No choice
253 pages
Français

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Description

Sunshine a choisi de rompre tout lien avec William Wagner, son père, ce trafiquant d’armes, autoritaire et sans scrupules.

Pourtant, forcée et contrainte, la voilà de nouveau mêlée à ses sombres affaires.

Andy, ancien militaire, a juré de ne reculer devant rien pour retrouver son frère. Même si pour ça, il doit se rapprocher de Sunshine, la fille de l’homme qui l’a kidnappé.
Une mission des plus complexes : il n’avait pas prévu de tomber sous son charme.
Entre trahison, attirance et faux-semblants, leurs choix à tous pourraient avoir de fâcheuses conséquences.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9782379931383
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

NO CHOICE
 
 
 
Caroline GAYNES

 
 

L’auteure est représentée par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : NO CHOICE
Auteur : Caroline GAYNES
Suivi éditorial : Emma Landas
 
© Black Ink Éditions
Dépôt légal octobre 2020
 
Couverture © Black Ink Éditions. Réalisation Lana Graph. Crédits photo : Shutterstocks
ISBN 978-2-37993-138-3 
 
Black Ink Éditions
23 chemin de Ronflac - 17440 Aytré
Numéro SIRET 840 658 587 00018
 
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com
 

 
Table des matières
PROLOGUE
Chapitre 1 — Vos papiers, s’il vous plaît   !
Chapitre 2 — Plus énervant encore
Chapitre 3 — Anniversaire
Chapitre 4 — Une compagnie plutôt agréable
Chapitre 5 —  Rien n’est fait au hasard —
Chapitre 6 — On ne choisit pas sa famille
Chapitre 7 — Un verre   ?
Chapitre 8 — Work Work Work
Chapitre 9 — Passé — Part.1
Chapitre 10 — Passé — Part.2
Chapitre 11 — Le gala
Chapitre 12 — Gala Part. 2
Chapitre 13 — Amertume
Chapitre 14 — Rapprochement
Chapitre 15 — Se renseigner
Chapitre 16 — Révélations
Chapitre 17 — Gueule de bois quand tu me tiens   !
Chapitre 18 — À nous deux
Chapitre 19 — Situation embarrassante
Chapitre 20 — Explications
Chapitre 21 — Crise
Chapitre 22 — Le départ
Chapitre 23 — Tourmentée
Chapitre 24 — Une première journée pas de tout repos
Chapitre 25 — Stress
Chapitre 26 — Deuxième face-à-face
Chapitre 27 — Le défilé
Chapitre 28 — Menaces
Chapitre 29 — Se laisser aller
Chapitre 30 — Round 2
Chapitre 31 — Brunch
Chapitre 32 — Découverte
Chapitre 33 — Retour
Chapitre 34 — Sans lui
Chapitre 35 — Au fond du trou
Chapitre 36 — La retrouver
Chapitre 37 — Reprise
Chapitre 38 — Mon sauveur
Chapitre 39 — Rencontre avec le diable
Chapitre 40 — Action réaction
Chapitre 41 — Le puzzle s’assemble
Chapitre 42 — Tête à tête
Chapitre 43 — Enchaînement
Chapitre 44 — Dispute
Chapitre 45 — Frustration
Chapitre 46 — Plan B
Chapitre 47 — Mission
Chapitre 48 — Détresse
Chapitre 49 — Réveil douloureux
Chapitre 50 — Agir vite
Chapitre 51 — La convaincre
Chapitre 52 — Épreuve
Chapitre 53 — En route pour la Colombie
Chapitre 54 — Au commencement
Chapitre 55 — Affaire conclue
Chapitre 56 — Retrouvailles
Chapitre 57 — L’échange
Chapitre 58 — En route
Chapitre 59 — Qui dit mieux   ?
Chapitre 60 — Fuite
Chapitre 61 — En fuite
Chapitre 62 — La fin justifie les moyens
Chapitre 63 — Quelques minutes plus tôt
Épilogue — Deux ans plus tard
Remerciements

 

Prologue

 
Sunshine
 
Des aboiements et des bruits de branches qui cassent se rapprochent dangereusement de nous. À mesure de leur avancée, ma peur ne fait qu’augmenter, venant au passage amplifier les battements de mon cœur. Que va-t-il advenir s’ils nous rattrapent   ? Mes yeux remplis de larmes, je le fixe sans parvenir à détourner mon regard.
— Cours   ! m’implore-t-il, la mine affolée.
J’ai l’impression de vivre le pire cauchemar de ma vie, celui où je le perds une fois encore.
Il passe sa main tendre sur ma joue et me scrute sans fin. Son torse se bombe frénétiquement au rythme de sa respiration saccadée.
— Il faut au moins que l’un de nous deux s’en sorte et j’exige que ce soit toi, tonne-t-il, sévère.
Mes larmes coulent de plus belle à présent. Je ne veux pas le laisser ici. J’ai l’impression que mon cœur se brise au fur et à mesure que les secondes s’égrènent.
— Pars avec moi, je t’en supplie, imploré-je dans un sanglot.
Je tire sur sa manche pour l’inciter à me suivre. Il ne faut que pas que l’on se sépare, je suis convaincue qu’il existe un autre moyen, mais il campe sur ses positions.
Il se rapproche de moi et pose son front contre le mien. Nos souffles se mêlent.
— Tu sais aussi bien que moi que l’on ne peut procéder autrement.
Je tente une énième fois de lui faire entendre raison.
Les aboiements se rapprochent, il nous reste très peu de temps. Pas assez pour se dire au revoir.
— J’ai peur, lui avoué-je dans un murmure.
— Je vais m’en sortir, maintenant il faut vraiment que tu partes. Tu te souviens du point de rendez-vous   ?
— Oui.
Il balaie mes larmes d’un revers d’index.
— Je te rejoindrai dès que je pourrai. Allez, maintenant fonce, ils sont tout proches, chuchote-t-il en se reculant.
— Promets-moi de ne pas te faire prendre   !
— Je te le promets…
Je me détourne, le cœur aussi lourd que la pierre, et m’enfuis le plus vite possible. J’entends une voix masculine menaçante derrière moi.
— Il est là-bas   !
Je stoppe net pour voir de qui il s’agit, mais il se rue déjà sur lui, lui assène un uppercut, suivi par un coup de pied dans l’entrejambe. L’homme tombe à terre et crie sa douleur.
Il me dévisage, l’air mauvais, et me hurle dessus   :
— Cours   ! Et ne te retourne pas.
Je détale au cœur de la forêt, mettant mes mains en avant pour me frayer un chemin à travers cet amas de feuilles dense. Certaines branches entaillent ma peau, mais je ne ralentis pas pour autant. Au bout deux minutes, alors que j’entends ceux qui me traquent se rapprocher dangereusement, je me faufile dans l’entrée d’une grotte naturelle. Je ne suis pas sûre que ce soit une excellente idée, mais je suis à bout de souffle. Il faut que je reprenne un peu de forces. Je pose mes mains sur mes genoux et baisse la tête. Ma poitrine monte et descend de manière effrénée, chassant trop rapidement l’air de mes poumons. Je suis dégoulinante de sueur. L’adrénaline pulse dans mes veines. Je suis convaincue que les sbires de William me tueront si je leur en laisse l’occasion.
— Regarde là-bas, beugle un de mes poursuivants.
Mon Dieu, je suis morte   ! Je m’enfonce encore un peu plus dans l’antre et me colle à la paroi gelée, humide et râpeuse.
Je suis soulagée de constater qu’ils ne sont pas accompagnés des chiens, sinon j’aurais déjà été débusquée.
Je bloque ma respiration, mon cœur martèle si fort dans ma poitrine que j’ai l’impression que ce sont ses battements qui vont me mener tout droit dans ma tombe.
Un des deux types s’engouffre dans la grotte. Les cailloux crissent sous les chaussures de mon assaillant. Il se rapproche doucement, je perçois nettement le clic de son fusil qu’il vient d’armer. Je devrais peut-être penser à me signer, car là, j’ai l’intime conviction que ma fin est proche. Mais je refuse de baisser les bras et suis déjà en train de monter un scénario   : lui sauter sur les épaules et tenter de lui reprendre son arme, lorsqu’une voix résonne contre les parois rocheuses.
— Igor, braille l’homme à l’extérieur. Fabrizio a mis la main sur quelque chose. Viens là   !
— Mais…
— Pas de mais, oppose l’autre, les ordres sont les ordres.
Je distingue les pas s’éloigner et ma pression artérielle redescend aussitôt. Je déteste me sentir si impuissante. Je me demande ce qu’il est advenu de mon compagnon d’infortune. A-t-il réussi à leur échapper   ? Est-ce qu’il a été arrêté   ?
Toutes ces questions me tourmentent, me déchirent de l’intérieur.

Chapitre 1 — Vos papiers, s’il vous plaît   !

 
Sunshine
 
Cinq mois plus tôt
 
Je prends une profonde inspiration à l’idée d’enfin franchir les portes vitrées de l’entrée de l’immeuble dans lequel je passe plus de quarante-cinq heures par semaine. Encore une journée éreintante à cocher d’une grosse croix rouge sur mon calendrier. Et quel calendrier   ! Je hais ce cadeau de Noël offert par la société, à l’effigie de mon directeur avec son éternel sourire «   Bright   ». Il est en photo sur chaque page, plus égocentrique on meurt, sans déconner.
Je me demande quand ce rythme insoutenable va enfin cesser. Moi qui pensais que le plus dur était derrière nous… Mon œil   ! Depuis plus d’un mois, je ne vois plus la lumière du jour. Je sors de chez moi avant que le soleil ne pointe le bout de son nez et ne quitte cette tour infernale qu’une fois qu’il est couché. On pourrait presque croire que je le fuis, mais je vous jure que non   ! Au contraire, je suis à deux doigts de vendre un poumon, sur un site illégal, juste pour pouvoir sentir à nouveau la chaleur de ses rayons colorer ma peau blanchâtre.
Mes amis me disent que je ne suis pas à plaindre, vu ce que me rapporte ce contrat, mais ce n’est pas volé. Bryan et moi sommes sur une très, très grosse affaire. Une poule aux œufs d’or, comme l’aime à répéter mon boss à chacune de nos réunions quotidiennes. Après de longs mois de dur labeur, nous avons réussi à décrocher un marché avec un magnat du textile. «   LA   » compagnie la plus en vogue du moment   : Jacob’s and Co. Maxwell, notre interlocuteur, nous en fait voir de toutes les couleurs. On passe la majorité de notre temps à répondre à ses exigences… Et Dieu sait qu’il en a des loufoques. Il nous appelle dès qu’une idée lui traverse la tête. Parfois, je me demande s’il avait réellement besoin de nos services pour promouvoir sa marque de vêtements de luxe.
C’est la première fois qu’un client me donne autant de fil à retordre depuis que je bosse chez Fash-Ink. C’est de loin la société de vente de tissu la plus prestigieuse de tous les États d’Amérique.
Le moment que j’affectionne le plus dans la journée, c’est lorsque j’éteins mon ordinateur, que je verrouille mon bureau et que j’entre dans l’ascenseur. Je commence à revivre quand j’appuie sur le bouton RDC. Mon sourire s’illumine à l’instant où les portes s’ouvrent et que j’entends le claquement de mes hauts talons sur le marbre en parcourant le hall d'accueil qui me mène à la sortie.
— Bonne soirée, Sunshine.
La voix de Derek, notre agent de sécurité, perturbe ma douce rêverie. Ce mec est un amour à qui on pourrait donner le bon Dieu sans confession.
— À vous au

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