Recoller les morceaux
278 pages
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Recoller les morceaux , livre ebook

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Description

Theo Bascopolis, 15 ans, rêve de l’homme de ses rêves. Mais ses rêves sont anéantis quand son père grec conservateur découvre que Theo est gay et le jette dehors. Désespéré, il tombe amoureux de Fast Franky, un proxénète qui séduit Theo et lui donne le surnom de « Sweetcheeks », mais qui le maltraite et veut que Theo se prostitue. Un combat sanglant avec Franky force Sweetcheeks à s’enfuir. Atterrissant à Washington, DC, il rencontre un groupe de rent boys qui prennent soin les uns des autres. Même s’il n’a pas trouvé l’homme de ses rêves, Theo a finalement un foyer et une famille.


Quand les garçons accueillent le mystérieux locataire Mark Vincent, il semble être un solide protecteur, jusqu’à ce que l’un des garçons de Sweetcheeks subisse une raclée sauvage en son nom. Vincent rend visite au jeune homme à l’hôpital et présente son stagiaire tout aussi énigmatique, William Matheson. L’attirance instantanée aveugle Sweetcheeks. Bien que sachant que l’amour n’est pas pour les rent boys, Sweetcheeks ne peut s’empêcher d’espérer que Matheson voie au-delà du corps qu’il a offert à tant de personnes. Mais Matheson a ses propres secrets, et les deux hommes devront démolir leurs murs pour trouver l’amour durable.


La lumière dans tes yeux est le spin off de la série Espion contre agent secret. Cependant vous pouvez le lire indépendamment.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 31 mai 2018
Nombre de lectures 1
EAN13 9782376763161
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Recoller les morceaux
Copyright de l’édition française © 2018 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2014 Tinnean
Titre original : Pick-up the pieces
© 2014 Tinnean
Traduit de l’anglais par Jane Doe
Relecture et correction par Agathe P., Tangerine, Raphaël Rivière
 
Conception graphique : © Tanya pour More Than Words Graphic Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-316-1
Première édition française : mai 2018
Première édition : février 2014
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Comme toujours, c’est pour Bob, qui vide le lave-vaisselle, plie le linge, va prendre la nourriture à emporter, passe l’aspirateur sur le tapis, et promène le chiot lorsqu’il me rend visite afin que j’aie le temps d’écrire.
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Merci à tous ceux qui ont lu ceci en ligne et voulaient le voir en format papier : Tisha, Anita Guerrero Dockery, Cardeno C., Laurie Famigletti Choate, Robert Solon, Jr., Trisha Harrington, Santy D’Lthyn, Robb de CRVBoy, et bien sûr, Tony.
Un merci très spécial à Gail Morse, qui était là depuis le début et m’a aidée plus que je peux l’exprimer.
 
Recoller les morceaux
La lumière dans tes yeux #1
 
 

 
 
Tinnean
 

 
Prologue
 
 
 
 
À Tarpon Springs, dans la communauté grecque, les filles avaient dès leur naissance une vie toute tracée. Les garçons aussi.
J’étais censé, une fois adulte, devenir pêcheur comme mon père. Un jour, j’épouserais une gentille fille grecque et chaque année, nous donnerions à nos pères respectifs un nouveau petit-enfant.
C’était mon destin. Sauf que…
J’avais quinze ans quand mon père me jeta dehors parce que j’étais gay.
Ce qu’il pensait des homosexuels, je le savais déjà, l’ayant souvent entendu ricaner à leur sujet avec ses copains pêcheurs sur les quais et raconter des blagues grossières.
Mais quand même, il était mon père. Il était censé m’aimer autant que je l’aimais.
Au contraire – et comme j’aurais dû m’y attendre –, il hurla : « Teodore Bascopolis, soit tu cesses d’être gay, soit tu dégages de ma maison ! ».
Maman pleura et se tordit les mains. Ma sœur Acacia, qui avait alors huit ans, se jeta sur moi et me serra très fort, mais Papa se buta, les poings serrés, le visage figé.
Je n’avais pas le choix. Ne pouvant obéir à sa première injonction, il ne me restait que l’autre option. Je quittai la maison.
Et je devins rent boy .
Mais cela a commencé différemment .
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Il se faisait tard et il bruinait, fait inhabituel en Floride en pleine saison sèche.
Dieu me punissait-il parce que j’étais gay ?
Je m’assis dans le parc, sur un banc, en essayant de retenir mes larmes.
— Qu’est-ce que tu as, gamin ?
Un étranger était devant moi, une cigarette aux lèvres. La pluie n’avait pas l’air de le déranger.
J’essayais de détourner les yeux, mais quelque chose en lui retenait mon regard.
Il portait des bottes de moto noires et un jean si serré que son paquet de cigarettes était dans la manche de son tee-shirt blanc. Il avait un tatouage de fil barbelé enroulé autour du bras et de nombreux piercings dans le cartilage de l’oreille droite et le long du sourcil. Son tee-shirt que l’humidité rendait transparent révélait des mamelons proéminents. Le gauche portait un anneau.
Il ôta sa cigarette, la laissa tomber sur le sol et l’écrasa sous son talon. Puis il souffla un jet de fumée.
Il était si sexy qu’en dépit de ma situation, je commençais à bander.
Je ne le connaissais pas. Je n’aurais pas dû lui adresser la parole, mais il me paraissait si sympathique que je me retrouvai à lui raconter ma triste histoire.
— Alors, Papa m’a dit de partir.
Je reniflai bruyamment.
— C’est vache ! Comment tu t’appelles ?
Je détournai la tête, hésitant à répondre. Et s’il travaillait pour les services sociaux, hein ? Il risquait de prévenir les flics et ceux-ci, quand ils appelleraient mon père, apprendraient qu’il ne voulait plus de moi. Alors, je serais envoyé dans un foyer pour mineurs.
L’étranger se mit à rire.
— D’accord, je vais t’appeler Sweetcheeks 1 .
Du bout des doigts, il me caressa la joue et glissa jusqu’à mon menton. Je frissonnai. Maman avait souvent eu le même geste, mais là, c’était différent. J’aurais voulu qu’il recommence.
— Je m’appelle Franky, enchaîna-t-il. Quel âge as-tu ?
J’avais fêté mon anniversaire quelques semaines auparavant.
— Quinze ans.
Je me mordis la lèvre. Je n’avais même pas pensé à mentir !
Ses yeux brûlants me parcoururent de la tête aux pieds.
— Tu es mignon, tu sais.
Je rougis.
— Tu es tout mouillé, reprit-il. Chez moi, j’ai de quoi te nourrir et un lit à te prêter. Viens avec moi, Sweetcheeks, d’accord ?
— Bien sûr.
J’étais prêt à coucher avec lui, si c’était ce qu’il voulait contre son hébergement. J’avais déjà batifolé avec des garçons dans les vestiaires du cinéma et ça m’avait bien plu, mais je n’avais jamais dépassé le stade des branlettes.
Nous dûmes marcher un moment pour attraper le bus qui nous conduirait là où il habitait.
— Les taxis ne vont pas là-bas, m’expliqua-t-il, avec un sourire d’excuse.
Je décidai que j’avais eu de la chance que Papa me jette dehors un vendredi, quand les bus roulaient jusqu’à minuit.
Le chauffeur nous jeta un regard morne. Franky lui présenta sa carte d’abonné et, sans même me demander si j’avais de l’argent, paya mon ticket. J’en fus soulagé, car j’avais utilisé mes deux derniers dollars chez McDonald.
Je montai le premier et allai jusqu’au fond du bus.
— Hé ! s’exclama Franky. Tu es roux ! Je viens juste de remarquer ! Dehors, il faisait trop sombre pour que je voie la teinte de tes cheveux. C’est ta vraie couleur, insista-t-il, la tête penchée.
— Pardon ?
Flirtait-il avec moi ? Cette idée me plaisait.
— Tu es roux… partout ?
Je compris qu’il parlait de ma toison pubienne et piquai un fard, tout en hochant la tête. Je tenais cette teinte acajou du côté de ma mère : dans sa famille, il y avait au moins un roux par génération. J’aurais préféré être brun comme Papa et Casey.
Franky me fit un clin d’œil.
— Génial !
J’ouvris la bouche pour lui expliquer que les Grecs avaient fréquemment les cheveux roux – ce que peu de gens savaient –, mais il parla le premier et je m’assis à côté de lui pour l’écouter évoquer les villes où il avait vécu : New York, Las Vegas, Los Angeles. Des cités fastueuses et excitantes que j’avais toujours rêvé de connaître autrement que sur le papier… tout en sachant que cela n’arriverait jamais. J’avais si peu de chance d’échapper un jour à Tarpon Springs !
Comme je buvais la moindre des paroles de Franky, je ne remarquais pas, au début, que le chauffeur du bus nous observait dans son rétroviseur.
Je finis cependant par m’en rendre compte et commençai à m’inquiéter : et s’il appelait son supérieur, qui préviendrait les flics, qui contacteraient mon père…
Non, c’était idiot. Si Papa se fichait bien de moi et de ce qui pouvait m’arriver, qui donc s’en soucierait ?
— Un souci, Sweetcheeks ? demanda Franky.
Je secouai la tête.
— Bien, enchaîna-t-il. Comme je te disais, j’ai eu une super chance à Vegas. Ça aurait pu durer, mais…
Le bus s’arrêta, la porte s’ouvrit. Plusieurs personnes montèrent et présentèrent leurs tickets ou leurs cartes au chauffeur. Quand il redémarra, je fus soulagé de constater qu’il ne s’intéressait plus à nous.
Dix minutes plus tard, Franky se leva et appuya sur le bouton pour demander le prochain arrêt. Pour garder son équilibre, il s’accrocha à une poignée suspendue au plafond.
— C’est bientôt à nous, me dit-il.
À nous . J’aimais cette formule.
Nous descendîmes du bus ensemble.
— Nous allons devoir marcher encore un peu, Sweetcheeks.
Par chance, il avait cessé de pleuvoir. Je regardai autour de moi.

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