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Description
Sujets
Informations
Publié par | Éditions AdA |
Date de parution | 14 juin 2013 |
Nombre de lectures | 181 |
EAN13 | 9782897331245 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Copyright © 2010 Health Communications, Inc.
Titre original anglais : Meet Me in Manhattan
Copyright © 2013 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Health Communications Inc., Deerfield Beach, Florida, USA
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Sophie Beaume et Valérie Finet
Révision linguistique : Daniel Picard
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Catherine Vallée-Dumas
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89733-122-1
ISBN PDF numérique 978-2-89733-123-8
ISBN ePub 978-2-89733-124-5
Première impression : 2013
Dépôt légal : 2013
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada
Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Arnold, Judith
[Meet Me in Manhattan. Français]
Rendez-vous à Manhattan
(Amours vraies ; 1)
Traduction de : Meet Me in Manhattan.
ISBN 978-2-89733-122-1
I. Beaume, Sophie, 1968- . II. Titre. III. Titre : Meet Me in Manhattan. Français.
PS3551.R665M4314 2013 813’.54 C2013-940954-8
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Éloges pour Amours vraies
Quelle meilleure façon de s’assurer que les histoires d’amour des romans existent réellement qu’en lisant ces livres ?
— Carly Phillips , auteure de best-sellers du New York Times
Des Mémoires à l’origine de romans d’amour ! J’écris des romans d’amour depuis 20 ans, et c’est l’idée la plus innovante et excitante que j’aie rencontrée dans le genre. De vraies amours ! C’est génial !
—Tara Janzen , auteure du best-seller du New York Times Loose and Easy
Une irrésistible combinaison entre la fantaisie romantique et la réalité qui commence là où nos romans d’amour bien-aimés prennent fin : AMOURS VRAIES. Quelles délicieuses tranches de vie !
— Suzanne Forster , auteure de best-sellers du New York Times
Unir des histoires vraies à celles, fictives, des romans d’amour classiques, voilà un concept étonnant !
— Peggy Webb , auteure récompensée pour 60 romans d’amour
En mémoire de mon père,qui aimait vivre à Manhattan.
Cher lecteur
En tant qu’écrivaine, je suis habituée à construire les choses. J’invente, je raconte des histoires, je mens. Je crée des personnages qui répondent à mes souhaits. Ainsi, quand Olivia Rupprecht et Michele Matrisciani m’ont abordée au nom de HCI Books avec l’idée d’écrire une histoire d’amour basée sur des personnages réels, j’ai hésité.
Ensuite, on m’a parlé de Ted Skala et Erika Fredell. Leur histoire m’a transportée comme les meilleures histoires d’amour imaginaires. Deux adolescents profondément épris l’un de l’autre, et pourtant trop jeunes pour savoir comment gérer leurs émotions incendiaires, éteignent cet amour passionné… ou du moins essaient. Les années passent, et ils construisent, chacun de leur côté, une vie solide et brillante ; toutefois, une braise tenace de leur amour passé refuse de s’éteindre. Pourront-ils raviver cette braise et la transformer de nouveau en flamme ? S’ils y parviennent, se brûleront-ils, et cela détruira-t-il tout ce qui est important pour eux à présent ?
Je suis extrêmement reconnaissante à la conceptrice de la série amours vraies , Olivia Rupprecht, de m’avoir offert l’opportunité d’écrire cette histoire merveilleuse pleine de passion ; à la créatrice de la série amours vraies , Michele Matrisciani, pour ses conseils avisés, son soutien, son génie constant ; à Veronica Blake pour avoir incité ses collègues de HCI à éditer des romans d’amour ; ainsi qu’à Peter Vegso, président et éditeur de HCI Books, pour son ouverture d’esprit et ses encouragements lorsque nous avons complètement développé ce nouveau concept, à savoir les « histoires d’amour inspirées de la réalité » ; et surtout à Ted et Erika Skala qui m’ont confié leur merveilleuse histoire. J’espère que vous prendrez autant de plaisir à la lire que j’en ai pris à l’écrire.
J’aime avoir des nouvelles de mes lecteurs. Vous pouvez me joindre par le biais de mon site Web : www.juditharnold.com. Je vous encourage également à visiter le site officiel d’ amours vraies , www.truevows books.com, pour y interagir avec les couples et les auteurs, y apprendre les dernières nouvelles à propos de la série amours vraies , y trouver les titres à venir dans la série et même avoir la possibilité de raconter à HCI Books votre véritable histoire d’amour pour avoir ainsi peut-être la chance de devenir le sujet d’un prochain livre de la série amours vraies .
Un
Détends-toi , se dit Erika. C’est seulement Ted.
Alors qu’elle se trouvait, sous une bruine, à un coin très fréquenté de Soho devant le café Fanelli’s, Erika Fredell admit que le terme seulement ne s’était jamais rapporté à Ted. Et s’ordonner de se détendre ne l’aidait pas à calmer ses nerfs. Elle avait couru jusqu’ici depuis la salle de gym après y avoir fait un peu d’exercice, s’être douchée et séché les cheveux — même si cela n’avait pas servi à grand-chose puisqu’il pleuvait —, et s’être maquillée afin d’être belle même si c’était simplement avec Ted qu’elle avait rendez-vous. Fanelli’s ne se trouvait qu’à quelques pâtés de maisons de la salle de gym, et elle avait parcouru le trajet au pas de course afin de ne pas arriver trop tard. À mi-chemin, elle s’était rendu compte qu’elle avait oublié son porte-monnaie à la maison.
Détends-toi. Oui, bien. Elle était vraiment détendue, pensa-t-elle avec un rire ironique.
Fanelli’s était un choix judicieux pour son rendez-vous avec Ted. Établissement lumineux et intime à la fois, l’ancien bar clandestin attirait des clients divers : des artistes, des professionnels, des gens du coin, toute personne qui préférait un bon hamburger et une bière bon marché à une atmosphère prétentieuse et des prix excessifs. C’était le genre d’endroit qu’elle aimait.
Seize ans s’étaient écoulés depuis qu’elle et Ted avaient formé un couple, et elle ne savait plus si Fanelli’s était le genre d’endroit qu’ il aimait, ou quel était son genre d’endroit pour un tel rendez-vous. Mais, en cet instant, il se trouvait à l’intérieur du bistrot de quartier et il l’atten-dait — en supposant qu’il ne soit pas arrivé plus tard qu’elle-même. Elle aurait dû arriver il y a une demi-heure déjà, mais elle avait perdu la notion du temps. Peut-être avait-il laissé tomber et était déjà parti, s’imaginant qu’elle s’était dégonflée. Peut-être avait-il conclu qu’elle lui avait posé un lapin, qu’elle ne ferait que lui briser le cœur encore une fois.
Oh, pitié . C’était arrivé il y a bien longtemps. Les adolescents ont constamment le cœur brisé. Ensuite, les adolescents grandissent, leurs cœurs guérissent et ils passent à autre chose. Si Ted n’avait pas grandi, guéri et n’était pas passé à autre chose, il ne l’aurait pas jointe à l’improviste et ne lui aurait pas proposé d’aller boire un verre.
Elle se donna trois secondes pour vérifier son reflet dans la vitre couverte de pluie sous l’enseigne lumineuse rouge de Fanelli’s, ajusta l’élégant collier massif qui entourait son cou au-dessus de l’échancrure de son débardeur, ensuite se dit et puis merde et entra dans le bistrot. S’agiter nerveusement en dernière minute n’allait pas améliorer son apparence. Elle regarda de quoi elle avait l’air. Plus vieille de 16 ans. Ses cheveux étaient à nouveau longs, tout comme à l’époque du secondaire. Elle n’arborait plus la coupe courte et espiègle qu’elle avait lorsqu’ils s’étaient vus lors de leur douloureux et pénible rendez-vous à l’aéroport de Denver, après qu’elle eut commencé l’université. À l’époque, elle avait été absolument certaine qu’il n’aimait pas ses cheveux courts. À l’époque, elle ne s’était pas souciée de ce qu’il pensait. Elle avait voulu une nouvelle apparence afin de marquer un nouveau tournant dans sa vie. Fini le New Jersey. Fini l’école secondaire. Fini les chevaux.
Fini Ted.
Mais maintenant, ses cheveux étaient de nouveau longs. Elle se demanda si, cette fois, il serait celui qui ne s’en soucierait pas. Elle se demanda pourquoi elle se souciait du fait qu’ il s’en soucie ou non.
Elle s’ordonna de se ressaisir. Elle se rappela que Ted et elle étaient deux vieux amis qui avaient tous les deux atterri à New York et se retrouvaient pour prendre un verre, un soir pluvieux du mois de juin. Ils n’étaient pas d’anciens amants. Ils n’étaient pas des écoliers amoureux. Ils étaient des adultes et menaient leur propre vie. Rien de plus. Elle n’avait aucune raison d’être nerveuse.
Bien. Racontez donc cela à son estomac qui, en ce moment, faisait des acrobaties comme un gymnaste olympique dans l’espoir d’obtenir une note de 10.
Inspirant profondément pour se donner du courage, elle redressa les épaules, poussa la porte et entra. Une vague de bavardages bruyants la submergea ; toutes les personnes présentes semblaient parler en même temps. Et il y avait un monde fou agglutiné autour des tables ou qui traînait près du bar. Peut-être que la foule bruyante servirait de tampon entre eux, adoucissant l’intensité de l
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