Résilience
422 pages
Français

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Description

Une relation torride, un homme brisé mais terriblement sexy, un dangereux agresseur en cavale...
Découvrez un cocktail explosif de passion et de suspense !

Lorsque Constance Valloire rencontre le chanteur à succès Vincent Lagarde, c’est le coup de foudre : elle ne peut résister à son charme magnétique. Mais Vincent est un homme brisé par une terrible agression. Il va devoir réapprendre à vivre et à se reconstruire grâce à l’amour de Constance.

Pourtant le danger rôde. Qui a agressé Vincent quelques années plus tôt ? Et si cette personne recommençait ? Et si elle faisait partie de son entourage ?

Lorsque Vincent disparaît, Constance se retrouve face à ces terribles questions. Il lui faudra alors puiser en elle l’énergie nécessaire pour se battre et accéder au bonheur tant espéré...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 juin 2016
Nombre de lectures 13
EAN13 9782334153720
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0097€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-15370-6

© Edilivre, 2016
I Une rencontre
1
6 novembre 2011 – Neuilly sur Seine
La journée commence mal. J’ai rendez-vous à 10 heures précises à Neuilly et me voilà bloquée dans la rame de métro, à deux stations de l’arrivée. Je peste, sors mon portable pour vérifier l’heure, au cas où, par miracle, les minutes décideraient d’avancer plus lentement, mais non, il est déjà 9 h 50 ! Aucun doute, je vais être en retard !
Bon sang, ce n’est tout de même pas croyable ! Après près de dix-huit mois de chômage, je décroche enfin un boulot et je me débrouille pour arriver en retard, dès le premier jour !
Cette femme, qui m’a fait passer l’entretien l’autre jour, avait bien dit 10 heures précises, et ce, sur un ton sans appel. Seigneur, s’il vous plaît, faîtes qu’elle ne me vire pas tout de suite !
En même temps, ce ne serait peut-être pas plus mal, ce travail, il n’est pas fait pour moi, il n’est pas dans mes compétences, je suis même étonnée d’avoir été sélectionnée. Ma conseillère Pôle Emploi, a lourdement insisté sur le fait que je devais postuler, pour continuer à toucher mes droits… Et me voilà engagée comme dame de compagnie, lectrice, pour un homme malade.
Le problème, c’est que je ne sais vraiment pas, ce que sont supposées faire les lectrices ou dames de compagnie ! Je vais faire quoi ? Lui parler de la pluie et du beau temps ? Je vais lui lire quoi ? Le journal ou des romans ? Mais dans quelle galère me suis-je encore mise !
Le métro se décide à repartir. Ce n’est pas trop tôt ! Lorsque je sors enfin, à la station Pont de Neuilly, il est déjà 10 h 10. Ok c’est mort, je suis plus qu’en retard. Je fouille dans ma poche, à la recherche du bout de papier indiquant l’adresse : 15 Villa Blaise Pascal. D’après ce que j’ai vu sur le plan, c’est tout proche du métro. Si je cours, ça devrait aller…
Evidemment, le feu pour traverser la rue est rouge et je me retrouve, au milieu des passants, à piétiner d’impatience. Le vent glacial de ce matin de novembre me transperce, je relève mon col et jette un coup d’œil inquiet au ciel très menaçant. Il ne manquerait plus qu’il se mette à pleuvoir, car j’ai oublié mon parapluie !
Je suis quasiment arrivée à destination, quand le ciel décide de se mettre de la partie et déverse sur ma tête des cataractes d’eau, et c’est en courant, que j’entre dans le hall de l’immeuble.
Le gardien sort immédiatement de sa loge et me regarde avec suspicion. Je le comprends, je suis trempée et une flaque d’eau se forme sous mes pieds !
– Oui ! Que voulez-vous ? me demande-t-il d’un air peu aimable.
– Euh… j’ai… j’ai rendez-vous avec Mme Patricia Lagarde.
Il me regarde à nouveau de la tête au pied, puis secoue la tête d’un air légèrement méprisant. Il appuie sur l’interphone pour annoncer mon arrivée et m’accompagne jusqu’à l’ascenseur.
– Dernier étage, mais il faut une clé pour y monter. Je vais déverrouiller l’accès.
C’est la première fois que je vois ça ! Cela signifie sûrement que l’ascenseur s’ouvre directement dans l’appartement… C’est le grand luxe !
Les portes de l’ascenseur s’ouvrent sur un grand hall, donnant sur un immense living-room, dont les baies vitrées, offrent une vue spectaculaire sur les toits de la capitale et la Tour Eiffel. Patricia Lagarde, la femme que j’avais rencontrée auparavant, vient à ma rencontre.
Grande, blonde et sophistiquée, cette femme est absolument magnifique, et moi, je me sens misérable, dans mon manteau mouillé, les cheveux encore trempés de pluie. Je suis sûre que mon maquillage a dû couler également… Quel tableau !
– Bonjour, me dit-elle d’un ton froid. Vous êtes en retard ! Nous devons faire vite, j’ai un rendez-vous dans une demi-heure.
Je baisse les yeux, confuse. C’était à prévoir !
– Je suis sincèrement désolée, mais il y a eu un problème électrique dans le métro et…
– C’est pour ça qu’il vaut toujours mieux prendre un taxi ! me coupe-t-elle d’un ton sans appel.
Mais oui, bien sûr ! C’est si facile pour elle de dire ça, vu où elle habite ! Mais moi, un taxi, je n’en ai pas les moyens !
– Venez, je vais vous présenter Vincent.
– C’est le monsieur, dont je vais devoir m’occuper, c’est ça ?
Légèrement surprise, elle fronce les sourcils.
– Oui ! Je pensais pourtant vous l’avoir déjà expliqué, l’autre jour…
– Vous m’avez juste dit, qu’il s’agissait de votre ex-mari, mais j’en ignorais le prénom…
– Comment ça vous ignorez son prénom ? Mais vous savez tout de même qui je suis, non ?
Je la regarde sans comprendre. Me prend-elle pour une demeurée, ou y-a-t-il quelque chose que j’ignore ?
– Oui ! Vous êtes Patricia Lagarde…
– Et vous ne savez pas qui est mon ex-mari ?
– Eh bien, non…
Elle soupire, visiblement excédée par mon ignorance. J’ai bien envie de lui répondre, que j’ai passé l’âge de jouer aux devinettes, mais je la vois se diriger vers le fond de la pièce, où je distingue une forme humaine, assise dans un fauteuil. On dirait que je vais obtenir les réponses à mes questions finalement…
Le fauteuil est tourné vers la fenêtre et je réalise, à ce moment-là, qu’il s’agit d’un fauteuil roulant.
– Vincent, je te présente Mlle Constance Valloire, qui va venir te tenir compagnie quelques jours par semaine, puis te faire la lecture également, si tu le souhaites…
Elle me fait signe d’approcher et le cœur battant, vaguement inquiète, j’obtempère. Je contourne le fauteuil, pour me retrouver face à lui et tends la main en guise de bonjour.
– Bonjour Monsieur, je suis enchantée de vous connaître !
Il lève la tête vers moi, et mon cœur manque un battement. Oh mon dieu ! Cet homme c’est… c’est… Vincent Lagarde ! Le chanteur ! Celui dont je suis fan… J’ai assisté à bon nombre de ses concerts, j’ai acheté la plupart de ses albums ! Bon sang, comment n’ai-je pas fait le rapprochement ? Pas étonnant, que sa femme me trouve idiote ! Enfin, son ex-femme…
Mes yeux rencontrent les siens et pendant quelques secondes, j’ai l’impression que le temps s’arrête. Je n’ai jamais vu d’aussi beaux yeux de toute ma vie ! Mais il n’esquisse pas le moindre geste pour me tendre la main et ne prononce aucune parole. Il se contente de me fixer, sans rien dire, un fantôme de sourire poli plaqué sur les lèvres.
Visiblement gênée par son attitude, Patricia reprend la parole, volubile.
– Vous commencez donc dès à présent. Vous viendrez trois fois par semaine, les lundis, mercredis et vendredis, de 10 h à 17 h…
Je l’écoute d’une oreille distraite, car malgré moi, mon regard est attiré par l’homme assis, à nos côtés. Il semble avoir déjà oublié notre présence et son regard vide, fixe désormais l’extérieur. J’en profite pour le détailler. Dieu qu’il est beau ! Bon je le savais déjà, mais je ne l’avais jamais vu d’aussi près. Il a des lèvres fabuleuses !
Bien sûr, comme tout le monde, je suis au courant, de la terrible agression, dont il a été victime, il y a quelques temps. Mais je constate, que comme toujours, les journalistes en rajoutent à plaisir, la rumeur le voulant défiguré et mutilé. Bon, il y a bien cette cicatrice sur sa joue, boursouflée et pas très jolie… Mais elle n’arrive pas à dépareiller l’harmonie de son visage, non, bien au contraire, je dirais qu’elle y apporte presque, un charme supplémentaire, ce qui est paradoxal.
La voix insistante de Patricia, me ramène à la réalité.
– Vous avez de quoi noter Mlle Valloire ?
Oh là, là ! Je me suis perdue en route !
– Pardon ?
– Je vous demande si vous avez de quoi noter mon numéro de téléphone. Je veux qui vous ayez les coordonnées de quelqu’un, au cas où…
J’ai envie de demander pourquoi, quand une voix masculine, basse et incroyablement sensuelle, se fait entendre.
– Que veux-tu qu’il se passe Patricia, cette jeune personne est là pour me faire la lecture… A moins de périr d’ennui, je ne vois pas ce qu’il peut m’arriver !
Le ton est cynique et je ne sais pas comment je dois le prendre, car j’ai clairement l’impression que la pique ne vise pas uniquement son ex-femme, mais bel et bien la raison de ma présence.
– Ne le prends pas comme ça, je t’en prie…
– Et comment veux-tu que je le prenne, s’énerve-t-il en se levant, avec difficulté.
Je suis étonnée de le voir se lever, car comme il est en fauteuil roulant, j’en ai immédiatement déduit, qu’il ne pouvait plus marcher. Ce qui n’est apparemment pas le cas, bien qu’il ait l’air de souffrir le martyre. Il attrape une béquille posée près du mur, que je n’avais pas vu jusque-là, et s’en aide pour tenir debout en équilibre. Je me demande, pourquoi il n’en prend pas deux, ce serait plus simple pour lui.
Il se retourne vers nous, tout en continuant ses récriminations à l’encontre de Patricia.
– Je n’ai pas besoin d’un garde-chiourme, je te l’ai déjà dit !
– Tu as besoin que quelqu’un te tienne compagnie et te change les idées…
– Et tu crois vraiment que cette fille va m’aider !
Là, je commence à sentir la moutarde me monter au nez. Bon dieu, pour qui se prend-t-il ? Je sais que c’est un chanteur célèbre, mais ça ne lui donne pas le droit d’être impoli et de me traiter comme une merde ! Je n’avais déjà pas très envie de venir travailler ici, mais dans de telles conditions, ça devient impossible !
Je m’apprête à lui dire ma façon de penser, quand mes yeux captent quelque chose d’incongru. Merde ! Il y a un vide au bout de son bras gauche… Il lui manque une main ! Quelle horreur ! Je ne parviens plus à détacher mes yeux de ce vide.
Je suis sûre qu’il a senti mon regard insistant, car il s’avance doucement vers moi et je me sens rougir, comme prise en faute. Ses yeux accrochent les miens et je ne peux contenir un frisson. Il ferme les yeux quelques secondes et quand ils les rou

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