Protection dangereuse

Alon Assouline

Description

Inspiré de l' improbable histoire vraie d'un garde du corps Franco-Israélien émérite, ange gardien des puissants de ce monde. Un homme complet, marié et père de deux enfants à qui la vie semble sourire...
Sa destinée bascule lorsqu'il rencontre durant sa dernière mission de haute protection, une richissime héritière Ukrainienne qui tombe très amoureuse de lui et qui vas le déstabiliser comme personne ne l'avait fait auparavant...
Ils mènent alors une romance interdite, ils deviennent amants, ils vivent ensembles une existence extravagante auprès des ultras riches. Palaces, jets privés, yachts et voyages autour du monde... Ils enchaînent des aventures que le commun des mortels ne peut même pas imaginer...
Il quitte tout pour elle, il avait l'impression de ne jamais avoir aimé, ils sont heureux et ne se cachent plus...
Mais la roue tourne et la chute est vertigineuse. Trahi, humilié, dévasté et toujours amoureux de sa princesse des temps modernes, il s'enfonce dans un profond désespoir.
Son incroyable instinct de survie lui permettra-t-il de renaître de ses cendres ..?
Voici mon histoire, ou plutôt, un chapitre déterminant de ma vie.Je n’étais pas préparé à vivre cette aventure hors du commun et je ne me doutais pas que je paierai le prix fort. Volontairement et pour des raisons qui me paraissent évidentes, j’ai dû changer certains noms par respect... 

Sujets

• Bodyguard
• Histoire vraie
• Love Story
• True Story
• Mélodrame
• Biographie

Informations

• Publié par: Iggybook
• Date de parution: 15 mars 2020
• Nombre de lectures: 16
• EAN13: 9782379792854
• Langue: Français

Extrait

PROTECTION DANGEREUSE
Inspirée d une histoire vraie

Alon Assouline

2020
Cet ebook a été réalisé avec IGGY FACTORY. Pour plus d'informations rendez-vous sur le site : www.iggybook.com
«  Voici mon histoire, ou plutôt, un chapitre déterminant de ma vie.  Je n’étais pas préparé à vivre cette aventure hors du commun  et je ne me doutais pas que je paierai le prix fort.   ​Volontairement et pour des raisons qui me paraissent évidentes, j’ai dû changer certains noms par respect. »
 

 
 
Introduction
 
« Mon Dieu, donne-moi le courage de changer les choses que je peux changer, la sérénité d’accepter celles que je ne peux pas changer, et la sagesse de pouvoir distinguer entre les deux ». Marc Aurele
 

M e voici devant ma feuille blanche, essayant par l’écriture de libérer mes peines et mes blessures, celles qui marquent et qui font mal, celles qui créent des stigmates au cœur, celles qui vous remettent en question, celles qui vous plongent dans un monde où le soleil ne brille plus, où les oiseaux ne volent plus, où vous ne comprenez plus vraiment le sens de votre vie. L’amour est un cancer, il ronge l’âme, brûle le cœur et pousse à l’accepter jusqu’à ce que le temps parvienne à le cacher dans un coin de votre mémoire.
 
J’ai 41 ans et suis en position de fœtus toutes les nuits, dans mon lit, depuis plus d’un mois, rongé par ce foutu cancer, celui de l’amour. Je ne dors plus, mes rires me manquent, je ne mange plus… ELLE me manque. Je n’ose pas allumer mon portable pour ne pas être tenté de revoir nos photos, nos instants, notre amour complice de tous les jours. Mon visage porte lourdement ma tristesse. Mon désarroi, ma colère, ma dépression m’ont anéanti, je ne suis plus le même moi, je ne suis plus rien.  Son corps me manque, ses rires aussi. Elle était tout pour moi, je pensais être tout pour elle. Je l’ai désirée tous les jours et toutes les nuits. J’aimais la prendre dans mes bras, j’aimais quand elle collait son oreille sur mon torse avec tendresse et me disait qu’elle aimait entendre les battements de mon cœur qui la relaxaient. Mon corps ne supporte plus son abandon. Je suis comme un drogué en cure de désintoxication, je souffre du manque d’ELLE. Je ne peux plus écouter certaines chansons qui me rappellent des situations, des instants, des odeurs, des regards complices.  Je n’aurais jamais cru qu’un jour mon destin me ferait autant souffrir, que mes décisions bouleverseraient ma vie de cette façon. Comment, l’homme que j’étais, expérimenté, lucide, maîtrisant ses émotions, ayant traversé et vaincu tant de situations dangereuses, a-t-il pu ainsi basculer dans le vide et le désespoir ? On dit pourtant qu’à mon âge, l’homme est plus réfléchi, plus stable, au sommet de sa maturité. Et pourtant…
 
Mon histoire n’est pas comme les autres, car elle est la mienne, celle d’un garde du corps Israélien dont la dernière mission tourna en une histoire d’amour pas comme les autres. Tous les faits, les personnages et les lieux sont réels. Les identités de certaines personnes ont étés modifiés pour des raisons qui me paraissent évidentes.

 
Je m’appelle Alon, je suis né à Jérusalem, en Israël. Je suis arrivé en France avec mes parents, à l’âge de cinq ans. Mon enfance et mon adolescence furent plutôt stables avec mes frères, mes cousins et mes amis, dans une banlieue qui nous a vu grandir et mûrir.  Très jeune, mon instinct protecteur s’est révélé, sans doute à cause de mes jeunes frères et cousines, qui étaient de temps en temps dans des situations un peu embarrassantes.  A la maison, on parlait français avec mon père, qui était fervent francophone et hébreux avec ma mère, qui prenait des cours à l’Alliance Française. Nous nous sommes tous très vite adaptés à la langue de Molière et je ne remercierai jamais assez nos parents d’avoir eu le courage de venir s’installer en France en 1980.  Du haut de mes 17 ans et de mes 90 kg de muscles, j’avais déjà intégré une organisation de défense juive à Paris, qui, à l’époque, était secrète. Personne ne devait savoir que j’étais un agent actif dont la mission principale était de sécuriser et de protéger les synagogues durant le Sabbat et les jours de fêtes.   Nous avions des entraînements réguliers de Krav Maga, un sport de combat physique et mental de l’armée Israélienne. Nous étions tous prêts à intervenir en équipe si des perturbateurs venaient à s’en prendre aux familles ou à la synagogue. C’était une belle période de ma jeune vie qui très vite donna un sens à mon futur. J’aimais protéger les autres et me battre pour la bonne cause. Plus tard, j’ai suivi des stages de protection de hautes personnalités, en Israël le plus souvent. C’était toujours passionnant, intéressant et je prenais un vrai plaisir à ressentir mon adrénaline me donner des ailes, du courage et surmonter mes émotions, tels que le stress, la peur et l’angoisse.  J’étais devenu avec le temps un vrai garde du corps, maitrisant parfaitement le Krav Maga, manipulant avec dextérité mon arme de poing et autres armes à feu, ainsi que ma matraque télescopique qui m’accompagna durant presque toutes mes missions en France et à l’étranger. J’étais capable de conduire n’importe quel véhicule en situation d’urgence ou bien d’attaque. Je pouvais apporter les premiers soins en cas de blessure ou de malaise. Je portais en moi toutes ces qualités que je gérais toujours avec un sang-froid qui forçait le respect de mes équipiers.
I
 
L’Ambassadeur et Monsieur Gringberg
 

En 1997, je venais tout juste de fêter mes 22 ans, j’avais passé quelques années au sein d’une unité spéciale de l’armée Israélienne qui gérait la protection des hautes personnalités. Les missions pouvaient parfois comporter de grands risques mais j’en assumais pleinement toutes les responsabilités. Un matin de fin de Mai, mon supérieur me convoqua dans son bureau, chose assez courante dans l’unité, nous avions tous l’habitude de prendre notre café turc dans ce bureau au grand désordre et à l’odeur de cigarette.
 
J’étais persuadé qu’il allait me présenter ses félicitations pour mon récent anniversaire et sans doute me faire un petit présent, comme le veut la coutume. Durant les différents stages de l’unité, nous avions appris la science de la PNL : la Programmation Neuro Linguistique. Elle nous permettait de comprendre et de détecter les comportements des autres sans pour autant les approcher ou les connaître. J’étais capable de distinguer un type nerveux, stressé, drogué, inquiet, perturbé ou mal intentionné, rien qu’en observant les gestes et le langage de son corps. Pour obtenir mon diplôme, j’avais été envoyé à l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv ainsi que dans les gares de Tel-Aviv durant quelques semaines, afin de mettre en pratique la théorie et d’analyser sur le vif l’instant présent. J’étais capable de tout scanner en un temps record, de mémoriser les visages de certains voyageurs, le nombre de valises, les vêtements, les sacs, les comportements, je ne laissais rien passer. C’était pour moi un vrai jeu intellectuel de mémorisation et d’analyse.
 
Je pénétrai dans le bureau, où je me retrouvai seul quelques instants. Par habitude, j’entrepris d’analyser le bureau, les objets, les dossiers, les photos, les médailles, question de passer le temps. Je remarquai un dossier de couleur jaune, neuf ; il venait sans doute d’être fait très récemment, pas de froissures et le marqueur noir brillait encore.  Mon chef entra dans son bureau, grand, costaud, cheveux grisonnants, autorité naturelle. Il imposait un certain respect qu’il n’était pas question de mettre en question. C’était notre "Tonton » à tous. Il m’invita immédiatement à prendre un café et à me mettre à l’aise ; j’étais intrigué. La conversation était banale, mais je sentais qu’il cherchait à me mettre en confiance. Certains de ses gestes me montraient qu’il attendait le bon moment pour aborder un sujet sérieux.
 

Mon café avalé, je lui posai directement la question : voulait-il me parler d’une chose importante ? Pas de réponse, juste un sourire et un regard appuyé. Il me demanda de fermer la porte, de me lever de ma chaise et de m’asseoir sur le divan, d’habitude réservé à ses invités de marque. Il prit le fameux dossier jaune, celui qui avait attiré mon attention, me le remit avec solennité, tout en me fixant de ses yeux bleus et froids. Je le pris sans un mot, impatient de connaître son contenu et cachant mon excitation.
 
Une heure plus tard, j’acceptai une mission qui allait par la suite bouleverser et donner un autre tournant à ma vie. J’étais chargé de la protection physique de Monsieur l’Ambassadeur d’Israël à Moscou. J’allais remplacer son actuel garde du corps, qui ne souhaitait pas renouveler son contrat, préférant, comme beaucoup d’entre nous, travailler dans le privé. Mon supérieur me serra la main et avec un ton presque paternel, me félicita pour mon anniversaire, avec un puissant « Mazal Tov, Alon » !  J’avais trois mois pour me préparer à cette mission. Je devais étudier toutes les notes entre le service de sécurité de l’Ambassade à Moscou et notre service. Je devais analyser la carte de la ville de Moscou et ces alentours, apprendre la situation géopolitique, prendre connaissance des dernières interventions du service de sécurité, le rythme de vi