Nate

Christa Tomlinson, B.A. Pinto

Description

Pourquoi les Bad Boys vous font-ils vous sentir si bien ?

Nous en avons tous fait l’expérience. Le Bad Boy. Le beau sportif avec un corps dur et une barbe de trois jours parfaite. L’homme confiant qui est trop beau et sexy pour son propre bien.

Pour Kevin Roberts, cet homme est Nate McKinney. Ils se sont rencontrés lorsque Kevin s’est inscrit dans le club de sports de Nate. Ce dernier a exprimé son intérêt pour Kevin, mais le geek timide ne croit pas que le propriétaire sexy de la salle de gym puisse être attiré par un homme comme lui. Nate devra faire preuve de beaucoup de persuasion afin de montrer à Kevin que les geeks sont exactement son genre.

Kevin succombera-t-il à la séduction de Nate ? Ou ses insécurités l’empêcheront-elles de ressentir la force de la passion que Nate désespère lui montrer ?

Sujets

• Romance
• Toute la romance
• LGBTQ+
• Gay
• LGBT
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 07 septembre 2017
• Nombre de lectures: 6
• EAN13: 9782376761808
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
19 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, 92100 Boulogne-Billancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Nate
Copyright de l’édition française © 2017 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2014 Christa Tomlinson
Titre original : Nate
© 2014 Christa Tomlinson
Traduit de l’anglais par B.A. Pinto
Relecture française par Valérie Dubar et Jade Baiser
 
Conception graphique : © Jay Aheer
Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-180-8
Première édition française : septembre 2017
Première édition : novembre 2014
 
Édité en France métropolitaine
 
 
 
 
 
Table des matières
Avertissements
Remerciements
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Cet ebook contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
Remerciements
 
 
J’aimerais remercier Amanda et Athena, mes bêta lectrices. Merci mesdames pour vos yeux tranchants ! Et un remerciement très spécial à Jay Aheer pour les couvertures magnifiques qu’elle a créées pour la série des Mauvais garçons. Je n’arrête pas de les regarder ! Et un grand merci à mes lecteurs, merci pour votre soutien !
 
 
 
 
 
Nate
Les mauvais garçons ont aussi besoin d’amour – Tome 2

Christa Tomlinson

 
Prologue
 
 
 
 
— Alors, que t’arrive-t-il, Nate ?
Nate s’adossa à sa chaise de terrasse. Ses deux amis et lui, Max et Gage, étaient assis près de sa piscine de forme libre.
— Ça m’ennuie.
— Qu’est-ce qui t’ennuie ? demanda Max.
Nate but une gorgée de bière.
— Je ne sais pas. Tout.
Gage souffla, incrédule.
— Tu ne peux pas t’ennuyer au boulot, tu diriges trois putains de salles de sport.
— Oui, mais c’est la routine maintenant. Il n’y a pas de défi. Je compte ouvrir des salles dans d’autres villes, ça aidera peut-être. Mais j’ai quand même l’impression, je ne sais pas… de m’ennuyer. J’ai toute cette agressivité en moi et plus nulle part où la rediriger.
Max gronda de sa voix grave.
— Tu n’as pas l’intention de te remettre à te battre, n’est-ce pas ?
— Nan. Je suis arrivé jusqu’ici sans blessures trop graves. Je ne suis pas près de prendre le risque de retomber dans les combats clandestins aujourd’hui.
— Oui, et tu n’as pas envie de risquer le joli visage qui t’attire toute cette attention.
Nate rit avec ses amis. Mais une fois son calme retrouvé, il avoua :
— En fait, je ne reçois plus trop d’attention ces derniers temps, ou je suppose que je devrais plutôt dire que je ne fais plus attention à l’attention. Je n’ai pas eu de rancards et je n’ai pas couché avec quelqu’un depuis trois mois.
Gage s’étrangla avec sa bière en entendant cette déclaration. Nate leva les yeux au ciel pendant que Max tapait leur ami dans le dos.
Une fois que Gage eut repris son souffle, il demanda :
— Quoi ? Trois mois ! Mais bordel, pourquoi ?
— Parce que j’en ai marre de m’envoyer en l’air avec le même type de gars. Cheveux parfaits, muscles parfaits, vêtements parfaits. Et tout doux, tout épilé. Jambes épilées, sourcils, même leurs foutues couilles sont lisses. C’est comme coucher avec un mannequin en plastique.
Gage s’étrangla une fois de plus avec sa bière et cette fois-ci, même Max éclata de rire.
— Il se trouve que moi, j’aime mon joli garçon tout lisse et tout doux.
Gage plissa le front en triturant l’étiquette de sa bouteille.
— Même s’il n’est pas vraiment à moi en ce moment.
Gage sortait avec un homme nommé Joseph. Ou, plutôt, il était sorti avec lui. Joseph l’avait quitté en surprenant Gage en train d’embrasser une fille à la fête du Quatre juillet de Nate, quelques semaines auparavant.
— Joseph n’est pas le type de gars dont je parle. Il n’est pas prétentieux et surfait. Mais ces derniers temps, tous ceux que je rencontre sont comme ça. Et bizarrement, toutes les nuits se terminent avec une demande timorée pour une carte de membre gratuite dans l’une de mes salles de sport.
— Arrête de ramasser des hommes en boîte, idiot.
Nate fixa son ami, les yeux plissés.
— Nous n’avons pas tous la chance de voir débarquer des gars célibataires et sexy sur une moto dans nos boutiques.
Il salua Max avec sa bière.
— Ou des filles célibataires et sexy voulant se faire tatouer.
Max lui rendit son salut, mais ne dit rien. C’était normal. Des trois amis, Max était le plus silencieux.
Gage concéda ce point avec un hochement de tête pour Nate.
— C’est vrai. Mais sérieusement. Ne va pas en boîte si tu veux rencontrer quelqu’un de différent.
— Il a raison, dit Max. On dit bien que la folie, c’est de faire encore et encore la même chose en s’attendant à un résultat différent. Crois-moi, ces conneries, c’est vrai.
Nate fixa la piscine, regardant les lumières colorées passer du bleu au violet puis au rouge, sous l’eau. Ses amis avaient raison. S’il voulait du changement, il allait devoir essayer quelque chose de nouveau .
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Un mois plus tard
Kevin essaya de rester détendu alors que l’aiguille plongeait de façon répétée sous sa peau. Il savait que s’il se crispait, il aurait encore plus mal. Pour oublier la douleur vive, IL se concentra sur le poster encadré devant lui. On y voyait une fille, nue au-dessus de la ceinture, la peau couverte de tatouages à l’encre brillante. Elle n’était pas du tout son genre, mais il admira la photo. Les tatouages sur la femme étaient travaillés et les couleurs, profondes. Chaque trait était marqué, les lettres s’enroulaient avec élégance. C’était le travail de Max, celui qui le tatouait en ce moment même. Max ne s’occupait pas de cette boutique depuis longtemps, mais elle était déjà réputée comme l’une des meilleures de Houston. Kevin avait fait des recherches le jour où il avait décidé de se faire tatouer. Lorsqu’il avait choisi Max, la première fois, il avait dû attendre trois mois pour un rendez-vous. Cela en valait la peine. Max travaillait sur une composition pour lui depuis deux ans et aujourd’hui, c’était le dernier rendez-vous.
Il eut droit à une petite pause lorsque Max se tourna pour changer de couleur. Bien qu’il ait toujours l’impression de tricher en le faisant, comme s’il ouvrait un cadeau avant Noël, il jeta un coup d’œil à sa poitrine. Il ne voyait pas grand-chose comme ça, seulement que le jaune et le bleu de la tenue de la silhouette ressortait clairement sur le marron clair de sa peau. Max se retourna, le dermographe à la main.
— Dernière ligne droite. Il ne me reste plus qu’à terminer les ombres. Prêt ?
Kevin inspira profondément et acquiesça.
— Prêt.
Environ quarante minutes plus tard, la machine s’arrêta enfin. Kevin ne bougea pas pendant quelques instants, le temps que Max essuie le surplus d’encre et les petites marques de sang. Max retira ses gants dans un claquement et inspecta son travail avec un grand sourire.
— C’est bien réussi. Va te regarder.
Kevin se leva et se tourna vers le miroir en pieds sur le mur au fond de l’espace de travail de Max.
— Waouh. C’est carrément mieux que bien réussi. C’est génial. Totalement génial.
Remontant ses deux bras et traversant sa poitrine, se trouvaient les personnages de son comics préféré, les X-men. Les héros de Xavier et les acolytes de Magneto plongeaient et se battaient dans un tourbillon de couleurs, d’éclairs et ondes optiques rouges. Wolverine et Dents-de-Sabre avaient l’honneur de trôner au centre et de s’affronter sur sa poitrine. Wolverine était en train de gagner, évidemment. Kevin sourit, une main au-dessus de la dernière partie sur son torse que Max venait de finir aujourd’hui.
— Ton travail est exceptionnel, Max. Je le pense vraiment.
Il rit un peu.
— Maintenant, je n’ai plus qu’à trouver le courage de le montrer.
Max lui fit signe de revenir pour qu’il puisse recouvrir le travail encore tout frais avec du plastique noir. Il ne pourrait l’enlever que dans quelques heures.
— Hé, mon vieux. Cacher ton œuvre, c’est bien joli. Mais un travail aussi impressionnant doit être montré au monde.
Kevin rit et Max lui tendit une carte sur les soins post-tatouages. Ils savaient tous les deux que, depuis le temps, Kevin savait comment s’occuper d’un tatouage frais, mais Max tenait toujours à s’assurer que ses clients reçoivent le meilleur service possible.
— Je le ferai. Il faut juste que je retrouve la forme d’abord. Rester assis derrière un bureau toute la journée ne m’aide pas vraiment à me muscler.
Kevin suivit Max hors de la pièce