Obédience obsidienne - Tome 1
318 pages
Français

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Obédience obsidienne - Tome 1 , livre ebook

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Description

Obsession... Emprise...
Malak les sentit déchirer sa peau, la douleur explosa en elle juste avant que son hurlement ne fasse vibrer les murs ! Cela suffit à leur faire lâcher un grognement grave, qui ne sonnait pas complètement humain, elle devait bien l'admettre... Sentant qu’elle se noyait, qu’ils la tiraient vers le fond, elle tenta de s’arracher à leur emprise. Elle luttait contre eux, mais, incapable de s’échapper parce que son cœur l’emportait sur sa raison, elle sombra un peu plus sous la puissance de leurs corps, entraînée dans une spirale dont elle ne connaissait pas l’issue... Son seul espoir d’en sortir... Qu’ils décident de la lâcher !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 mars 2016
Nombre de lectures 2
EAN13 9782334046800
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-04678-7

© Edilivre, 2016
Obédience obsidienne
 
 
Saint Raphaël le pensionnat le plus huppé d’Angleterre…
Les têtes couronnées, les aristocrates et les multimilliardaires du monde entier y envoyaient leur descendant pour qu’on leur inculque l’art de briller sans effort !
Pour la fin du second semestre, une centaine de jeunes en uniforme, blazer bleu marine et chemise blanche sur pantalon ou jupe grise arpentaient les couloirs du bâtiment principal.
Les conversations allaient bon train…
Malak El Fahed était trop énervée : elle a cassé son bracelet en or blanc et diamants. Eva Vassili compatit en savourant l’accent aristocratique de son amie d’enfance, aussi exquis qu’une gourmandise !
Des jeunes étudiants passèrent, les regards s’attardèrent sur les deux jeunes filles… Non, seulement sur Malak, Eva a appris à ne plus se raconter d’histoires… En effet, c’était mission impossible de rivaliser avec une poupée de porcelaine aussi fragile que magnifique.
Malak était parfaite de la tête aux pieds ; une beauté renversante, pure et d’une fraîcheur candide. Ses cheveux d’ébène auréolaient son beau front intelligent et ses pommettes légèrement saillantes soulignaient l’éclat de son teint, tandis que ses épais cils noirs ombrageaient ses grands yeux verts… Ses mouvements, empreints de grâce, captivaient le regard, comme tant d’autres, Eva ne pouvait s’empêcher d’être sous le charme extraordinaire de son amie d’enfance.
Certaines femmes, aurait-on dit, n’étaient sur terre que pour susciter la rancœur des autres, et Malak El Fahed était de celles-là !
– Il fallait que le temps se gâte pour rajouter à ma déprime ! Regarde cette lumière glauque qui filtre de l’extérieur ! Malak arrêta sa phrase en tirant sur son cardigan qui lui laissait des marques rouges sur sa peau fine. Elle avait l’air dégoûté de porter l’uniforme.
– Le ciel va peut-être se dégager. Hasarda Eva en lui emboîtant le pas.
À peine rentrée dans leur chambre, Malak se libéra de son cardigan et décida de ne plus jamais mettre cette horrible chose sur sa peau en commandant une série de gilets en cachemire et pulls Over pur laine.
– Alors du noir, bleu nuit, anthracites, nous les aurons demain à la première heure.
– Nous ! Tu sais, j’ai déjà une série d’uniformes complets ! Objecta Eva.
– Peut-être, mais ils sont trop moches, décréta Malak. Je sais que tu adores notre déguisement, mais es-tu bien sûre de supporter cette horreur longtemps ? De toute façon ma commande n’a rien à voir. Ni les mêmes matières ni les mêmes nuances, tu verras et les ballerines une pure merveille ! Avec un foulard Hermès ou un gilet Burberry’s… Une ou deux pièces exceptionnelles peuvent faire toute la différence pour mettre en valeur notre uniforme.
– Tu ferais mieux de t’habituer qu’en cours c’est l’uniforme pour tous les étudiants. Plus vite tu feras le deuil de tes Lou Boutin plus vite tu t’habitueras à ton apparence de la parfaite étudiante-modèle.
– Tu as vraiment le don de casser l’ambiance ! Tu ne sais même pas ce que j’endure tous les matins dans le dressing. Des modèles épurés, magnifiques m’appellent et je tourne le dos à mes bébés. Je suis une mère indigne ! Déclara Malak en éteignant son IPhone avec sa moue légendaire.
Eva imagina sans peine le cinéma de son amie entrain de résister à une paire de chaussures.
– Tu t’en remettras ! Maintenant, j’ai aussi une petite nouvelle. J’ai invité un petit groupe d’étudiants assez sympas pour la fin du second semestre. Rien d’extravagant juste assez pour décompresser.
Malak n’était pas très rassurée de l’idée de la petite fête. Entourée des jeunes étudiants, elle ne sera pas très à l’aise. Lorsqu’elle dînait à la même table que les leaders politiques les plus influents et les têtes couronnées de la planète, elle n’avait aucune difficulté de communiquer. Elle connaissait le code de la haute société par cœur tout comme Eva ; sauf que cette dernière avait le cran de se mélanger et être à l’aise avec tout le monde et en toutes circonstances.
– Que vas-tu mettre pour ma petite fête ?
– La seule idée de devoir m’habiller pour cette fête me fatigue, déclara Malak dédaigneuse puis en la toisant des pieds à la tête, elle ajouta le plus sérieusement du monde :
– Peux-tu la remettre à plus tard.
Eva fronça le nez en inspirant bruyamment, avant de repousser d’un geste indigné l’idée de retarder sa fête.
– C’est une promesse que j’ai faite à nos amis en début d’année !
– Je serais présente dans cette chambre pour préparer dès maintenant ma stratégie de rattrapage avec Alex et je tiens à ma tranquillité pour cela ! Je n’ai aucune envie de voir tout ce monde envahir mon espace. Annule tout !
Le visage d’Eva se décomposa et Malak dissimula un début de fou rire en poursuivant…
– D’autant plus que je ne suis pas autorisée à faire la fête ; ma mauvaise moyenne a fait le tour de la planète ! Ton frère a peur que tu n’aies une mauvaise influence sur moi… Alors qu’Élohim n’a jamais été aussi strict, il m’a même fait la morale sur nos devoirs royaux, notre statut dans le monde, et avant tout savoir tenir notre rang…
Eva eut le plus grand mal à rester de marbre en se retenant de la secouer jusqu’à ce que son cerveau se remette à l’endroit.
– À propos de cet Alex… N’as-tu pas trouvé troublant qu’un élève de terminal se retrouve dans tous nos cours !?! Et comme par hasard, il te suit partout comme un toutou !
– Alex ne me suit pas partout !
– J’ai fait ma petite enquête sur Alex Lenny. J’ai découvert que c’est un espion qui avait pour mission de te faciliter la vie au pensionnat et surtout de faire des rapports pour Édouard et Élohim.
– J’en suis sûr que c’est un simple mal entendu.
– Ce n’est pas un malentendu, j’ai surpris Alex en pleine discussion sur tes mauvaises notes. Son rapport a dû être le plus pénible de toute sa vie tant qu’il avait affaire à des obnubilées insensibles.
– Eva, je répète que tu as dû mal comprendre.
– Comment fais-tu pour supporter l’insupportable ? Mon frère et ton cousin, ce sont des maniaques du contrôle ! Des hommes extrêmement possessifs, et ils te considèrent comme leur chose. Allant jusqu’à embaucher un étudiant pour te suivre pendant tes cours ! Je ne comprends pas, comment tu arrives à ne pas te sentir étouffer !?!
À cet instant, l’éclat qui brillait dans les yeux verts n’avait plus rien d’amical ! Malak n’entendait même pas que l’on frappa à la porte et mit quelques secondes à réaliser que Miss Bird était là.
Eva s’enfuit bien vite en voyant leur cerbère en jupon…
* *       *
Miss Bird déposa un bouquet géant de pivoines, de roses et de lis qui embauma l’atmosphère d’un parfum subtil.
– Ce bouquet est pour vous princesse… Je ne suis pas là pour faire vos caprices ou livrer les cadeaux de vos admirateurs…
Malak l’ignora, en allant s’asseoir sur une chaise rose capitonnée, à la manière furtive d’un petit chat choyé.
La surveillante vit rouge en détaillant le visage de la jeune princesse empreint d’un air supérieur et d’une assurance peu commune qui l’ont fait rougir d’indignation de voir un tel caractère d’esprit et une telle vanité chez une si jeune personne !
– Pas la peine de prendre vos grands airs avec moi, ma petite dame.
Malak fit mine de n’avoir rien entendu en appelant son valet de chambre.
Le valet aux manières impeccables s’inclina devant la princesse en écoutant ses instructions pour ranger ses affaires, ses tenues et ses chaussures de luxe…
Vexée d’être ainsi snobée, Miss Bird s’était mise à piquer le pauvre valet avec sa canne.
– Laissez mon valet tranquille, espèce de vieille sorcière !
Trop tard… Miss Bird tiqua en portant sur son visage l’expression d’un juge annonçant au condamné la sentence capitale. Le valet de chambre se précipita pour amorcer une explication.
– La pauvre enfant est un peu surmenée…
– Vous savez le nombre de rapport que je dois passer à écrire à son sujet ! Alors croyez-moi, cette insolente n’a rien d’une pauvre enfant, je peux vous l’assurer ! C’est un monstre, un alien, venu de la planète Mars dans l’unique but de me persécuter !
La surveillante fulminait toujours dans les couloirs et finit par heurter brutalement une haute stature toute en muscles et en puissance !
Tout en se forçant à garder une attitude professionnelle, Miss Bird, ne pouvait s’empêcher d’admirer Édouard Vassili !
Il la détailla yeux mi-clos à travers des cils gracieusement recourbés…
Il était angélique, fascinant et terriblement… inquiétant !
Doux Jésus… Mais quels yeux !
Un pan de ciel imprégné de lavande… Un regard si profond, procurant la sensation de basculer dans l’inconnu ou l’infini… Abyssal était le mot !
Le malaise provient de ce qu’il recélait, exprimait, évoquait…
Il était silencieux, mais le pli de sa bouche sensuelle dénotait une certaine ironie. Et peut-être même… de la cruauté ? Quant à cette flamme qui brillait dans les profondeurs de ses yeux bleus chimériques, elle semblait plus proche de la haine que de la paix…
Malgré les apparences Édouard Vassili n’était pas un ange doré, mais son antithèse ! Il avait une vision de la morale totalement opposée à la sienne en combattant tout ce qu’elle défendait, à commencer par ce en quoi elle croyait par-dessus tout, à savoir qu’il fallait s’impliquer, voire de se sacrifier, pour donner l’exemple aux jeunes pensionnaires.
Miss Bird le foudroya du regard.
– Alors, vous avez l’intention de récupérer votre Vampirella ? C’est hors de question… Le règlement stipule que…
– Fichez le camp ! Ordonna-t-il d’une voix dangereusement calme.
– Je ne veux pas de bazar amoureux ici !
Un choc la heurta en pleine figure ! Une gifle qui ressembla

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