Premières impressions

Jay Hogan, Clara Gay

Description

Michael

Il y a deux ans, j’ai fait une erreur, une grosse erreur, puis j’en ai rajouté deux autres, juste pour faire bonne mesure. J’ai vraiment foiré ma vie, mais j’ai réussi à m’en sortir. J’ai eu de la chance.

Ensuite, j’ai eu la possibilité de prendre un nouveau départ. Deux ans à Auckland. Loin des ragots de Los Angeles, avec une nouvelle chance de respirer et de reprendre ma vie en main.

Je l’ai saisie et j’ai instauré une série de règles auxquelles me tenir.

Je ne fais pas de relations de couple.

Je ne fais pas de promesses et d’engagements.

Je ne fais pas de rêves d’une maison remplie d’enfants.

Et je ne fais surtout pas dans l’arrogance et le snobisme de la part d’agents du K9 beaux à tomber qui entrent dans mes urgences et bouleversent mon monde. Surtout pas.

Josh

La seule chose dont je suis certain à propos du Dr Michael Oliver, c’est qu’il est arrogant et indigne de confiance, et que j’ai à peine survécu à un homme comme lui dans ma vie. Une seule fois a suffi amplement.

Cet homme est peut-être magnifique, mais ma fille de onze ans a ma priorité absolue et je ne veux pas risquer qu’elle soit blessée à nouveau. Je suis un père célibataire, un flic du K9 et le fils de parents fanatiques qui me cassent les pieds.

Je n’ai pas le temps de jouer.

Je n’ai pas le temps de prendre des risques.

Je n’ai pas le temps d’avoir d’autres complications dans ma vie.

Et je n’ai certainement pas le temps pour le Dr Michael Oliver, aussi sexy qu’il soit.

Sujets

• Littérature
• Fiction
• Gay
• Romance

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 32
• EAN13: 9782382280577
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Premières impressions
Copyright de l’édition française © 2021 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2019 Jay Hogan
Titre original : First impressions
© 2019 Jay Hogan
Traduit de l’anglais par Clara Gay
Relecture et correction par Agathe P., Miss Relect Addict
 
Conception graphique : © Y'All. That Graphic
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l'ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38228-057-7
Première édition française : avril 2021
Première édition : décembre 2019
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
Premières impressions
Auckland Med #1
 

 
 
Jay Hogan
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
L’homme se déplaçait sur le rythme sensuel tel du caramel chaud, fluide et sinueux sous la fournaise ardente des lumières du club. Des centimètres d’une peau lumineuse couleur olive, sans aucune ride en vue, glissaient de manière séduisante par-dessus des muscles légers et humides de sueur, le tout se déplaçant au son des basses qui battaient lentement, en attirant l’attention affamée de plus d’un des hommes qui étaient alignés contre le bar.
Pas âgé de plus de vingt ans, le corps élancé de l’homme portait encore les doux traits de la jeunesse, bien que désormais atténués par la promesse alléchante d’une maturité très musclée encore à venir. Des boucles sombres tombaient sur sa nuque, plus qu’il n’en fallait pour pouvoir facilement les attraper ; et un cul scandaleusement serré ressortait d’un jean noir, ce qui suffit à Michael pour que son jean se serre à son tour tellement il appréciait cette vue.
Mais si jeune ? Merde, Michael avait des soins dentaires plus vieux que le garçon. Il ne devrait même pas regarder. Pourtant, la faim dans ce regard enflammé était tout sauf innocente, et bon sang, il n’arrivait pas à en détacher son regard, il était scotché à chaque tumulte de chair ondulante comme si tout ça pourrait être la réponse à tout ce qui le préoccupait. Et c’était peut-être le cas, du moins pour ce soir.
Son corps vibrait littéralement d’excitation, et il était de plus en plus convaincu que le jeune homme savait exactement ce qu’il faisait, en observant ses admirateurs, toute cette jeunesse et fraicheur criant au désir. C’était une performance conçue pour séduire l’intérêt, et Michael était tombé à cent pour cent dedans. Il espérait seulement que le jeune homme serait à la hauteur des promesses que son corps ne cessait de sous-entendre.
Leurs regards s’étaient déjà croisés une ou deux fois, y compris à cet instant précis, alors que le jeune homme fixait Michael d’un regard ardent tout en faisant courir ses mains sur sa poitrine et le long du relief succulent d’abdominaux bien saillants. Prometteur, c’était sûr, et bien que Michael ne soit pas un adepte des « Baby gay » lorsqu’il partait en chasse, il se dit qu’il pouvait faire une exception, car, bon sang, ce garçon lui mettait simplement l’eau à la bouche.
Cependant, les premiers choix n’étaient pas toujours les meilleurs, et ce poisson avait déjà un hameçon accroché à lui, un homme plus âgé dont la main possessive ne quittait jamais la hanche du jeune danseur. En se rendant compte que le garçon était distrait, l’homme suivit son regard et fixa Michael d’un regard froid. Il glissa sa main vers le bas du dos du jeune homme et le serra fort dans une démonstration de possession indéniable.
Eh, merde. Michael poussa un soupir. Ce n’était pas dans ses habitudes de voler les proies des autres. Il y avait plus qu’assez de chair à déguster sans compromettre un simple coup d’un soir avec un chagrin inutile. Mais la réponse du jeune danseur à la revendication d’appartenance de l’homme attira l’attention de Michael quelques instants. Ce fut assez long pour qu’il remarque l’expression contrariée que lançait le danseur dans la direction du vieil homme, et les deux pas de recul qui l’accompagnaient. Deux pas qui avaient laissé une distance entre les deux, et une occasion dans l’esprit de Michael. Et lorsque ce regard avide se reporta sur lui… Eh bien, allez, c’est parti.
Abandonnant son soda, Michael fit un clin d’œil au barman, qui lui en rendit un d’un air séduisant. Il regarda le nom de l’homme sur l’étiquette qu’il portait, James, et rangea cette information dans un coin de sa tête pour plus tard. L’homme était bâti comme un défenseur de football et avait clairement l’air intéressé, mais ce soir, Michael avait d’autres chats à fouetter.
Il retira rapidement sa chemise et l’accrocha à l’arrière de son pantalon, puis se dirigea vers la piste de danse en lançant quelques regards par-ci par-là. Il savait qu’il n’était pas si mal, il mangeait bien et faisait régulièrement du sport, afin de viser haut plutôt que d’être ridicule. Les bodybuilders, ce n’était pas vraiment son truc. Une paire d’haltères noirs aux lignes élancées ornait ses pectoraux, juste à côté des tétons, et de grands tatouages tribaux s’enroulaient autour de son dos et de ses biceps. Après six mois en Nouvelle-Zélande, il avait ajouté un kiwi stylisé au-dessus de son cœur.
Ce changement temporaire de pays avait eu des effets bénéfiques pour lui dont il était plus que reconnaissant. Il se sentait plus léger, mieux dans sa peau qu’il ne l’avait été depuis des années. Oui, la vie homosexuelle était un peu plus calme à Auckland qu’à Los Angeles, même à des années-lumière d’être aussi folle, mais il s’était rapidement adapté et appréciait l’approche décontractée qu’avaient les Kiwis de la vie, comme une récompense au fait que la communauté gay soit plus limitée ici.
Se faire accepter en tant qu’homme homosexuel n’avait pas été difficile, et bien qu’aucun pays ne soit exempt de connards intolérants, la Nouvelle-Zélande était dans l’ensemble un joyau libéral avec une protection des LGBT bien plus légiférée que dans beaucoup d’autres pays. Il est vrai que les gays n’osaient pas vraiment montrer de signes d’affection en public, mais se montrer ainsi n’était tout simplement pas dans les habitudes des Kiwis, c’est tout.
Le changement de décor avait été pour lui, en un mot, spectaculaire, et l̵