Prince & Princesse - Tome I
268 pages
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Prince & Princesse - Tome I , livre ebook

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Description

Au début du XXe siècle, Rachel, une jeune fille de dix-sept ans, se voit contrainte par ses parents à choisir un époux parmi ses riches prétendants, nombreux, mais qu'elle n'aime pas. Elle les refuse tous, gagne du temps, jusqu'au jour où elle reçoit une opportunité qu'elle ne peut pas refuser : devenir la nouvelle protégée du Comte. Celui-ci doit lui apprendre à être une épouse digne de son rang et à choisir un bon parti. Rachel entre alors, malgré elle, dans l'univers du Comte et le monde de la haute société.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 janvier 2018
Nombre de lectures 2
EAN13 9782414174287
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-17426-3

© Edilivre, 2018
Prologue
Il était une fois… Au début du XX e siècle, en mars 1910, l’histoire d’une jeune fille qui a seulement 17 ans, voyait sa vie basculer… Comme un cauchemar se réaliser. Elle avait bien des rêves de jeunes filles, mais dans son cœur, il y avait toujours une enfant. Oui, une enfant qui ne voulait pas accomplir sa destinée. Ce destin injuste que les filles de son âge subissaient souvent. Celui de se marier avec un homme riche dont elle ne serait pas nécessairement amoureuse, et dont elle subirait peut-être même l’infidélité, sans avoir le droit de se plaindre. Un époux à qui elle devrait donner une descendance, tout cela pour assurer l’avenir de sa famille, son aisance, sa prospérité. C’est ce destin qui l’attendait, qui l’agitait la nuit, la hantait le jour, et la rendait hystérique, coléreuse. Elle ne savait plus comment y échapper, alors elle se contentait de gagner du temps…
Cette jeune fille s’appelait Rachel Ryder. Elle était mince, le teint clair, des cheveux châtains, longs, comme beaucoup de femmes à ce moment. Les yeux marron avec un doux regard et un joli sourire, quand elle voulait bien le montrer. Elle vivait au temps où les hommes se vétissaient de chapeaux, de cannes, de costumes, et les femmes de belles robes et de beaux chapeaux, sans oublier leurs gants très chics et autres vestiges de la mode féminine de l’époque. Elle était fille unique. Le père Ryder s’appelait Henri, c’était un homme fort de carrure, brun, les cheveux coiffés en arrière, les yeux foncés, presque noirs. Il était issu d’une famille aisée de grands ingénieurs ayant parcouru le pays et fondant eux-mêmes leur richesse. La mère Ryder s’appelait Julia, elle était grande et avait des cheveux très bouclés, ce qui n’était pas le cas de sa fille. Ses cheveux étaient châtains et ses yeux étaient verts, elle était très chic, mais elle avait un air très sévère. Elle aussi était issue d’une famille riche qui avait bâti de grandes maisons de couture satisfaisant les désirs des dames. Elle avait continué ce commerce avec son époux. Mais tout n’était plus si rose et florissant pour eux. Les affaires s’étaient un peu estompées durant les dernières années et leur situation n’était donc plus si reluisante. Ils n’étaient néanmoins pas pauvres et arrivaient très bien à vivre, seulement, les personnes qui aiment l’argent ont bien souvent du mal à se passer de lui… De ce fait, à cette époque, avoir une jolie fille de dix-sept ans prête à marier rassemblait des avantages… À quelque chose près !
Il était de plus en plus coutume, surtout là où ils vivaient, que les jeunes filles puissent recevoir un grand nombre de prétendants qui se présenteraient à leur porte avant de choisir celui qu’elles épouseraient. Bien sûr, ce nouveau procédé donnait l’avantage aux jeunes filles de choisir elle-même leur futur époux et de prendre celui qui leur ferait peut-être la meilleure impression, mais cela restait néanmoins stupide pour Rachel, car, se disait-elle : « Comment savoir si c’est l’élu de son cœur en une visite de quelques minutes ? Les coups de foudre sont rares ! ». Cela servait surtout à ce qui il y ait un minimum d’entente entre les deux futurs époux et à pouvoir connaître plus pleinement la situation et la fortune du « bon partit ».
Ces nouvelles règles à la mode et appréciées du peuple avaient été instaurées par le Carré Royal. Oui, car il y avait un certain nombre de gens importants au-dessus du peuple. En premier lieu la Reine, sans Roi, car elle était devenue veuve il y a de cela plusieurs années. Puis le Maire, qui dirigeait la ville et un grand nombre de villages aux alentours, et qui présidait les réunions du Carré Royal, en occupant des fonctions tant de Juge que de Maire. Enfin, il y avait le Carré Royal composé en première place du Duc, en seconde et troisième places égales du Marquis et du Comte, puis en quatrième et dernière place du Baron (et leurs épouses respectives s’ils en avaient). Ils avaient beaucoup de pouvoir et ils étaient très connus du peuple, se mêlant beaucoup à eux. Pour les membres du Carré Royal, une femme ne pouvait pas rester seule au pouvoir. Elle devait donner son titre à son fils ou à un autre homme de la famille s’il n’y avait pas eu de descendants mâles. Les hommes eux, pouvaient obtenir ou garder leur titre s’ils étaient seuls. Il n’y avait que le titre de Reine qui pouvait permettre à une femme de rester seule au pouvoir si son mari n’était plus là.
Rachel savait que ses nouvelles règles lui permettaient de gagner du temps, d’autant que beaucoup de jeunes hommes faisaient la queue pour demander sa main. Alors, elle prétextait toujours une bonne raison à ses parents pour expliquer pourquoi elle avait encore refusé un prétendant. Pour certains, elle faisait même attendre quelques jours avant d’exprimer son choix, pour finir, toujours, par refuser. Mais elle se doutait bien que ses parents n’attendraient pas indéfiniment et que son manège ne pourrait pas durer. En effet, au bout d’un moment, ses parents, exaspérés, commencèrent à lui reprocher d’être trop difficile, trop capricieuse. Rachel se justifiait en disant qu’elle avait peur de se tromper, de ne pas faire le bon choix. Ses parents ne lui en voulaient pas pour cela, mais ces raisons trahissaient en elle un manque de maturité, ce qui ne les rassurait pas. La pression montait et Rachel perdait du temps, l’angoisse prenait le dessus. Monsieur et Madame Ryder harcelaient de plus en plus leur fille, c’était l’obsession constante. Elle devenait alors impertinente avec eux, mais aussi avec ses prétendants. Concernant ces derniers, cela représentait en revanche un aspect avantageux pour elle, car, par son attitude, certains refusaient d’eux-mêmes de l’épouser ! Les parents Ryder étaient au bord de la crise de nerf certains jours… Cette histoire de mariage n’avait pas du tout tourné comme prévue… Ils ne désespéraient pas, ils voulaient marier leur fille, et ils la marieraient, et à un homme riche !
I Destin injuste
Septembre 1910, six mois s’étaient écoulés depuis que Monsieur et Madame Ryder avaient décidé de marier leur fille à un parti riche pour assurer leur avenir. C’était loin d’être gagné puisque durant les derniers mois, la jeune Rachel Ryder avait repoussé tous ces prétendants en exprimant, pour se défendre, beaucoup de raisons que ses parents tentaient de comprendre tant bien que mal. Malgré tout, ils étaient désormais à bout, ils n’en pouvaient plus. Est-ce qu’ils devaient attendre qu’elle soit plus âgée ? Mais cela ne changerait peut-être rien… Est-ce qu’il fallait la forcer à se marier ? Mais elle pourrait en être bien malheureuse et cela pourrait être mal vu par le peuple et leur entourage… Ils ne savaient vraiment plus quoi faire… Un jour, le Maire, avec qui ils entretenaient de très bonnes relations, vint boire le thé chez eux. C’était un homme un peu grassouillet avec le dessus du crâne dégarni et des cheveux blancs. Il était très gentil, c’était un bon vivant qui était apprécié par tous.
– Bonjour mes amis, comment allez-vous ? Et comment vont les affaires ?
– Nous allons bien merci, et les affaires vont plutôt bien on va dire. Et vous, comment allez-vous ? Répond Monsieur Ryder.
– Je vais bien, merci. Très occupé, il y a tellement à faire, mais toujours heureux de m’occuper du peuple, indique-t-il en souriant. Et votre fille, comment va-t-elle ? La dernière fois vous m’aviez dit, si je ne m’abuse, que vous vouliez qu’elle se marie, a-t-elle choisi un prétendant ?
– Oh là non ! Si vous saviez ! Réplique Madame Ryder. Elle nous cause beaucoup de soucis. Elle a reçu quantité de jeunes hommes à sa porte, dont certains nous avaient l’air d’être vraiment de bons partis avec de belles qualités, mais elle trouve toujours quelque chose à leur reprocher ! Elle est très difficile et capricieuse !
– Soit elle les refuse, soit ce sont eux qui la rejettent parce qu’elle leur fait peur, dit Monsieur Ryder. Alors d’une part, cela ne fait pas avancer la possibilité d’un mariage, mais, d’autre part, on est inquiet qu’elle ne se comporte pas comme une bonne épouse qu’elle doit être.
– Bien sûr, je comprends. Oh mes amis, je ne savais pas tout cela et je suis vraiment désolé pour vous ! Vous ne devez plus vraiment savoir que faire ?
– Non, en effet, se désespère Madame Ryder. Si on la force, elle risque d’être terriblement malheureuse et de nous en vouloir, ce que l’on vivrait mal. Puis même le peuple, si cela se savait, peut-être que nous serions très mal vus.
– On a pensé aussi à attendre un peu plus longtemps qu’elle grandisse, mais on a bien peur que cela ne change rien. Elle ne pense qu’à s’amuser avec ses amies et elle est loin de la vie d’adulte !
– Et oui ce n’est pas évident tout cela…, dit le Maire, tout en réfléchissant un instant. Écoutez, j’ai peut-être quelque chose à vous proposer. Vous savez que je préside le Carré Royal, et je guide notamment les hommes dans les missions spéciales qui leur sont données par la Reine. Il se trouve qu’il y a de cela quelques années, le Comte a été chargé par la Reine d’avoir des « protégées ». Ce sont des jeunes filles de bonne famille, en âge de se marier, qui sont confiées au Comte, il devient alors leur précepteur. Pendant quelque temps, elles vont vivre chez lui pour que celui-ci les forme à devenir des bonnes épouses et à choisir parmi leurs prétendants un bon parti. Les prétendants viennent chez le Comte pour faire la cour aux demoiselles et ensuite le Comte et sa protégée parlent des points positifs et négatifs du prétendant pour faire un choix, et expliquer ce choix, quel qu’il soit. Si la protégée ch

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