Ne pas tomber pour la bad girl

Holly Renee, Claire O'Malley

Description

Rien de bon ne vint d’avoir écouté mon cœur.

Il était négligent et irrationnel, et s’investissait beaucoup trop lorsque je lisais un roman d’amour.

Donc je l’ai mis sous clé.

Je n’avais que quelques règles et je les respectais. Je DEVAIS les respecter.

1. Ne jamais m’attacher.

2. Partir avant que les sentiments naissent.

3. Quoiqu’il arrive, en aucune circonstance, ne jamais tomber amoureuse.

Lui aussi était un playboy qui suivait les mêmes règles. Ensemble, ce que nous partagions était fun, c’était chaud, et c’était temporaire. Jusqu’à ce qu’il fasse tout foirer.

Nous n’étions pas destinés à finir ensemble. Mais plus j’essayais de le repousser, plus il tombait pour mes airs de bad girl.

Sujets

• Fantastique
• Dark Fantasy
• Romance
• Romance contemporaine
• Toute la romance
• Époque contemporaine
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 98
• EAN13: 9782382281574
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Ne pas tomber pour la Bad Girl
Copyright de l’édition française © 2021 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2018 Holly Renee
Titre original : Where Bad Girls Go to Fall
© 2018 Holly Renee
Traduit de l’anglais par Claire O’Malley
Relecture et correction par Agathe P, Miss Salisbury
 
Conception graphique : © Tanya pour More Than Words Graphics Designs
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l'ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38228-157-4
Première édition française : septembre 2021
Première édition : mars 2018
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
Ne pas tomber pour la bad girl
Good Girl #1
 

 
Holly Renee
 

 
Chapitre 1
 
STACI
 
 
Je n’avais jamais réellement fait attention à ce que les gens pouvaient bien penser de moi.
Est-ce que je jurais trop ? Bordel, oui !
Est-ce que j’avais trop de tatouages ? Cela dépendait de vos préférences concernant le ratio peau/encre.
Est-ce que mes parties intimes étaient percées ? Seulement les jours où le mot Orgasme comptait un M.
J’avais toujours été cette fille rebelle qui avait arrêté depuis un sacré bout de temps d’en avoir quelque chose à faire. J’adorais l’aventure et l’excitation. J’étais prête à presque tout essayer au moins une fois.
Sauf me poser.
Rien que d’y penser, j’en avais des frissons.
J’étais une véritable énigme. Ce que je préférais dans ce monde après les orgasmes ? Les romans d’amour. Et une des pires choses pour moi sur cette planète ? L’idée de passer le restant de mes jours avec une seule personne.
Je mettais cela sur le compte de tous ces romans que j’avais lus au fil des années. Leurs héros étaient parfaits.
Musclés ? Absolument.
Une mâchoire carrée ? Tout à fait.
De beaux parleurs ? Totalement.
Avec un travail ? Bien sûr.
Des dieux au lit ? Sans l’ombre d’un doute.
Je n’avais juste jamais réussi à trouver quelqu’un pouvant cocher toutes ces cases. J’étais sortie avec un mec une fois qui était sûrement le type le plus sexy que je n’avais jamais vu, des yeux bleu clair, couvert de tatouages avec un sourire à tomber par terre, mais il n’avait pas du tout su quoi faire lorsque nous nous étions roulés par terre.
J’aurais certainement réussi à trouver la cité d’Atlantis avant qu’il parvienne à localiser mon clitoris.
Et puis il y avait toutes ces notions irréalistes de coup de foudre au premier regard et d’être parfaitement et complètement sûre qu’il serait celui avec qui je devais passer ma vie.
Enfin quand même !
Il me fallait dix bonnes minutes rien que pour choisir les ingrédients que je voulais manger sur ma pizza.
Je ne pouvais vraiment pas m’imaginer rencontrer quelqu’un et voir de la poudre d’amour magique me tomber par miracle sur la tête, me faisant penser : « à moi ! » Mon minou pouvait avoir ce genre d’idées parfois, mais pas mon cœur. Définitivement jamais mon cœur.
Mais ce n’était pas mon cœur qui était connecté à mon cerveau à l’instant, plutôt mon vagin. Et il me faisait savoir qu’il allait se mettre en grève si je ne laissais pas quelqu’un d’autre que ma main lui rendre visite.
Je sautai sur mon lit et pris mon téléphone. Je fis l’impasse sur la centaine d’e-mails qui allaient rester non lus et j’hésitai, mon doigt restant un instant au-dessus de mon appli Kindle avant que je me décide à ouvrir mes contacts.
Je fis défiler les noms sur mon téléphone.
Eric.
Trop collant.
John.
Trop petit.
Luke.
Trop de salive.
Mark.
Coquin comme il fallait.
J’appuyai sur le nom de Mark avant de sélectionner la petite icône en forme d’appareil photo en bas de l’écran. Mark n’était certainement pas mon grand amour, mais il pourrait tout de même me faire l’amour pendant quelques heures.
Il avait déjà atteint cet objectif à plusieurs reprises par le passé.
M’allongeant sur le lit, je me positionnai comme il faut en tenant mon téléphone au-dessus de moi pour prendre la photo.
Je regardai la photo de mon corps, qui débutait à mon cou. Ma poitrine figurait au premier plan, les clous de mes piercings aux tétons brillants avec le flash, et je me dis que Mark allait l’adorer.
Il allait me reconnaître sans même avoir à lire mon nom.
J’appuyai sur Envoyer avant de jeter mon téléphone sur mon lit et de me diriger vers la douche.
Comme je connaissais Mark, il allait se mettre en route et serait là d’ici quinze minutes. Il fallait que je me prépare… Bon sang, j’étais plus que prête.
Quatre semaines et trois jours s’étaient écoulés depuis la dernière fois que je m’étais envoyée en l’air, mais ce n’était pas comme si j’avais compté.
J’avais compté.
J’avais même compté ces foutues minutes.
Parce que je me transformais en vraie garce lorsque je ne couchais avec personne pendant longtemps. J’en arrivais même à m’agacer moi-même.
Je n’avais jamais compris comment faisaient les autres femmes. J’avais tellement d’amies qui avaient besoin de se sentir en couple avant de pouvoir être sexuellement actives avec quelqu’un. Même si je comprenais leur raisonnement, je ne parvenais pas à comprendre comment elles pouvaient se passer d’une partie de jambes en l’air sans engagement avec quelqu’un dont vous n’attendiez rien de plus.
C’était le meilleur genre de relations sexuelles selon moi.
Pas de sentiments.
Aucune attente.
Pas de fausses déclarations d’amour dans la course à l’orgasme.
Les deux partenaires savaient à quoi s’en tenir, ils connaissaient l’objectif et j’étais une fervente adepte de la vérité.
Je me frottai avec mon loofa avant de sortir de la douche et de verser une lotion sur ma peau.
Les relations vous rendaient trop complaisants. Elles vous forçaient à trop vous inquiéter pour votre partenaire.
Je n’avais pas le temps de m’inquiéter pour quelqu’un d’autre. J’avais trop de choses à gérer, seule. La dernière chose dont j’avais besoin c’était d’ajouter le bordel d’une autre personne à l’équation.
Je n’avais besoin de quelqu’un d’autre que durant quelques heures au maximum.
Je m’enveloppai dans ma serviette avant de prendre mon téléphone.
Bon sang, Staci.
C’était exactement la réaction que j’avais voulu provoquer.
Tu te ramènes ?
Je regardai les trois petits points danser sur mon écran.
Tu habites où ?
Mais à quoi jouait-il ? Mark était déjà venu chez moi une douzaine de fois. Il connaissait le chemin jusqu’à mon appartement et sur mon corps.
Arrête tes blagues. Je porte juste une serviette de bain là. ;)
Les trois petits points refirent leur apparition l’espace d’une seconde avant de recevoir sa réponse.
Je ne plaisante pas. Envoie-moi ton adresse et j’arrive.
Je soupirai, agacée, et me passai la main dans les cheveux, qui étaient encore mouillés.
J’étais sur le point de répondre et de lui dire d’oublier tout cela lorsque je remarquai le nom qui s’affichait en haut de mon écran. Mon cœur s’arrêta de battre.
Je le lus encore et encore, espérant de toutes mes forces que mes yeux étaient en train de me jouer des tours.
Mason. Pas Mark.
Mason Connor.
J’avais envoyé une photo de moi nue à Mason putain de Connor.
Je m’assis au bord de mon lit et essayai de reprendre ma respiration dans un accès de panique. J’agrippai mes draps si fermement que je me dis que je risquais presque de les déchirer en réfléchissant à ce que je devais faire.
Je pouvais compter sur les doigts d’une seule main ce que je savais de Mason. Il était le frère de ma meilleure amie. Premier avertissement. Il était le meilleur ami de mon boss. Deuxième avertissement. C’était un vrai coureur. Troisième avertissement.
Mais il était aussi foutrement sexy.
En temps normal, son côté coureur ne m’aurait pas vraiment dérangée surtout qu’il était canon, mais, associé aux deux autres points, cela voulait dire qu’il était totalement hors limite.
Mon doigt resta en suspens au-dessus de l’écran de mon téléphone, mais je ne savais pas comment lui répondre. Comment lui expliquer que