Porn Boy

Kyrian Malone

Description

Résumé : Il est beau, il est sexy et c’est son voisin d’en face. Seul il elle fait du porno. Los Angeles. Ethan Chase, 22 ans, mène une vie bien remplie. Entre son travail de barman et ses aventures avec la gente masculine, le jeune homme profite de la vie sans se poser de question. Un soir, en rentrant chez lui, c’est un nouveau voisin peu prudent qu’il découvre à travers la fenêtre donnant sur le bâtiment d’en face. Toutes lumières allumées, oubliant de fermer ses rideaux, le bel inconnu lui offre un effeuillage nocturne en bonne et due forme. Et des jolies formes, Luke Nollan en à revendre. Absorbé par son spectacle, Ethan se fait surprendre malgré lui. S’en suit alors un petit jeu de provocations et de drague des plus particuliers.

► Note : Attention, ce roman n'est pas érotique malgré son titre aguicheur.
► Nombre de mots : 46089
► Genre : Tranche de vie, romance gay, comédie
► Public : Adulte
► Niveau d'érotisme : ★☆☆☆☆

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Sujets

• LGBTQ+
• Romance
• Gay
• LGBT
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: STEDITIONS
• Date de parution: 04 juillet 2022
• Nombre de lectures: 17
• EAN13: 9781387904228
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

Porn Boy
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Copyright 2007 © 2022 STEDITIONS
 
 
Accès aux chapitres
 
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5

 
 
 
 
 
Merci à Valérie et Stéphanie.
 
 
Voici l’histoire de deux garçons que tout oppose.
 
 
 
 
Chapitre 1  
~
 
Ce qu’Ethan allait vivre dans les prochaines minutes était certainement le rêve de nombre de garçons ou de gays assumés de tout âge.
Il était aux alentours de minuit quand il entra dans son petit appartement au troisième étage d’un immeuble de Los Angeles. Il ne rentrait pas d’une soirée entre amis, mais d’un bar, le Redline, où il travaillait comme serveur depuis bientôt trois ans. Son salaire n’était pas mirobolant, mais largement suffisant pour lui. Son appartement était certes petit, mais il s’y sentait bien, chez lui, et la bâtisse se trouvait à trois pâtés de maisons du Redline.
Il récupéra une bouteille d’eau, but quelques gorgées et approcha des fenêtres. C’était le seul point négatif de son appartement : la vue imprenable sur l’immeuble d’en face. De fait, quand il s’ennuyait, il venait près de la fenêtre et s’amusait à regarder chez les voisins d’en face qui ne prenaient pas la peine de fermer leurs rideaux à la nuit tombée. Et cette semaine, il avait vu pas mal de mouvement au troisième étage. Des types de « Déménagement et Compagnies » étaient venus livrer meubles et cartons. Visiblement, les nouveaux locataires ou propriétaires avaient déjà tout rangé.
Une gorgée d’eau plus tard, une lumière éclaira les lieux. Du peu qu’il voyait, le salon était cosy, la chambre bien décorée. Ces gens devaient avoir de l’argent. Mais ce ne fut pas des « gens » qu’il vit entrer, mais un jeune homme blond qui refermait la porte derrière lui. Son nouveau voisin d’en face était donc un homme... ou plutôt, un jeune homme séduisant... Quelques mèches blondes retombaient sur son visage et caressaient ses épaules dénudées par un débardeur cintré tombant sur ses hanches... Le jeune homme ignorait que tout l’immeuble face au sien voyait l’intérieur de son chaleureux appartement, et à vrai dire, Ethan n’avait pour l’heure rien de mieux à faire qu’à jouer les curieux.
— Salut beau blond... se dit-il à lui-même.
Le concerné quitta le salon et se dirigea vers une autre pièce qu’il éclaira. C’était la fameuse chambre. Il ouvrit une armoire et contre toute attente, ôta son haut et son jeans moulant sans précaution aucune.
Ethan manqua d’avaler de travers et essuya l’eau aux coins de ses lèvres.
— C’est pas vrai... s’en prit-il à lui-même.
Son regard repartit aussitôt sur la silhouette de l’autre côté de la rue. Quel dommage de ne pas avoir de jumelles... Et au lieu de se tourner, par gêne ou par pudeur, Ethan garda ses grands yeux verts rivés sur le fabuleux spectacle qu’on lui offrait.
Le joli blond ôta son débardeur en le faisant passer par-dessus sa tête, le jeta dans un panier à linge, et marcha vers une commode dont il ouvrit le tiroir. Il en sortit un jeans et se glissa dedans... Ethan n’en perdit pas une miette. Mais quand l’inconnu se tourna dans sa direction, ce fut d’un mouvement alerte qu’il se dissimula derrière le mur et lâcha d’une voix basse :
— ... merde !
Il avait beau frissonner, il réalisait son impair et surtout son manque de subtilité. Il en était sûr, son nouveau voisin l’avait vu sans le moindre doute... à moins que...
Il se délogea avec prudence de sa position pour vérifier. Pas de chance : l’inconnu était pile devant sa fenêtre, debout, bras croisés. Il regardait droit dans sa direction. Ce dernier leva la main et ses doigts lancèrent un « salut » avant qu’il ne se tourne et quitte la pièce en éteignant les lumières.
C’était évident, le mec d’en face l’avait vu, et Ethan se sentait profondément mal à l’aise à présent. Que lui avait-il pris ? Pourquoi avait-il fait une chose pareille ?
Il s’efforça de recouvrer son calme.
— C’était juste... par curiosité, se dit-il.
Après tout, ça aurait pu être n’importe qui d’autre... Un cambrioleur, un intrus... Comment savoir ? Tout le monde regardait chez ses voisins. Ethan n’était pas le premier à le faire et ne serait pas le dernier.
Il passa une main dans ses cheveux bruns et marcha jusqu’au poste de télévision qu’il alluma. Il devait à tout prix penser à autre chose. Il changea de chaîne une fois, deux fois, mais irrémédiablement, son regard retourna vers la fenêtre. Il n’y avait pas que ce malaise qui l’habitait, mais sa curiosité demeurait. Qui était ce mec ? D’où venait-il ? Vivait-il seul ? Il changea de chaîne une énième fois, puis se leva, nerveux avant d’éteindre finalement le moniteur.
La seconde suivante, les lumières se rallumèrent et Ethan vit l’inconnu revenir dans la pièce, une serviette autour de la taille, les cheveux mouillés, il les séchait avec la serviette... Il en était davantage perplexe. Pourquoi s’était-il changé pour mettre un jeans et finalement pour aller prendre une douche ? Cela n’avait pas de sens !
Il le vit revenir vers la commode, ouvrir un autre tiroir dans lequel il fouilla un instant. Après quelques secondes, ce fut un boxer qu’il déplia sur le lit... puis un second qu’il posa à côté, de couleur rouge...
Ethan ne se rendait pas compte que ses doigts s’étaient glissés entre ses dents et il murmura :
— Le rouge... le rouge va toujours très bien aux blonds.
L’inconnu étendit le vêtement sur le drap et approcha du mur. La seconde suivante, la lumière de la pièce fut tamisée. Ethan ne discernait plus que des formes et il n’était pas au bout de ses surprises. Même si tout n’était plus que suggestion, ce qu’il distinguait laissait libre cours à bien des suppositions. Le blond laissa la serviette tomber à ses pieds et Ethan s’appuya sur le rebord de la fenêtre, son regard sur la silhouette totalement dénudée. Il ne voyait plus que les contours sombres de son corps masculin. Ses courbes révélaient un torse musclé, un dos charpenté, une cambrure parfaite. Tant de suggestions prêtaient à beaucoup d’émotions pour Ethan qui n’avait plus de petit ami depuis deux ans. Certes, il enchaînait les aventures, mais rien de sérieux, rien de stable, d’autant que la stabilité, ce n’était pas sa tasse de thé.
L’instant suivant, le blond levait les pieds un par un pour enfiler son boxer. Quel magnifique spectacle... et contre toute attente, la lumière revint, rétablie par l’inconnu qui approcha de la fenêtre, et regarda sitôt dans sa direction.
C’était sûr : il était repéré. Et cette fois, Ethan ne bougea pas. Il vit l’inconnu récupérer quelque chose sur un bureau, un objet rectangulaire et fin, et ce fut une ardoise qu’il reconnut. Levée dans sa direction, son voisin avait écrit :
« À toi maintenant ! ».
Ethan paniqua. Littéralement... Était-ce une plaisanterie ?
— Moi ?
Il venait de poser son doigt sur son torse et le blond acquiesça d’un signe de la tête significatif.
Ethan secoua la tête en souriant nerveusement. C’était hors de question. Il chercha rapidement de quoi noter. Un stylo et une feuille plus tard, il colla sur sa fenêtre : « Pas devant tout le monde... Viens ! »
Bien sûr qu’il ne ferait jamais un truc pareil devant un inconnu, mais au moins, il pourrait lui parler et faire les présentations. Seulement, l’inconnu écrivit sur son ardoise :
« NON ».
Et...
« Petit joueur ! »
Ethan ne put contenir un léger rire amusé par ce jeu étrange, et nota sur une autre feuille :
« Je sais ! ».
Il regarda l’inconnu écrire, mais celui-ci ne souriait plus et lui montra son ardoise :
« Dommage, plus de show alors. »
Ethan se retrouva dépité et le vit encore écrire. Il se sentait bête, certes, mais si cette gueule d’ange semblait redoubler de confiance en lui, ce n’était pas le cas d’Ethan. Il put à nouveau lire :
« D’autant que tu n’as encore rien vu ! »
Ethan leva les sourcils de surprise. Ce beau blond était-il en train de le provoquer ? De l’allumer ? Non... Ce genre de choses n’arrivait qu’aux autres et pourtant, ce petit jeu étrange venu de nulle part, l’amusait et le réchauffait en même temps. Il nota donc à son tour et montra la feuille : 
« Je suis bon spectateur, mais pas bon acteur ».
Il le vit rire et un sourire sincère dessina ses lèvres face au visage de l’inconnu qui semblait s’amuser autant que lui de la situation dans laquelle ils s’étaient mis ensemble.
Un dernier message sur son ardoise et il nota :
« Fais de beaux rêves ! »
Ethan répondit d’une autre feuille :
« Toi aussi ! »
L’inconnu lui fit un petit signe de main et laissa tomber les rideaux.
Ethan marcha vers son lit, le sourire aux lèvres. Ce court échange avait eu le mérite de le distraire, de le sortir de son quotidien. Une chance que son voisin eut de l’humour. Sans vraiment comprendre ce qu’il venait de se passer, il lâcha un profond soupir en gardant ses yeux rivés sur le plafond. Trouverait-il le sommeil à présent ?
 
* * *
 
Son réveil sonna à midi le lendemain, et ce fut les souvenirs de son étrange rencontre de la veille qui l’amenèrent aussitôt à marcher vers la fenêtre de sa chambre. Sur la fenêtre opposée, surprise... Un message inattendu l’attendait :
« Café ? »
Ethan frissonna à l’idée de rencontrer son voisin. Un café... Il lui proposait un simple café sans même connaître son nom. Ce constat le mettait dans un état pas possible ! Il manquait cependant des informations... Un café, OK... Mais quand ? À quelle heure ? Car Ethan travaillait ce soir et son bel inconnu n’avait pas connaissance de cette information.
Il partit se préparer.
Une douche et il enfila un jeans taille basse, un débardeur puis retourna près de la fenêtre. Le message demeurait à sa place, les rideaux fermés, sous-entendant que son beau voisin était toujours absent. Malheureusement, il ne pouvait s’éterniser. Il devait rejoindre le bar où il trav