
• Romance
• Suspense
• Gay
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 26
• EAN13: 9782382280775
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Quand l’amour surprend
Copyright de l’édition française © 2021 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2018 Christi Snow
Titre original : When love surprises
© 2018 Christi Snow
Traduit de l’anglais par Christelle S.
Relecture et correction par Miss Rose, Agathe P., Miss Relect Addict
 
Conception graphique : © Lucile Kos
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
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ISBN : 978-2-38228-077-5
Première édition française : mai 2021
Première édition : septembre 2018
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le bonheur est une forme de courage .
George Holbrook Jackson
 
 
Mission 7 :
Quand l’amour surprend
Quand la mission se termine
 

 
Christi snow
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
La panique comprimait la poitrine de Steven. Il ne pouvait pas respirer. Il ne pouvait pas bouger. Il allait suffoquer.
— Accroche-toi, mon grand. De l’aide arrive, tu dois te calmer.
Des mains le maintenaient couché. L’homme à la voix gentille ne comprenait-il pas ? Steven allait mourir sans air.
Il arcbouta son dos, et une douleur aveuglante et fulgurante traversa son thorax.
— Du calme. Écoute-moi, Steven. C’est Billy. Tu me connais. Quelqu’un t’a tiré dessus. Je sais que ça doit faire un mal de chien et que tu as peur, mais plus tu te débattras, pire ce sera. Concentre-toi sur ma voix. Tu as un tube dans la gorge. C’est ce qui te fait peur, mais fais confiance à la machine. Détends-toi et tu réaliseras qu’elle fait tout le travail pour toi.
Steven essaya. Il essaya de stopper la panique. Il essaya de dompter son corps en révolte. Il essaya d’écouter la voix qui l’apaisait.
— C’est ça. Tu te débrouilles bien. Tu as compris.
Ce fut silencieux pendant un moment alors que le poids qui le maintenait allongé se soulevait.
Une main calleuse caressa son visage, le calmant. Il tenta d’ouvrir les yeux. Il avait besoin de savoir ce qui se passait, mais avec la douleur et la faiblesse de son corps…
— Où diable est cette infirmière ? demanda l’homme. À quoi servent toutes ces alarmes si personne ne vient les vérifier ?
Il prit soudainement conscience qu’il connaissait cette voix. Billy .
Oui, il connaissait cette voix. Elle était agréable. Il se laissa bercer par le son, et il se détendit, laissant le noir d’encre l’aspirer à nouveau.
 
 
Plus tard, quand Steven se réveilla, ce ne fut heureusement pas avec la panique aveugle qu’il avait connue auparavant. Non, cette fois il pouvait respirer… en quelque sorte, mais bon sang, ça faisait mal. Il gémit.
Quelqu’un attrapa sa main.
— Hé.
Billy.
— Bonjour, rayon de soleil. Tu vas ouvrir ces beaux yeux dorés aujourd’hui ? J’aimerais vraiment les voir.
Billy pensait que ses yeux étaient beaux ? C’était… plaisant.
Pour l’instant, rien n’avait de sens ou ne semblait correct, mais la présence de Billy, qui l’exhortait doucement à se réveiller, était tellement plus agréable que tout autre moment dont il pouvait vaguement se souvenir.
Lentement, Steven ouvrit les yeux et fut choqué par l’apparence ravagée de Billy. Des cercles noirs avaient creusé des trous sous ses yeux et il avait plusieurs jours de barbe noire sur le visage, bien plus que sa barbe habituelle d’un seul jour.
Steven essaya de lever un bras pour toucher le visage de Billy et une douleur transperça son flanc. Il ferma les yeux avec un sifflement et se figea. Tous les muscles de son corps se crispèrent en réponse à la douleur, ce qui ne fit que l’empirer.
Billy pressa son autre épaule.
— D’accord. Du calme, dit-il d’une voix douce et apaisante. Je viens d’appeler l’infirmière, donc dans une minute, elle sera là. Elle va probablement te donner d’autres médicaments contre la douleur. Bon sang, essaie de te détendre, d’accord Steven ? Tu vas t’en sortir. J’imagine que ça fait un mal de chien en ce moment, mais tu es vivant et réveillé, donc c’est une bonne chose.
— Je ne sais… pas, siffla Steven entre ses dents. Pour l’instant… je pense que m’évanouir… encore… ça sonne bien.
Pourquoi ne pouvait-il pas prendre une profonde respiration, et pourquoi avait-il l’impression de respirer dans le feu de l’enfer quand il essayait ?
— Que… s’est-il passé ?
— On t’a tiré dessus. Dans mon ranch. Tu t’en souviens ?
Billy passa ses doigts dans les cheveux courts de Steven.
— Non…
Quelque chose au bord de son esprit lui semblait familier, mais pour l’instant, la main dans ses cheveux était tout ce sur quoi il voulait se concentrer.
— Ça fait du bien…
Le toucher de Billy le focalisait sur un autre endroit de son corps, un endroit qui ne lui faisait pas mal.
— Ne t’arrête pas… s’il te plaît.
Billy rit, un petit ricanement superficiel.
— Heureux d’aider.
La douleur avait suffisamment diminué pour que Steven puisse ouvrir les yeux.
Billy était vraiment proche de lui, ces yeux verts flamboyant d’une émotion que Steven ne pouvait pas, ne voulait pas placer.
Pas maintenant.
Maintenant, il avait seulement besoin que Billy continue à faire ce qu’il faisait et le distraie de l’ennemi que son corps semblait être devenu.
Lentement, il fit le point sur toute sa douleur. Sa poitrine brûlait, et d’après ce qu’il pouvait voir, il avait plusieurs machines branchées sur lui. Sa gorge était douloureuse, mais il se rappelait le tube à son réveil. Il tourna un regard interrogateur vers Billy, et celui-ci comprit l’allusion, ce qui fut un énorme soulagement puisque l’énergie de Steven s’épuisait rapidement.
— Tu as reçu une balle dans la poitrine. La balle a traversé ta cage thoracique, transpercé ton poumon droit, puis ton dos avant de toucher Felicia.
Felicia était son ex, jusqu’à ce qu’elle retombe amoureuse de son premier amour, ce qui aurait dû l’ennuyer plus que cela puisqu’il avait prévu de