Partenaires Particulières - Réactivation
299 pages
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Description

► Auteur : Emmanuel TAFFARELLI


► Résumé : Paris, à la fin du XXIe siècle. Un informaticien en retraite est assassiné chez lui par un drone dirigé à distance. L’inspectrice Denise Duval et l’agent Élisabeth sont chargées de l’enquête.


Ce qui aurait pu n’être qu’une nouvelle affaire de meurtre pour le duo se révèle beaucoup plus épineux et dangereux. Rapidement, Élisabeth est victime de plusieurs problèmes qui mettent son existence en péril à terme ; des éléments de preuves disparaissent inexplicablement de la scène du crime.


Impuissante face à cette situation hors de contrôle, Denise se retrouve bien seule pour résoudre le mystère autour de la mort de cet informaticien dont les dernières activités demeurent obscures. Voulait-il la destruction de tous les androïdes, comme cela semble être le cas ? Alors, qui voulait sa mort ? Les malheurs d’Élisabeth sont-ils liés à cette étrange affaire ?


Une course contre le temps est lancée. Pour trouver les réponses à ces questions, Denise ne pourra compter que sur une seule chose : la force de l’amour indéfectible qui l’unit à Élisabeth, sa partenaire particulière.


► Nombre de mots : 81640


► Genre : Science-fiction


► Public : Tous


► Niveau d'érotisme : ★☆☆☆☆

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 octobre 2021
Nombre de lectures 5
EAN13 9782925172963
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Partenaires Particulières
Réactivation
 
Emmanuel taffarelli

Copyright © 2021
Tous droits réservés.
ISBN : 9782925172956
 
Dépôt légal
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2021
 
 
DÉDICACE
 
 
À Christine pour son soutien précieux.
TABLE DES MATIÈRES
 
 
DÉDICACE
TABLE DES MATIÈRES
Une citation…
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
cHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
CHAPITRE 25
CHAPITRE 26
CHAPITRE 27
CHAPITRE 28
CHAPITRE 29
CHAPITRE 30
CHAPITRE 31
CHAPITRE 32
CHAPITRE 33
CHAPITRE 34
CHAPITRE 35
CHAPITRE 36
CHAPITRE 37
CHAPITRE 38
CHAPITRE 39
CHAPITRE 40
BIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
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Une citation…
 
« Un robot n’est pas tout à fait une machine. Un robot est une machine fabriquée pour imiter de son mieux l’être humain. »
 
Isaac Asimov, La Cité des robots, 1990
 
 
 
 
 
 
CHAPITRE 1
 
 
Sur l’écran de l’ordinateur défilaient des colonnes de chiffres et de codes. En face, l’homme aux tempes grisonnantes les observait. Il avait cessé de considérer le passage du temps comme important depuis qu’il avait renoncé à sa sacro-sainte montre connectée. Un objet anodin de prime abord, mais dont l’abandon, réfléchi et assumé, avait déterminé en grande partie le rythme de vie de l’informaticien lors des derniers mois.
Accroché à son poignet pendant des décennies entières, cet appareil d’une technologie très avancée n’avait pas seulement donné l’heure, il avait surtout relié son propriétaire à une société dont l’objectif aurait pu se résumer ainsi : le numérique partout et la dématérialisation intégrale. Par exemple, nul besoin de voir un docteur en personne, il suffisait de laisser la montre envoyer les mesures physiologiques régulièrement recueillies, telles que la tension, la fréquence cardiaque ou la glycémie, à son médecin traitant en temps réel, et, si besoin, celui-ci émettait une ordonnance à destination d’une pharmacie qui se chargeait ensuite de livrer les traitements recommandés par drone, directement au domicile du patient. Plus besoin de sortir de chez soi. C’était la même chose pour payer ses achats de nourriture ou autre : livraison à domicile. D’autre part, il pouvait contrôler ses comptes d’une simple manipulation sur l’écran minuscule, mais très bien conçu. En revanche, ses moindres faits et gestes étaient pistés et enregistrés quelque part. Et ça, il ne le supportait plus.
Depuis combien de temps Boon Lee Hook –c’était son nom – n’avait-il pas vu la lumière du jour ? Les persiennes closes commençaient à accumuler une fine pellicule de poussière à peine visible, mais bien présente.
En délaissant volontairement sa montre à tout faire, il avait retrouvé l’attrait et les inconvénients de l’argent liquide : peu de contrôle, mais difficile de se procurer des billets et des pièces en cette époque où la monnaie électronique avait presque tout envahi. Seules quelques épiceries de quartier anachroniques et des services « particuliers », des escorts notamment, se faisaient payer en espèces. L’informaticien déchu s’en moquait, un régime à base de fruits secs et de légumes à la vapeur lui convenait très bien. De toute façon, il aurait été persona non grata dans les lieux chics qu’il fréquentait avant.
Il contempla le code qui s’étalait sous ses yeux, désormais terminé. Parfait. Il ne manquait plus qu’un geste de sa part et les colonnes de chiffres, de lettres et de symboles mathématiques savamment organisés, seraient libérées, prêtes à accomplir ce pour quoi elles avaient été élaborées avec patience et précision… Il en eut les larmes aux yeux, il savait ce que cela signifiait.
Afin de se donner du courage pour le dernier round, Boon Lee Hook avait besoin de musique. Il tapa deux fois dans les mains, activant l’appareil hi-fi dissimulé dans le mur d’en face, et annonça le titre souhaité, fort et clair :
— OK , je veux Them Changes, de Buddy Miles, la reprise de Derek Sherinian en 2020 !
Aussitôt, la chaîne trouva le morceau souhaité dans sa banque de données et l’envoya dans les haut-parleurs. Boon Lee Hook battit le rythme de la tête, il adorait cette vieille version de cette chanson devenue mythique dans un certain cercle de connaisseurs. L’époque où il y avait encore des musiciens dignes de ce nom capables de jouer avec de vrais instruments… Aujourd’hui, tout a été remplacé par des androïdes… Cette idée le rendait triste à chaque fois. Il n’en voulait pas à la technologie elle-même, il en avait après la perversion de la technologie.
— OK, monte le son de quatre niveaux !
Le rock endiablé envahit alors tout l’espace ; encore un niveau et les murs se mettraient à trembler pour de bon, alertant tous les voisins. C’était surtout la vieille dame du dessus qui allait râler en premier, les basses trop fortes faisaient sauter son lit selon elle. Le programmeur n’en avait que faire, ça le faisait plutôt sourire. Il se rendit compte qu’il frissonnait alors qu’il approchait son doigt de la touche d’envoi. Une fois qu’il aurait appuyé dessus, il ne pourrait plus revenir en arrière, il le savait. Peu importe, il était déjà allé tellement loin. Le fait d’être encore en vie après tout ce qui s’était passé depuis ces derniers mois était déjà un miracle en soi… En pressant cette touche, il se rapprocherait un peu plus de sa fin à lui.
Il pensa à elle furtivement. Elle était la seule véritable preuve que son existence avait une valeur ici-bas, une raison d’être. Elle ne lui en voudrait pas, elle comprendrait.
Il retint sa respiration et s’exécuta.
Sur l’écran, les colonnes se mirent à descendre de plus en plus vite, démontrant que le programme s’activait en quelques nanosecondes. Impossible de l’annuler.
Boon Lee Hook se colla contre le dossier de son fauteuil et prit un instant pour respirer profondément. La musique bombardait ses oreilles, c’était bon. Il se serait volontiers laissé aller de cette manière, jusqu’à disparaître complètement. Il tourna la tête vers la fenêtre dont il n’avait pas ouvert la persienne. Le temps écoulé depuis qu’il avait enclenché le programme était suffisant pour…
Il se leva, ouvrit la persienne en grand d’un geste sec et fixa l’horizon baigné de soleil. Il sourit. Pour la première fois depuis longtemps, il n’avait plus peur.
 
 
 
 
 
 
 
CHAPITRE 2
 
 
Depuis un an, les forces de police de la ville de Paris étaient complétées par une unité d’agents spéciaux, des androïdes qui assistaient les inspecteurs de la Criminelle à résoudre des affaires. Au nombre de quarante-quatre, ils avaient fait une forte impression lors de leur mise en service, en particulier au Quatrième Commissariat du Septième Arrondissement. Deux êtres artificiels, un homme et une femme, avaient rejoint les équipes qui les accueillirent avec circonspection. Lors de sa première enquête, l’Agent E., qui prit le nom d’Élisabeth, forma un duo de choc avec l’inspectrice Denise Duval en résolvant le meurtre du directeur du Jardin des Plantes en moins de vingt-quatre heures. La femme de ce dernier et son amant croupissaient en prison depuis 1 .
Le premier café de la journée chez Ted, non loin du commissariat, était devenu un rituel qu’Élisabeth avait appris à apprécier, pour autant que ses algorithmes évolutifs pussent faire preuve d’une telle souplesse. Au fur et à mesure de ses rapports quotidiens avec des « êtres organiques », comme elle dénommait les humains, sa vision du monde se transformait petit à petit pour adopter quelque chose qui devait ressembler à la leur. En particulier, sa relation avec Denise Duval, son binôme dans la police, lui avait beaucoup appris sur le plan émotionnel, un domaine qui lui demeurait encore en grande partie étranger.
Assise en face d’elle à cette même table où elles avaient échangé l’année précédente pour la première fois, Denise la regardait avec un plaisir non feint. Élisabeth était toujours aussi belle à contempler. Le plus troublant était sans doute de savoir que dans un siècle, elle serait exactement la même, avec ses yeux bleu océan posés sur le monde, sa peau claire sans aucune ride, sa chevelure sombre sans un fil blanc…
Élisabeth croisa le regard langoureux de Denise.
— J’ai noté que lorsque vous m’observez comme ça, votre corps sécrète une dose supplémentaire d’endorphines.
Denise sourit doucement. Cette façon rationnelle à l’extrême de voir les choses pouvait sembler aride, mais, au contraire, elle provoquait chez la policière un regain d’affection à l’endroit d’Élisabeth.
Les mauvaises langues disaient qu’un amas de fils électriques et de puces électroniques ne pouvaient en aucun cas susciter un sentiment positif. Denise n’était pas de cet avis. Elle pouvait même dire que, d’une certaine façon, Élisabeth lui avait sauvé la vie d’un point de vue personnel. L’année précédente, la jeune femme était au bord du gouffre, son existence n’avait plus de sens, elle se noyait littéralement dans la vodka. Aujourd’hui, elle avait remonté la pente de la belle façon, grâce à la présence de son binôme. Rien que pour ça, Denise lui serait éternellement reconnaissante.
— Je crois que les endorphines sont bonnes pour le teint, répondit Denise.
— Ces hormones n’interviennent pas sur le grain de peau.
— C’était une façon de parler, Élisabeth.
Élisabeth cligna des yeux.
— Vous voulez dire que c’était une formule imagée ? Dans quel but ?
— Pour vous dire merci de me trouver en bonne forme.
Comme à son habitude, Élisabeth intégra ces informations dans une puce de sa mémoire phénoménale. Elles nourriraient ses réflexions de plus en plus fréquentes et profondes sur la nature exacte

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