Rencontre à la bibliothèque

Christi Snow, Chloe Beasley

Description

Toute sa vie, Tommy Garrett s'est remis en question. Il pensait avoir vaincu la majorité de ses doutes jusqu'à ce qu'une rencontre avec un auteur mette en évidence son illettrisme... à nouveau. Ayant grandi avec une dyslexie non diagnostiquée, Tommy est à peine capable de lire, mais les livres sont son Nirvana. Il passe désormais sa vie à créer des œuvres d'art dédiées à l'amour de ces objets « intouchables ».

Robert McIntyre, Mac, est un auteur de best-sellers, très réputé. Mais sa façon de voir les choses est devenue un peu trop étroite... jusqu'à ce que Tommy lui ouvre les yeux. Leur rencontre a tout changé dans son monde. Il n'a aucune idée de comment retrouver le bel homme qu'il a rencontré, et offensé, lors d'une vente à la bibliothèque. Mais quand il le retrouve, la vie de Tommy est bouleversée. Mac ne peut pas ne rien faire alors que Tommy a besoin d'aide, qu'il le veuille ou non.

La vie est difficile, et il faut parfois savoir écrire son propre scénario pour se sortir de la tourmente.

Sujets

• Romance
• Toute la romance
• LGBTQ+
• Époque contemporaine
• Gay
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 36
• EAN13: 9782384401314
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Rencontre à la bibliothèque
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2015 Christi Snow
Titre original : Found at the library
© 2015 Christi Snow
Traduit de l’anglais par Chloe Beasley
Relecture et correction par Anthony Meugnier, M. Girard
 
Conception graphique : © Mary Ruth pour Passion Creation
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-131-4
Première édition française : mai 2022
Première édition : octobre 2015
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Ce livre est pour Felicia Sparks du blog Geeky Bloggers.
Elle a inspiré le livre avec son mème du même titre. C’est une blogueuse qui aime les livres et la bibliothèque, et un week-end juste avant Noël de l’année dernière, elle a publié un article sur ses dernières trouvailles à la bibliothèque… et ce livre est né.
 

Rencontre #1

 

 

 
Chapitre 1
 
Quand la vie t’envoie des conflits, parfois tu dois créer ton propre rebondissement. Fais de la merde épique.
– Observations de Tommy
 
 
Début octobre
Il n’y avait rien de mieux que cette odeur.
Robert McIntyre, ou Mac comme tous ses amis l’appelaient, se frayait un chemin autour des centaines de tables avec de hautes piles de livres. Il inhala et ramassa un tome. L’arôme du papier et de l’encre imprégnait ses sens comme rien d’autre au monde. Être au milieu de toute cette brillance littéraire était honnêtement sa période préférée de l’année. Écrire était un art qu’il appréciait avec chaque segment de son âme.
Il était bénévole à la vente publique de la Denver Friends of the Library chaque année. C’était à cet événement que n’importe qui, riche ou pauvre, avait la possibilité d’enrichir son monde à travers le pouvoir des livres. Les livres reliés, qui se vendaient normalement entre vingt-cinq et trente dollars, étaient vendus ici pour seulement trois. Les brochés se vendaient juste cinquante centimes. Le lecteur économe pouvait venir et acheter ses lectures pour un an pour quelques dollars.
Pendant ces trois jours, il proposait des services de mule pour les pourvoyeurs qui achetaient plus qu’ils ne pouvaient porter. Les bénévoles âgés le voulaient pour ses muscles, pas pour son propre génie littéraire. Sa récompense était trois jours entouré de plus de livres qu’il ne pouvait en lire de son vivant et des personnes qui les aimaient autant que lui. À chaque tournant, il y avait une nouvelle découverte littéraire géniale, attendant d’être trouvée.
Alors qu’il attrapait un autre magnifique tome relié en cuir qui lui attirait l’œil, son talkie-walkie sonna sur son bracelet.
— Mac, nous avons besoin de toi à la caisse quatre.
— J’arrive tout de suite, Agnès.
Il se mit en route en sautillant. Mac fit un large sourire pour lui-même. C’était sa partie préférée. Il espérait que le client était un lecteur de science-fiction. Les vrais bibliophiles le connaissaient et étaient toujours enthousiastes de le trouver là… comme une personne normale.
Il contourna la dernière table et les caisses apparurent.
L’homme dans un sweat à capuche des Colorado Rockies se tenait au bout du comptoir improvisé. De loin, il semblait un peu plus grand que Mac… peut-être un mètre quatre-vingt-dix. Il avait les cheveux marron foncé bouclés qui avaient l’air d’avoir eu besoin d’être coupés il y a quelques mois. C’était le genre de cheveux qu’un gars pouvait attraper et tenir pendant une séance de sexe vigoureuse.
Mais ce qui attira le plus son attention était le sourire heureux et facile de cet homme magnifique. Il illuminait tout son visage, et c’était un beau visage. La respiration de Mac se coinça dans sa poitrine à la vue de ses dents droites qui brillaient entre ses lèvres pleines enveloppées dans une barbe foncée. L’homme ne s’était pas rasé depuis plusieurs jours. Cette barbe effleurerait les tétons de Mac, laissant un bourdonnement sur sa peau dans son sillage.
L’homme s’appuyait contre une pile de cartons pleins à craquer de livres, sa bosse exquise exhibée à la perfection dans ce Levi’s qui avait été porté trop de fois, il moulait ses cuisses formidables. Il était grand, mince et il ressemblait à une corde avec des muscles. Mac eut l’eau à la bouche.
Waouh, cela faisait autant de temps qu’il n’avait pas fait l’amour ? Il avait rarement ce genre de réaction viscérale immédiate face à un homme.
L’homme en question flirtait sans la moindre gêne avec les femmes qui tenaient les caisses, et elles le dévoraient du regard. Il était trop tôt dans la journée pour qu’aucune d’elles n’ait beaucoup de choses à faire, et elles étaient aisément charmées. Mac le savait d’expérience.
Mac s’approcha avec un sourire facile.
— Quelqu’un a appelé pour avoir des muscles en plus ici ?
Mac fit un clin d’œil à Agnès et se tourna vers l’homme tandis qu’il attrapait les poignées du chariot chargé.
— Je suis Mac. Je suis là pour vous aider pour votre transport de livres.
Les yeux de l’homme s’écarquillèrent avec une appréciation franche alors qu’il regardait Mac, et ce dernier fit le fier intérieurement. Oooh, quelqu’un qui le reconnaissait.
— Bonjour, je suis Tommy.
Sa voix était profonde, rauque, et presque un peu sensuelle.
— Je leur ai dit que je pouvais me charger des cartons tout seul, mais elles ont insisté en disant que vous aviez besoin de quelque chose à faire. Je pense que ça me va.
Il fit un clin d’œil à Mac.
Bordel, c’était bien.
— Ouais, elles me connaissent trop bien. Si je ne reste pas occupé, je vais acheter tout le stock, tout le monde sait que je n’en ai pas besoin. J’ai déjà beaucoup trop de livres.
Il inclina le chariot plein sur ses roues.
— Je vous suis dehors. Ouvrez la marche.
De cette façon, il pourrait regarder ce beau postérieur se contracter tandis qu’ils marchaient.
Tommy soupesa deux cartons du comptoir et Mac fit rouler le chariot chargé de cinq autres cartons derrière lui alors qu’ils passaient les portes. Ils traversèrent le parking et se dirigèrent vers un vieux pick-up de livraison vert pomme.
— Waouh, dit Mac quand Tommy s’arrêta à côté de lui. Je ne pensais pas que quelque chose d’aussi vieux fonctionnait encore.
Tommy lui fit un grand sourire.
— Malheureusement, la vieille fille préférerait ne pas le faire. Je passe autant de temps en dessous d’elle à travailler ses bizarreries que je passe de temps à la conduire.
Vous pourriez travailler sur mes bizarreries . Mac releva un sourcil.
— Elle ?
Il grogna.
— Vous êtes ce genre de gars, n’est-ce pas ? Un gars à voiture. Quel est son nom ?
Tommy rougit alors qu’il ouvrait la double porte derrière le véhicule. Le fait qu’il rougisse le rendit encore plus attirant qu’il ne l’avait été avant, si c’était possible. Mac devait obtenir le numéro de ce canon.
Tommy releva un sourcil aguicheur.
— Je ne sais pas si vous avez gagné le droit de connaître son nom si vous allez simplement la critiquer. Elle mérite plus de respect que ça.
Mac rit.
— Dieu m’en garde, je ne peux pas insulter votre fille. Et si je me rachetais auprès d’elle en invitant son propriétaire à dîner ? Je pense que je dois en savoir plus sur un homme qui est un tel lecteur.
Ils chargeaient les livres à l’arrière du van, mais Tommy hésitait visiblement, et ses épaules se raidirent. Mac avait-il mal interprété ses signaux ? Il était sûr que le type était gay par la manière dont il l’avait regardé et flirté avec lui.
Tommy attrapa un autre carton, mais ne rencontra pas le regard de Mac cette fois-ci.
— Hmm, merci, mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée, grommela-t-il avec un côté tranchant dans son ton qui n’avait pas été là avant.
Mais Mac n’était pas prêt à renoncer aussi facilement.
— Quoi ? Un dîner est toujours une bonne idée. Nous pouvons manger, boire, parler de livres, mon sujet personnel préféré.
Tommy secoua la tête.
— Non, je ne pense pas que cela fonctionnerait. Cependant, merci. J’apprécie toute l’aide pour les avoir chargés.
— Pas de soucis.
Mac ne comprenait pas vraiment le problème ici. On lui avait déjà refusé des rancards auparavant, même s’