Retrouvailles à Zakopane
118 pages
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Retrouvailles à Zakopane , livre ebook

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Description

En vacances chez son amie Tania à Zakopane, Abigail Landers, accompagnée de sa fille Carla, retrouve Roberto Castellano. Roberto fut autrefois le fiancé d'Abigail mais pour des raisons inexplicables, il mit fin à leurs fiançailles.

Bouleversée par cette rencontre, Abigail se retrouve dans une situation inconfortable car Carla se trouve être la fille de Roberto. Celui-ci, ivre de colère en découvrant la vérité, reproche à Abigail son manque de responsabilité et exige en contrepartie que la jeune femme vienne s'installer en Sicile, faute de quoi, il entamerait les démarches pour récupérer sa fille.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 mai 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334145206
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-14518-3

© Edilivre, 2016
Chapitre 1
Abigail LANDERS terminait le tour de la ville et se préparait à retourner à son bureau. A cette heure de l’après-midi, la circulation était dense mais Abigail réussit à se frayer un chemin parmi tout un dédale de rues bondées par une foule envahissante, préoccupée par les festivités de Noël. En effet, les fêtes de fin d’année s’approchant, la population londonienne s’était retrouvée au même point pour finir leurs derniers achats de Noël.
Abigail était une habituée de tous ces mouvements et ne se laissait nullement perturber par ces agitations. Elle avait hâte de partir en vacances à l’autre bout de l’Europe pour un repos bien mérité.
Avec une extrême facilité, elle s’engagea vers Eastern Avenue afin de gagner ses bureaux. Journaliste touristique pour le « Tourism magazin » , elle était à trente ans, une des journalistes le plus sollicitée des tours opérateurs du pays pour la promotion touristique des capitales du monde.
Les bureaux du magazine étaient situés dans un immeuble de haut standing bordant la Tamise. Le gardien de l’immeuble, Max Johnson, l’accueillit comme à son habitude avec un regard sévère mais il était tellement affectueux qu’il était difficile à quiconque de lui en vouloir.
– Bonjour, Madame LANDERS, toujours au pas de course ? dit-il avec un petit sourire en coin.
– Bonjour Max, répondit Abigail. Je n’ai pas fini de courir. Que voulez-vous, c’est le métier qui veut ça.
Sur ces mots, la jeune femme s’engagea directement vers l’ascenseur et appuya sur le bouton du troisième étage. La porte de l’ascenseur s’ouvrit et Abigail eut la surprise d’apercevoir sa collègue Betty qui était figée devant la réceptionniste. Ses yeux pétillaient légèrement et elle se tourna vers Abigail.
– Alors Betty, souriait Abigail, quelles sont les nouvelles ?
– Pas grand chose ma chère, juste le reportage en Amazonie que va couvrir Steve et Megan.
En effet, le couple était spécialisé dans les reportages du bout du monde et s’était taillé une réputation dans ce domaine. A eux deux, ils ont réussi à présenter plus d’une centaine de reportages sur les sites depuis leur arrivée il y a plus d’un an.
– Dans quelques jours je pars en vacances au soleil. Je sens que je vais me régaler. Le climat de Londres est dur pour moi en cette saison.
Mariée à un espagnol, Betty Morales et son mari Estéban résidaient dans la capitale britannique. Ils ne cessaient de vanter le climat de leur pays et s’extasiaient à la vue de la plus petite image de Madrid. Son mari, négociateur en vin espagnol, faisait souvent l’aller retour entre Londres et Madrid.
Abigail, habituée aux conversations joyeuses de sa collègue, ne put s’empêcher de sourire, car elle aussi partirait dans quelques jours en vacances chez son amie Tania ZERGOWSKY, à l’autre bout de l’Europe, dans ce charmant petit village, Zakopane, situé au sud de la Pologne.
Mais elle n’irait pas toute seule. Sa fille Carla, âgée de trois ans l’accompagnerait. Sa fille était sa joie de vivre et tout ce qui restait de ses relations avec Roberto. Ah Roberto ! pensa Abigail, que devenait-il ? Bah, Abigail chassa tout de suite l’image du jeune homme venue la hanter et se dirigea vers son bureau.
A peine, eut-elle mis les pieds, que son téléphone commença à sonner. Décidément pas un instant de répit, pensa-t-elle.
– Abigail ? Lança une voix nasillarde.
Elle l’aurait reconnue entre mille.
– Oui, Philip, répondit-elle. Un problème à l’horizon ?
– Non pas vraiment répondit Philip, juste une petite mise au point des sujets avant que vous partez en vacances.
– J’arrive dans quelques minutes, souffla la jeune femme, mais laissez-moi le temps de poser mes affaires.
Abigail eut juste le temps de poser son sac et elle s’engagea vers le bureau de Philip qui se trouvait être le rédacteur en chef de la section dans laquelle travaillait la jeune femme.
Philip LAWSON, était le meilleur rédacteur auquel Abigail pouvait rêver. En effet, la jeune femme travaillait de concert avec lui depuis quelques années et se sentait pleinement à l’aise dans cette collaboration. Parallèlement, assistée par deux collaboratrices, Abigail pouvait s’attendre à avoir des résultats satisfaisants face à des périodes de surcharge de travail.
Son rédacteur en chef, l’attendait patiemment dans son fauteuil, un stylo entre les doigts et était plongé dans une liasse de papier dont il avait du mal à se dépêtrer.
– Entre Abigail ! dit-il. Alors ce reportage sur Varsovie ? demanda-t-il directement ?
Abigail parut étonnée que Philip s’adresse à elle sur un ton direct. En général, les nouvelles de sa santé passaient en premier lieu.
Devant son étonnement, Philip intervient.
– Bah, ne vous en faîtes pas Abigail, c’était juste pour engager la conversation. Comment vous sentez-vous à l’approche de ces vacances ?
Cette fois-ci, la jeune femme retrouva son sourire.
– Ma foi, très bien Philip. Je viens de boucler mon reportage sur Varsovie et je m’apprête à apprécier quelques jours de vacances. Que peut-on espérer de mieux ?
– Abigail, reprit Philip sur un ton solennel, je ne cesserai jamais de vous dire combien je suis ou plutôt reprit-il, tout le département « villes touristiques », est fier de vous, de votre travail et sait, également le temps que vous y passez et surtout avec quel dévouement vous le faites. Vous ne cesserez jamais de nous surprendre. Mais, vous savez, reprit-il, je n’ai jamais douté de vous.
A ce moment là, Abigail intervint.
– Philip, je ne vous suis pas très bien, dites-moi donc le fond de votre pensée.
A ces mots, Philip éclata d’un grand rire.
– Je vous surprends n’est ce pas, en m’adressant à vous sur ce ton ! Je crois que je ne suis pas fait pour les longs discours. Non, continua-t-il, je vais être direct avec vous, comme je sais très bien le faire.
– Bien, poursuivit-il, sans laisser le temps à la jeune femme d’intervenir. Vous savez sans doute que le magazine, est en passe de s’agrandir et prévoit dans les prochains mois d’ouvrir une nouvelle agence à Rome. Vous me suivez toujours Abigail ? demanda-t-il.
– Je sais, intervint Abigail, qu’on est l’un des magazines ou sinon devrais-je dire le plus côté dans les voyages touristiques et qu’on est implanté pour la plupart dans presque toutes les grandes capitales européennes.
– Je vois reprit Philip que vous me suivez vraiment. Donc, je reprends mon discours. La deuxième agence sera située à Rome mais sera en liaison directe avec notre correspondant local en Sicile.
– Si je vous suis bien Philip, lança Abigail, la deuxième agence traitera uniquement des voyages pour la Sicile.
– Oui, souriait Philip, vous avez bien résumé. Et à présent, j’arrive à ma proposition. Tout le staff voudrait vous mettre sur cette affaire. Comprenez par là, un poste de rédactrice en chef au sein de ce magazine, vous intéresse-t-il ?
A ces mots, Abigail, resta sans voix. Elle s’attendait à tout, à un reportage sur la Sicile, sauf à cela.
– Et si je refuse Philip, commença par dire la jeune femme c’est parce que je peux vous dire que j’aime ce que je fais actuellement, que vous êtes mon supérieur et je n’ai pas envie d’en changer et enfin l’Italie ne m’intéresse pas, ni la Sicile non plus. Je peux vous fournir des tas de raisons qui vous démontrent que ce poste ne me convient pas.
– Mais qu’est ce qui vous gêne Abigail ? lui demanda Philip. Vous savez très bien que vous pouvez faire l’aller-retour quand vous le voulez. Vous ne serez pas obligée d’être vingt-quatre heures sur vingt-quatre là-bas.
– Philip, ce n’est pas cela intervint Abigail. Vous savez très bien que je ne suis pas toute seule, j’ai une fille de trois ans et j’ai envie de lui donner une vie plus stable et dans ce cas précis, il n’y aura pas de stabilité. Je serais par monts et par vaux, et Carla ma fille ne va plus du tout se retrouver.
– Je sais tout cela ma chère, je suis moi-même un père de famille mais réfléchissez bien à notre proposition. C’est une offre en or pour vous. Pensez à vous, à votre petite famille, pensez à l’avenir. En acceptant, cette offre, vous construisez l’avenir de votre enfant. Certes, je ne vous garantis pas que tout cela sera facile au début. Il va falloir vous adapter, mais je vous connais Abigail, vous avez la force, l’énergie et un sens d’adaptabilité, sinon vous n’auriez pas pu faire tous ces voyages autour du monde. Cette offre va être l’occasion pour vous, de vous poser un peu, de pouvoir respirer et aussi de consacrer un peu plus de temps à votre fille, car vous n’aurez pratiquement plus à faire des milliers de kilomètres pour pondre un article. Ce sont les autres qui vont le faire pour vous.
Abigail, réussit quand même à admettre qu’il avait raison.
– Je vois où vous voulez en venir, Philip. Pourquoi moi et pourquoi pas un autre ? Il y en a bien d’autres qui sont plus qualifiés que moi pour ce poste.
– Vous posez trop de questions, ma chère Abigail interrompit Philip dans un mouvement circulaire de sa main droite. Tout le département et moi même sommes convaincus que vous êtes faite pour ce poste et ne me dites pas le contraire.
– Philip, demanda Abigail, l’agence sera opérationnelle à partir de quelle date ?
– Dans la première semaine de février ma chère. Donc vous avez largement le temps d’y réfléchir. Passez de bonnes vacances et faites vous plaisir Abigail. Ne vous prenez pas trop la tête avec ce que je viens de vous dire. Prenez-le comme une belle occasion qui se présente à vous. Prenez-le de cette manière sinon vous allez vous gâcher vos vacances ajouta-t-il.
– Cela a l’air de vous faire rire, Philip, cette situation. Elle me paraît plutôt un peu p

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