Niki et ses hommes Volume 2
362 pages
Français

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Niki et ses hommes Volume 2 , livre ebook

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Description

Niki est une jeune fille rêveuse. À peine sortie de l’enfance, elle croit trouver le grand amour dans les bras de Pascal. Leur idylle va durer le temps d’un week-end. Elle se retrouve seule, enceinte, en pleine année du bac. Elle refuse de se faire avorter. Elle accepte un travail qui l’éloigne de sa famille, prête à tout pour protéger son enfant. Elle va devoir s’imposer dans ce monde professionnel, misogyne et cruel. L’amour sortira vainqueur de cette longue épreuve : elle trouvera une épaule solide sur laquelle elle pourra enfin se reposer. Avec Martial, elle va connaître le vrai bonheur, un mariage, l’annonce d’une nouvelle naissance. Mais une nouvelle tragédie viendra mettre un terme à cette félicité.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 novembre 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332803801
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0120€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-80378-8

© Edilivre, 2017
Dédicace


Je dédie ce roman à mon père Lucien, à ma sœur Josiane et à mon frère Patrick.
A ma mère, la seule à pouvoir le découvrir.
A toi Yves, qui a fait de moi, ce que je suis.
Premier chapitre Les vacances en Espagne
« Rien ne développe l’intelligence, comme les voyages »
(Emile ZOLA)
Les beaux-jours étaient là. Le soir, ils dînaient souvent à l’extérieur, mais jours longs voulaient dire, plus de travail à la ferme, souvent Martial rentrait tard et crevé. Dans le courant du mois de juin, elle alla voir à l’école, pour faire inscrire Pierre. Ils prenaient les enfants, dès 2 ans, à condition qu’ils soient propres. Pour Pierre, ce n’était plus le problème, depuis longtemps. Pierre était avec elle, quand elle retira le dossier d’inscription, la directrice montra les lieux, la cantine, le dortoir, Pierre n’en perdait pas une miette.
Dès que Martial arriva le soir, il lui annonça fièrement.
– « Tu le mets à l’école publique, ou à l’école privée ?
– Pour moi, la question ne se pose pas, il n’y a qu’une seule école, le public.
– Nous aurions pu peut-être en discuter avant ?
– Excuse-moi, je ne voulais pas t’offenser, mais je suis adhérente à la FOL.
– C’est quoi la FOL ?
– C’est la Fédération des Œuvres Laïques, je partage complètement cet idéal, elle reprit le slogan : « Il n’y a qu’une école libre, c’est l’école publique ».
– Mais je ne savais pas, jamais, nous avons abordé ce problème ?
– C’est vrai, nous en avons jamais eu l’occasion, mais il est hors de question que mes, que nos gosses aillent à l’école privée, je défends et je défendrai toujours cet idéal laïque.
– Mais tu es, une vraie militante, je ne te connaissais pas sous cet angle.
– Je ne suis pas militante, mais certains sujets me tiennent à cœur.
– Je suppose qu’au niveau politique, nous ne partageons pas les mêmes idées, je suis de droite ?
– Peu importe, je suis de gauche, l’essentiel est que nous ayons nos arguments pour défendre nos idées. C’est un respect mutuel, le plus important est notre amour.
– Mais si moi, je veux mettre mes enfants dans le privé ?
– Tu auras forcément un refus de ma part. Je ne suis pas contre l’école privée, mais qu’elle ne réclame pas les subventions au gouvernement, à la région, à la commune, qu’elle s’assume totalement. C’est comme la santé, jamais je ne mettrai les pieds dans une clinique privée, pour moi le versement de dividendes aux toubibs possesseurs des actions, va à l’encontre du serment d’Hippocrate, qu’ils ont signé, encore une fois, ce sont mes idées, mes opinions, mes convictions, je ne les impose pas, je respecte celles des autres, je ne détiens peut-être pas la vérité, mais dans ces conditions, personne, ne la détient.
– Mais tu es vraiment révolutionnaire ?
– Non, seulement réaliste.
– Chez nous la tradition, veut que nous soyons baptisés, que nous fassions notre communion.
– Tu sembles oublier, que je suis protestante, que le principe est le même chez nous. Je trouve ridicule d’imposer une religion à un enfant, tu vas le faire catholique, mais il peut très bien vouloir opter pour le Bouddhisme ou pour une autre religion, en fonction du parcours qu’il fera. D’abord, qui fait le catéchisme dans le village ?
– Ce sont des mères de famille.
– Ont-elles lu la bible seulement ?
– Non, mais elles sont préparées et briffées par le curé.
– Tu trouves çà normal, je pense que ce genre d’éducation, revient au curé et non pas à ses ouailles.
– Mais je ne savais pas, que j’avais épousé une vraie instigatrice de la révolte.
– Je ne suis pas instigatrice, mais je ne suis pas d’accord avec l’avis du Vatican, leur intolérance me déplaît énormément. Ils sont contre la contraception, contre l’avortement, contre le mariage des prêtres, contre le mariage gay, ils devraient se remettre un peu au goût du jour. Leur devise, « Faîtes ce que l’on dit, surtout pas ce que nous faisons », trop de scandales émanant des coulisses de la communauté catholique, me confortent dans ma position.
– Et, moi dans tout ça, je suis quoi, je fais quoi ?
– Tu es mon mari, je t’aime, je ne te demande pas de renier ta religion, tes convictions, tes idées, je les respecte, mais il faut que tu respectes les miennes.
– Je découvre en toi, une femme, que je ne connaissais pas, mais j’ai bien compris, je respecterai tes idées, moi aussi je t’aime.
– Tu viendras me chercher à l’école, papa ?
– Quand je pourrais, mais mes horaires ne correspondent pas aux tiens. Le mercredi, ce sera notre journée, tu viendras avec moi à la ferme.
– Ils voudront bien papi et mamie ?
– Tu penses, ils seront heureux. »
Ils n’abordèrent plus le sujet, Niki avait l’impression d’avoir déçu son mari. Mais il était hors de question, qu’elle renonce à ses idées, sous prétexte qu’elle était mariée. Elle continuerait son combat seule, mais elle ne baisserait en aucun cas les bras. Elle passa ses longues soirées d’été à attendre son homme. Ils dînaient ensemble, la plupart de temps, elle faisait manger Pierre, si bien qu’il dormait quand son père arrivait. En attendant Martial, elle se mettait sur la table extérieure, faisait ses albums photos, du mariage et des vacances en Espagne. Au niveau administratif, ils étaient désormais une famille à part entière, mariés avec un enfant, ils portaient tous les trois, le même nom. Ils avaient souscrit, sous l’insistance de son père des assurances vie, au niveau de leur banque respective et au sein de sa Société. Martial lui faisait entièrement confiance, il signait ce qu’elle lui demandait. Il était pris avec la mutuelle de Niki, son assurance voiture, était également pris en charge par Niki. Financièrement, il n’avait plus ces frais d’assurances à payer, tout en étant mieux couvert. Pour Niki, c’étaient des avantages de son boulot, qui passaient en avantage en nature. Tous les contrats d’assurance, furent revus et modifiés. Côté administratif et gestion des comptes bancaires, Martial se reposait totalement sur elle.
Niki avait trouvé à ses beaux-parents une location, pour la première quinzaine d’août, dans les Pyrénées. Maryvonne était toute énervée, à l’idée de partir en vacances, après toutes ces années, où ils avaient bossé comme des dingues avec Simon. Les deux femmes avaient préparé l’itinéraire, les excursions qu’ils voulaient faire, elle voulait absolument ailler à Lourdes. Maryvonne forma Niki aux travaux de la ferme, soigner les cochons, les lapins, les poules, ramasser les œufs. Maryvonne avait une liste de clients, qui venaient chercher des œufs et du lait, elle lui donna la liste et elle prévint les clients de ne venir que le soir, après le travail de Niki. Elle alla jusqu’à lui montrer pour la traite des vaches, comment désinfecter le pis des vaches, nettoyer le matériel. Normalement Martial devait s’en occuper, mais elle pourrait éventuellement l’aider.
Pour les 2 ans de Pierre, Annie fit un bilan de santé complet. Elle avait également un dossier à remplir, pour l’école. Elle lui avait prescrit une prise de sang, les résultats étaient excellents. Niki se demandait si parfois la nature ne retrouvait pas ses droits, Pierre et Annie étaient très proches, il était évident qu’elle se comportait plus en grand-mère, qu’en toubib. Ils échangeaient beaucoup, Niki se demandait si Pierre ressemblait beaucoup à Pascal, au même âge, mais n’osait pas demander des photos. Elle remplit le dossier médical pour l’école, lui dit qu’il faisait désormais partie des grands. Elle lui offrit un cadeau de la part de Philippe et d’elle-même. Ce n’était pas un gros paquet, Niki protesta, lui dit que ça la gênait énormément, mais Annie semblait si heureuse. Avant même d’ouvrir son paquet, il la remercia, en l’embrassant, puis il déchira le papier, devant le regard silencieux des deux femmes. A l’intérieur, il trouvait une belle chaîne en or, avec une plaque, sur le devant, son prénom et au dos, deux dates, celle de sa naissance et celle du mariage de ses parents.
– « Elle est belle, dit Pierre en embrassant Annie, tu diras merci à Philippe.
– C’est une plaque, comme celles que portent les soldats américains.
– Alors, je suis un soldat ?
– Non pas tout à fait, tu veux la mettre, je vais t’aider ?
– Elle était un peu grande, mais très belle.
– C’est beaucoup trop, dit Niki, vous le gâtez trop.
– Tu sais, ça nous fait plaisir avec mon mari, il est tellement attachant ce gamin.
– Je voulais vous remercier, également pour votre cadeau de mariage, je le trouve superbe, je vois que vous connaissez bien mes goûts. Nous voudrions, avec Martial, que vous veniez dîner, avec Chantal et Régis, mais je préfère attendre le mois de septembre.
– Tu sais, dit Pierre, pendant les vacances de papi et mamie nous allons coucher à la ferme. »
Niki lui expliqua, que la première quinzaine, ils étaient à la ferme et qu’ensuite, ils pensaient partir un peu.
– « Tu es content d’aller à la ferme ?
– Oh oui, je suis avec Lolo, quand je serais grand, je travaillerai avec papa, sur le tracteur.
– Il sera content papa. »
Le soir, comme il était couché, Niki raconta à Martial, le cadeau offert par Annie.
– « Elle se comporte avec lui, comme une vraie grand-mère.
– Que veux-tu, je n’y peux rien, je me suis permis de les inviter à dîner en septembre, avec Chantal et Régis, ça t’ennuie ?
– Non, je les aime bien, de toute manière, ils ne sont pas responsables, je pense que je peux leur faire confiance, vis-à-vis de Pierre, ils ne sont pas capables de trahison.
– J’avoue que je les aime bien mais le destin est tellement curieux. »
Ils déménagèrent à la ferme, la veille du départ de Simon et Maryvonne. Elle était heureuse comme une gamin

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