Reading love – Welsie et Isaac
120 pages
Français

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Description

Lorsque Welsie débarque à Saint-Martin, elle est au bout du rouleau, non seulement elle est étranglée financièrement, mais elle a dû tourner le dos à son ancienne vie, ou plutôt, c’est cette dernière qui l’a laissée tomber.
Alors qu’elle se présente à son nouveau job, elle tombe littéralement dans les bras d’Isaac Raner, le Bad Boy par excellence. Cependant, alors que celui-ci développe une obsession envers elle, au point de la harceler en compagnie de sa bande, Welsie n’a qu’une seule priorité: régler les dettes de son père et enfin reprendre sa vie en main.
Toutefois les factures s’accumulant, Justin Vidal, l’avocat de son père, lui propose une solution, mais va-t-elle accepter, sachant qu’elle y perdra tout… jusqu’à son honneur?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 mai 2020
Nombre de lectures 26
EAN13 9782897655334
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2019 Pierrette Lavallée
Copyright © 2019 Éditions ND Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : Nycolas Doucet
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89765-531-0
ISBN PDF numérique 978-2-89765-532-7
ISBN ePub 978-2-89765-533-4
Première impression : 2019
Dépôt légal : 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions ND Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com Diffusion Canada : Éditions AdA Inc. France : D.G. Diffusion Z.I. des Bogues 31750 Escalquens — France Téléphone : 05.61.00.09.99 Suisse : Transat — 23.42.77.40 Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

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PROLOGUE
C ’était un cauchemar pur et simple. Il n’y avait pas de mot assez fort pour décrire ce que j’étais en train de vivre.
La bouche grande ouverte, les yeux pleins de larmes, je fixais les policiers qui procédaient à une perquisition… chez moi, dans ma maison, alors que mon père se tenait debout entre deux agents, les mains menottées derrière le dos comme un vulgaire criminel, la tête baissée, comme s’il n’osait pas me regarder en face.
— Chef, on a trouvé quelque chose !
Je me retournai et vis l’un des agents sortir de ma chambre avec un sac de sport que je n’avais jamais vu.
— Ce… ce sac ne m’appartient pas, murmurai-je tandis que l’attention des forces de l’ordre se reportait sur moi à présent.
— Non, elle a raison. C’est à moi, souffla mon père. Je l’ai caché dans le faux plafond de son placard.
Le chef jeta un bref coup d’œil à son second, qui lui confirma d’un signe de tête qu’il s’agissait bien de l’endroit où il l’avait déniché.
Je ne comprenais pas. Personne ne voulait rien m’expliquer ; mon père m’ignorait et les flics ne répondaient à aucune de mes questions.
Le capitaine ouvrit alors le sac, et je poussai un cri de stupeur, d’effroi ; il contenait des liasses et des liasses de billets de 500 €… Il y en avait pour plusieurs centaines de milliers d’euros. Mais ce qui m’effrayait le plus était les blocs de poudre blanche, comme ceux que je voyais à la télévision et qui contenaient le plus souvent de la drogue. De la putain de drogue. Et une arme semi-automatique.
— Mais c’est quoi, ce bordel ? rugis-je. Papa, c’est quoi, ce bordel ?
J’étais à présent hystérique. Qu’est-ce que ça signifiait ? Pourquoi mon père avait-il de la drogue, de l’argent et… une arme ?
— Papa ! gémis-je en entourant sa taille de mes bras.
— Tu devras être forte, ma petite fille. Je reviendrai dès que possible, murmura-t-il sans même daigner m’adresser d’autres encouragements.
— Il va falloir que vous nous suiviez également, mademoiselle, dit avec douceur le capitaine. Nous avons besoin de vous poser quelques questions.
— Je vais avoir le droit aux menottes moi aussi ? demandai-je d’une voix à peine audible.
— Non, je ne pense pas que ce sera utile.
Il posa une main au creux de mes reins, certainement pour s’assurer de ma coopération. Je le suivis, à la fois triste et honteuse. Que deviendrais-je à présent ? Comment surviendrais-je à mes besoins si mon père n’était plus là pour s’assurer qu’il y ait toujours de la nourriture sur la table ?
Je laissai échapper un rire hystérique en comprenant d’où provenaient les revenus de mon père ; puis soudainement, je pris conscience que mes voisins étaient tous sortis, qu’ils chuchotaient entre eux…
Comment pourrais-je affronter le regard des autres à présent ? Comment parviendrais-je à garder la tête haute en sachant ce qu’il avait fait ?
Je compris qu’aujourd’hui, je n’avais pas perdu que mon père ; on m’avait également volé mon enfance, ma vie. Je compris alors que plus rien ne serait jamais pareil… De toute évidence, mon père finirait en prison, et je devrais apprendre à vivre seule, sans lui. C’était comme devenir orpheline alors même qu’il était encore en vie. Une question tournait en boucle dans mon esprit : comment m’en sortirais-je ?
CHAPITRE 1
J e pris une profonde inspiration, puis une autre. Je ne devais pas paniquer. Pas maintenant. Pas alors que je commencerais mon nouveau boulot dans à peine 10 minutes.
Je finis par pousser la porte de la bibliothèque universitaire et pénétrai dans le hall. Il n’y avait aucun bruit et je fermai les yeux, m’imprégnant du lieu, du silence, des odeurs…
Je soulevai les paupières et me motivai mentalement ; je pouvais y arriver ! Je me dirigeai vers une jeune fille qui me fixait comme si j’avais perdu la tête (ce qui était peut-être le cas) et qui s’occupait visiblement d’accueillir le public.
— Bonjour, je suis Welsie Styles. Je suis la nouvelle monitrice étudiante. Au bureau, on m’a dit que je devais venir ici.
— Ben, ce qui est un peu logique si tu as signé un contrat pour bosser à la BU 1 1 rétorqua celle qui me dévisageait moqueusement tout en mastiquant bruyamment sa gomme à mâcher. Faut que tu t’adresses aux boss. Ils sont trois : Oliver, sa sœur, Cheryl, et Bruno. Mais aujourd’hui, il n’y a que Bruno. Tu vois la porte où c’est indiqué Bureau ? Ben c’est là ! Un conseil : frappe avant d’entrer.
— Pourquoi ?
— Parce que Bruno a la fâcheuse habitude de se faire une petite branlette en matant un porno lorsqu’il s’ennuie. Et comme pour l’instant, c’est mortel ici… Je te laisse imaginer la suite. Et fais gaffe aussi s’il te tend la main !
Je la fixai, horrifiée. Dans quoi avais-je mis les pieds ? Pourtant, courageusement, mes pas me menèrent jusqu’à la porte en question. Je frottai mes mains moites sur mon jean, tentai de ralentir les battements erratiques de mon cœur et cognai contre le battant.
— Entrez !
Je pénétrai dans la pièce et fus soulagée en voyant que le dénommé Bruno se tenait debout près d’une étagère, un dossier à la main. Il leva la tête, et un sourire bienveillant s’afficha sur son visage.
— Bonjour, me salua-t-il en avançant vers moi. Tu es Welsie, n’est-ce pas ? Je suis Bruno.
— Enchantée, monsieur.
— Ah non ! Pas de ça ici, appelle-moi Bruno comme tout le monde.
Je me contentai de grimacer un petit rictus et le dévisageai discrètement. Il semblait avoir une quarantaine d’années, mesurait près de 1,80 m pour 80 kg. Vêtu d’un jean et d’une chemise sombre, il aurait facilement pu passer pour un professeur cool et avenant. Ses cheveux châtains étaient décoiffés, comme s’il y passait régulièrement la main, et ses yeux avaient une teinte noisette.
— C’est le jour de prérentrée, mais déjà, nos habitués ne vont pas tarder à débarquer, me signala-t-il en m’indiquant le siège face au bureau tandis qu’il s’installait à son tour. Ceux que tu dois redouter, ce sont les STAPS 2 , les célébrités de cette université. Ce sont des classes principalement de garçons, et je peux te dire qu’ils se croient supérieurs aux autres étudiants, tous persuadés qu’ils deviendront le prochain Zidane ! Ils se réunissent en troupeau, tenteront de te convaincre qu’ils ont la permission de bouger les tables ou de se servir des ordinateurs comme ils le désirent. C’est faux !
Pendant plus d’une demi-heure, Bruno m’expliqua ce qu’il attendait de moi, parlant sans même prendre la peine de faire de pause entre deux tirades. Lorsqu’il eut terminé, je le fixai, un peu perdue.
— Tout ira bien, tu verras. Le job n’est pas compliqué, tenta-t-il de me rassurer. Il faudra que tu donnes ton emploi du temps à Cheryl, qui va en prendre connaissance afin de vérifier tes disponibilités.
— J’ai vraiment besoin de travailler, insistai-je.
— Il me semble que tu as un autre emploi, dit-il, suspicieux.
— Oui, je travaille au fast-food tous les week-ends.
— Crois-tu que tu vas pouvoir tout gérer ? Les cours, deux jobs étudiants ?
— Je n’ai pas le choix, soupirai-je.
Bruno ne répondit pas, se contentant de me dévisager longuement.
— Bon, reviens mercredi. Cheryl sera là, et il vaut mieux que ce soit elle qui te montre exactement ce qu’il faudra que tu fasses.
— Combien sommes-nous de moniteurs étudiants ?
— Cette année, vous ne serez que trois. Tu as certainement fait la connaissance de Julie en arrivant. Il y a aussi Suan Li ; elle travaillera principalement le matin. Puis, il y a toi.
— D’accord. Merci, Bruno.
— Welsie, puis-je te demander pourquoi tu as changé d’université ? L’année dernière, tu étais scolarisée dans la capitale. Pourquoi venir t’enterrer ici dans cette petite ville du Nord ?
— Malheureusement, c’est personnel, murmurai-je.
Bruno hocha la tête d’un air entendu puis se leva pour me raccompagner.
— J’espère que tu te plairas ici, même si ce n’est pas aussi prestigieux que ton ancien établissement.
— Le prestige n’est pas ce que je recherche ; je veux juste aller en cours, passer mes examens et travailler.
Bruno me regarda tandis que je quittais la pièce. Quelque chose dans mes yeux avait dû lui faire comprendre que j’en avais bavé. J’espérais seulement ne pas devenir sa BA de l’année. Je sortis rapidement de la bibliothèque, n’aimant pas outre mesure que l’on me pose des questions sur mon passé, surtout que ça remuait un peu trop de souvenirs. Quelques années plus tôt, j’étais une jeune fille populaire, appréciée des lycéens, j’avais un petit ami… Après les évènements récents, à 19 ans, je n’avais plus rien ni personne, et je ne pus empêcher les larmes de s’agglutiner sous mes paupières, troublant ma vision. Je percutai violemment un torse musclé. Heureusement, une main secourable m’évita une chute qui s’annonçait douloureuse. Je relevai la tête et

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