Ocean Eyes
227 pages
Français

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Description

Ma sœur Dinah est tout ce qu'il me reste. Elle est ma seule famille.

Pour nous offrir le meilleur, elle n'a pas hésité à nous embarquer dans une effroyable « chasse à l'homme fortuné ». Mais j’en ai ma claque de tout ça.

Aujourd'hui, ce que moi je souhaite, c'est tirer un trait sur cette vie qui ne me ressemble pas, et ne plus être cette Mady que je déteste.

Mon but : troquer les escroqueries et le danger contre des instants plus « normaux », du genre de ceux que pratiquent les jeunes gens de mon âge.

Mon moyen pour y parvenir : intégrer l'université de Penbrook.

Mon obstacle : ma rencontre avec la star de l’équipe de foot universitaire, ce garçon au regard perçant qui m’est si familier, au physique de rêve qui... ne m’est pas réservé.

Croyez-vous au destin, à ce lien invisible et pourtant si solide qui unit deux âmes faites pour rester sur le même chemin ? Moi, en tout cas, je n’y croyais pas. Jusqu’à Ocean Eyes.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 4
EAN13 9782379931758
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Ocean Eyes
 
 
 
 
 
Wendy Donella
 
 
 
 
 
 


L’auteure est représentée par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : Ocean Eyes
Auteur : Wendy DONELLA
Suivi éditorial : Emma Landas
 
© Black Ink Éditions
Dépôt légal février  2021
 
Couverture © Black Ink Éditions. Réalisation  Juliette BERNAZ .
Crédits photo : Shutterstock
ISBN 978-2-37993- 175-8
 
Black Ink Éditions
23 chemin de Ronflac - 17440 Aytré
Numéro SIRET 840 658 587 00018
 
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com
 
 
Table des matières
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Épilogue
Bonus
Remerciements

 
Prologue
 

 
 
Un nouveau départ, voilà ce qui m’attendait en intégrant l’université de Penbrook. Ce jour que j’avais tant espéré allait enfin arriver.
 
Une seule condition à cette liberté retrouvée   : éviter à tout prix un garçon. Il était celui qui possédait ce pouvoir de me ramener tout droit vers mon passé chaotique. Mais comment réussir à ne pas le voir, lui, sa popularité et son regard océanique   ?
 
Lorsque l’attraction l’emporte sur la raison, ne faut-il pas succomber   ? Et ce, peu importe les dommages collatéraux que cela provoquerait   ?
 
Aussi inexplicable soit-il, j’étais pourtant convaincue d’une chose, Ocean Eyes n’avait pas été mis sur mon chemin par hasard. Étais-je seulement prête à affronter mes démons pour le découvrir   ?

 
Chapitre 1
 

 
«   Imagine Dragons - It’sTime   »
 
 
Je lui donne encore dix minutes, et si d’ici là, elle ne ressort pas par cette fichue porte, je mets les voiles   !
Elle n’aura qu’à se débrouiller toute seule   !
Ras-le-bol de ses conneries   !
Je me penche jusqu’au vide-poche, récupère un paquet de Skittles et m’empresse de l’ouvrir. Mes nerfs se calment très vite grâce au délicieux goût sucré de bonbon qui se répand dans ma bouche.
Dommage que cela ne dure pas très longtemps   !
Car dès l’instant où je repose mes yeux sur le tableau de bord, c’est pour constater qu’elle a déjà plus de cinq minutes de retard par rapport à ce dont nous avions convenu plus tôt dans la journée. Je déjante à nouveau.
— Tu fais vraiment chier, Dinah   ! tempêté-je, à voix haute, contre ma sœur.
Et puis, enfin, je vois la porte d’entrée de l’immense villa s’ouvrir, elle apparaît en haut des marches. Au vu de la gigantesque banane qui s’affiche sur son visage, je suppose que tout s’est déroulé comme prévu. Je ne serai pourtant calmée que lorsque nous aurons regagné notre appartement, et que nous en aurons fini avec tout ça   !
— J’ai failli appeler les flics   ! ironisé-je, dès qu’elle pose ses fesses sur le siège passager.
— Roule ma poule   ! répond-elle en me tirant la langue.
Et dire que c’est bien elle, l’aînée, et de dix ans   ! Par moments, je me demande s’ils n’ont pas échangé mon cerveau et le sien à ma naissance   !
Bref, le principal, c’est qu’elle soit là, et que nous puissions enfin nous casser d’ici.
— Comment Ben a-t-il pris la nouvelle   ? m’informé-je, en contournant la fontaine qui trône devant l’imposante bâtisse.
Je me lance ensuite sur le chemin qui rejoint la grand-route.
— Mal, très mal   ! Tu aurais dû voir son visage lorsque je lui ai montré les vidéos que tu as faites pendant notre petit séjour à la montagne. Il s’est littéralement décomposé.
— J’en conclus qu’il a payé   ?
— Oui, et même avec un supplément sur ce qui était prévu au départ.
— Un supplément   ? l’interrogé-je.
Avec Dinah, je m’attends à tout. Mon cerveau est occupé à prier pour qu’elle ne m’avoue pas lui avoir fait une dernière petite gâterie en échange de quelques billets   !
— Ne me regarde pas comme ça, Madyline   ! Je ne l’ai pas sucé, si c’est déjà ce que tu penses   ! Du moins, pas aujourd’hui, glousse-t-elle.
— Et toi, arrête de m’appeler Madyline, bon sang   ! M-A-D-Y, ce n’est quand même pas compliqué, la grondé-je, en épelant chaque lettre avec insistance.
Elle éclate de rire et m’ébouriffe les cheveux. Je déteste lorsqu’elle fait ça   ! Maintenant, je suis obligée de donner un petit coup d’œil dans le rétroviseur.
Et voilà, je ne ressemble plus à rien   ! Moi qui avais fait un effort pour rassembler ma tignasse blonde en une queue de cheval, on dirait qu’un pétard a explosé sur le sommet de mon crâne   !
Dinah prend un instant pour m’expliquer qu’il y avait plus d’argent qu’elle l’imaginait dans le coffre de Ben. Elle l’a menacé avec le dossier que nous avons monté toutes les deux, et il n’a pas hésité à payer pour être certain que Dinah ne divulguera rien de leur idylle secrète.
Ce qui serait très fâcheux pour lui, puisque son train de vie luxueux – les beaux hôtels, les belles voitures de collection – il ne le doit qu’à la fortune de son épouse. Alors, si elle apprend son penchant pour le sexe sauvage, il peut dire bye bye à son poste haut placé dans l’entreprise familiale de «   Bibiche   ».
C’est comme cela qu’il surnomme sa femme   ; Dinah s’est confiée un jour alors qu’elle revenait de son premier rendez-vous avec Ben.
— On termine en beauté, c’est encore mieux, alors. À notre dernière victime   : Ben, dis-je, en souriant à ma sœur.
Ce n’est pas trop tôt   ! Cela fait déjà quatre ans qu’elle fait son numéro de charmeuse à ces hommes fortunés, afin de leur soutirer de l’argent. Maintenant que j’intègre l’université à la rentrée, j’ai besoin de retrouver un semblant de normalité dans ma vie.
Je devrais donc être enjouée, et pourtant, lorsque Dinah tourne la tête dans ma direction, un mauvais pressentiment me gagne. Sa façon de me regarder avec ses yeux qui disent clairement   : «   J’ai envie de te fuir   !   »
— Dinah, je te préviens, tu rêves   ! On était d’accord toutes les deux pour que Ben soit le dernier. Tu te souviens   ? Je vais à la fac en septembre, je ne mettrai pas mes études en danger pour te suivre autour du globe, et faire tes fichues photos ou vidéos, tu m’entends   ?
Je ne sais déjà par quel miracle, j’ai réussi à boucler mes années de lycée avec brio, je n’ai pas envie de tenter le diable à nouveau. Si pour Dinah, les études, ça ne sert à rien dans la vie, je ne suis pas du même avis qu’elle.
Ce que je veux plus tard, ce n’est pas me rabaisser à coucher avec des hommes fortunés et pervers, et tout ça pour leur soutirer du pognon grâce au chantage. Moi, ce que j’aspire, c’est avoir un vrai boulot et être rémunérée pour mon travail fourni. Après mes études, je souhaite devenir assistante sociale et aider des enfants en leur offrant une seconde chance. Si j’atteins ce but, je serai la plus heureuse. Dinah sait d’ailleurs à quel point c’est important pour moi, ce qui fait que je ne la comprends pas à cet instant.
J’ai accepté son idée complètement folle, cela devait au départ nous sortir de la misère. E t puis, en voyant que cela fonctionnait, Dinah est devenue gourmande et les types se sont enchaînés.
Ce qui me fait penser à un nouvel argument à lui balancer   !
— D’ailleurs, j’intègre Penbrook University, il est hors de question que je déménage encore   ! Tu m’as promis qu’on s’installerait pour de bon ici, Dinah   ! soupiré-je, soudainement dépitée.
Elle n’a pas besoin de parler, je lis en elle comme dans un livre ouvert. Elle a clairement quelque chose en tête.
— Madyl…
Je quitte la route des yeux pour la foudroyer du regard. Elle aime me taquiner avec mon prénom, mais là, c’est vraiment pas le moment   !
—  Mady, cette fois, c’est différent.
— Différent   ? Je ne vois pas en quoi cela changerait des autres fois ? Un plan est un plan, non   ? Tu séduis le type en question, tu le baises, dans tous les sens du terme, pendant que j’immortalise tout ça avec mes photos. Tu le fais chanter ensuite, fin de l’histoire, résumé-je, ce qu’est notre vie ces dernières années.
Dinah soupire, et tourne la tête vers la fenêtre. Elle reste silencieuse un long moment, puis pivote à nouveau vers moi.
— Arrête-toi un instant sur le bas-côté, s’il te plaît.
Je lui lance un regard furibond, bien décidée à ne pas céder, mais ses yeux façon «   Chat potté   » ont toujours eu un putain d’effet sur moi.
Et merde   !
Je finis par me garer dans le petit renfoncement qui longe la route, puis je coupe le moteur.
— Accouche   ! ordonné-je, en serrant le frein à main.
— Cette fois, ça serait différent, Mady.
— Ça, tu l’as déjà dit.
— Laisse-moi parler au lieu de me couper. Ce que je veux dire, c’est que nous n’aurions pas besoin de déménager, pas cette fois. Tu vas pouvoir intégrer le campus de ton université comme prévu. Là, Mady, je te parle du «   mec   », les autres à-côtés de lui, c’est du pipi de chat, crois-moi   !
—  Sois plus clair, s’il te plaît, m’impatienté-je.
— Il vit ici , à Penbrook.
— Alors, je vais devoir te demander de te débrouiller toute seule, je suis désolée, mais pas cette fois, Dinah. Ça sera sans moi.
Elle soupire à nouveau.
— Mady, je vais bien partir quelque temps pour me faire oublier auprès de Ben, comme c’était prévu.
Qu’est-ce qu’elle raconte   ? Je ne la comprends plus.
— Je ne peux pas rester ici, deux victimes au même endroit c’est trop risqué et c’est un coup à se faire prendre. Si c’est différent, c’est parce que j’ai appris que so

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