Roi de trèfle
314 pages
Français

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Roi de trèfle , livre ebook

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Description

Eduardo « Lucky » Morales est un combattant, depuis son enfance à Cuba jusqu’au Béret Vert dans les Forces Spéciales. Marqué par les guerres de son passé, Lucky a appris que rien ne dure pour toujours. Protéger son coeur est une seconde nature, et s’impliquer émotionnellement n’est pas envisageable. En tant qu’associé fondateur de Four Kings Sécurité, Lucky travaille dur avec ses anciens frères d’armes, les trois autres rois de Four Kings, mais cela ne l’empêche pas de profiter à fond de la vie nocturne. Flirter avec le Texan Mason Cooper, flic et cowboy, est bien trop amusant pour que Lucky résiste à la tentation, jusqu’à ce que Mason prenne l’avantage.



Mason Cooper n’est peut-être pas un soldat, mais il a mené son lot de batailles en tant que policier et maintenant inspecteur ouvertement homosexuel au sein du département des Crimes majeurs. Mason ne saurait pas dire quand les choses ont changé entre Lucky et lui, mais le magnifique et enflammé Cubain donne de nouvelles couleurs à son monde. Lorsqu’une erreur conduit à une suspension des forces de l’ordre, Mason se tourne vers une personne inattendue pour obtenir de l’aide : Ward Kingston.



Déterminé à ne pas se rapprocher davantage de Mason, Lucky est surpris lorsqu’il trouve l’homme à Four Kings Sécurité. Travailler dans le domaine de la sécurité privée peut s’avérer dangereux et imprévisible, mais c’est aussi le cas lorsqu’on tombe amoureux.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 23
EAN13 9782376769675
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0041€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Roi de trèfle
Copyright de l’édition française © 2021 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2018 Charlie Cochet
Titre original : Join the club
© 2018 Charlie Cochet
Traduit de l’anglais par Lou-Rose Léni
Relecture et correction par Agathe P., Miss Addict Relect
 
Conception graphique : © Reese Dante – http://reesedante.com
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l'ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-967-5
Première édition française : janvier 2021
Première édition : novembre 2018
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Merci à toutes les personnes extraordinaires qui m'ont aidée à faire connaître l'histoire de Lucky and Mason. À Poppy et Amy, dont l'aide, l'amour et le soutien représentent tout pour moi. Vous n'êtes peut-être pas mes sœurs de sang, mais cela ne veut pas dire que vous n'êtes pas de la famille.
À mes parents pour les risques qu'ils ont pris et les sacrifices qu'ils ont consentis lorsqu'ils ont quitté leur pays, leur maison et leur famille afin que leurs enfants aient un avenir meilleur. J'étais petite et je ne me souviens pas du périlleux voyage à travers les eaux orageuses, mais nous nous sommes embarqués dans une nouvelle et effrayante aventure ensemble. Je n’oublierai jamais d’où je viens ni l’amour qui m’a permis de tracer mon propre chemin. Je vous remercie.
 
Roi de trèfle
Four Kings Sécurité #3

Charlie Cochet
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Tout ira bien.
Mensonges.
Tout n’irait pas bien. Il n’allait pas bien
— Merde. Merde.
Lucky resserra sa prise sur les poignées de sa Harley-Davidson Road King Special. Il savait qu’il ne fallait pas conduire en étant énervé, alors il se força à se concentrer sur sa moto et la route, au lieu de sa colère. Ace était probablement furieux contre lui. Il était certainement inquiet. Son cousin se tracassait trop pour lui. Sa famille s’était toujours fait du souci à son sujet pour une raison ou une autre.
Tienes que calmarte, Eduardo.
Combien de fois avait-il entendu ces mots de ses parents, des membres de sa famille ? Comme si le fait qu’ils lui disent de se calmer allait, d’une manière ou d’une autre, changer ses habitudes. Le rendre moins… lui. Il n’y avait rien de mal chez lui. Il lui avait fallu des années pour réaliser qui il était et plus de temps encore pour s’accepter. Sa famille ne voyait-elle pas que leur sang coulait dans ses veines ? Ils en faisaient tous tellement trop et étaient têtus. Mais il refusait de suivre les règles, comme il l’avait toujours fait et cela devenait problemático . Difficile. Il n’était pas difficile. Compliqué, oui. Certainement. Sa vie était particulièrement compliquée en ce moment à cause d’un certain cow-boy aux yeux bleus et aux cheveux blonds.
Lucky serra la mâchoire aux souvenirs de ce salaud de tentateur. Il sentait encore le toucher de Mason sur sa main, ses doigts calleux pressés doucement contre sa paume, son pouce caressant sa peau. Mason lui avait dit de belles paroles réconfortantes. Les mots inattendus, leur douceur plus encore.
— Regarde-moi.
Stupidement, Lucky l’avait fait.
— Eh bien, bon sang, tu es beau. Je sais que le moment est mal choisi, mais pourquoi je ne l’ai jamais remarqué avant ?
Lucky n’aurait pas dû l’écouter. Pourquoi n’était-il pas descendu de la voiture ? Il aurait dû sortir du véhicule.
La sensation du rembourrage de son casque de moto contre sa mâchoire fit remonter le souvenir du pouce de Mason sur sa joue avant qu’il descende lentement jusqu’à sa lèvre inférieure. Tout ce que Lucky avait eu à faire était de reculer ses lèvres. Qu’aurait fait Mason ? Aurait-il glissé son pouce dans la bouche de Lucky ?
D’instinct, Lucky passa sa langue sur sa lèvre inférieure.
Mason s’était penché vers lui, mais Lucky avait réussi à se reprendre. Ce fut plutôt la peur qui l’avait saisi et l’avait forcé à bouger.
Peu de choses effrayaient Lucky, mais à ce moment-là, il avait été terrifié par le magnifique cow-boy et les sentiments inattendus que l’homme suscitait en lui, sentiments qu’il avait réussi à éviter jusque-là. Pour toujours n’était pas quelque chose qu’il associait aux relations. La famille, c’était pour toujours. Sa fraternité était éternelle. Tous les autres membres de sa vie allaient et venaient, comme la marée.
J’emmerde Mason Cooper.
Et j’emmerde cette chaleur ! La Floride en août était un infierno. Il faisait 33 degrés, mais avec l’humidité il avait l’impression qu’il en faisait 40. Quand il roulait, cela allait. Mais chaque fois qu’il s’arrêtait, la sueur coulait dans son dos, rendant son tee-shirt en jersey Balmain, sous sa veste de moto en graphite Mojave, collant. Il aurait dû s’éloigner du café comme s’il avait le diable à ses trousses, mais il n’était pas stupide. Même avec son caractère, il pensait à sa sécurité. C’était ancré en lui. Il faisait de la moto comme il faisait l’amour. Peu importait les circonstances, il ne chevauchait pas sans protection. À la première occasion, il enfilait sa veste et ses gants et portait son jean de motard DSquared2 Blue Simplice et ses bottes en cuir Bowery de Frye.
Dans la sacoche droite, il avait son équipement de Kings, dont un compartiment verrouillé avec son Glock. Dans celle de gauche, des affaires de rechange et une petite glacière avec deux bouteilles d’eau glacée. Il avait prévu de traîner avec ses frères, mais ce plan tourna vite au vinaigre.
L’apparition soudaine d’un objet en mouvement sur sa droite fit monter son adrénaline et son corps réagit instinctivement. Il fit une embardée sur la voie de gauche, heureusement vide, en plein virage pour éviter de se faire renverser par une BMW argentée. Lucky freina, coupa son moteur et abaissa sa béquille avant d’enlever son casque. Le conducteur s’était arrêté en dérapant à côté de lui et la fenêtre s’ouvrit pour révéler un homme aux cheveux blancs, la cinquantaine, en costume d’affaires. Il regarda Lucky comme s’il avait été celui en tort.
— Il faut que tu ralentisses, mon pote.
— Quoi ?
Ce type avait des couilles.
— Je ne roulais pas vite et tu as grillé le stop.
Il pointa un doigt vers le panneau rouge bien visible que l’homme avait clairement ignoré.
— C’est comme ça que des innocents meurent.
— Oui, eh bien, peut-être que tu devrais apprendre à parler anglais.
C’est quoi ce bordel ?
Lucky se redressa.
— Qu’est-ce que ma façon de parler a à voir avec ça ? Et la dernière fois que j’ai vérifié, je parlais anglais.
Tienes que calmarte, Eduardo . OK, c’était un de ces moments où il avait besoin de se calmer. Les connards comme lui n’étaient pas nouveaux. Rester dans le droit chemin. C’était ce que King disait toujours. Sois un homme meilleur.
L’abruti de la BMW le regarda, sa lèvre se recroquevillant en ricanant.
— Je peux à peine te comprendre.
— C’est ton problème, pas le mien.
Son accent était peut-être prononcé, mais il faisait toujours de son mieux pour parler le plus clairement possible et il était rare que quelqu’un ne le comprenne pas. L’anglais n’était pas sa langue maternelle et le fait qu’il ait commencé à l’apprendre quatorze ans après tous les autres de son âge n’avait pas aidé. Cela n’avait pas été facile et, même maintenant, beaucoup de mots et de phrases le troublaient, mais il continuait à apprendre et à s’améliorer parce que l’Amérique était son pays. Son pays.
L’homme renifla.
— Hum, non. Vous êtes l’immigrant.
— Excusez-moi ? Je suis un citoyen américain.
Lucky n’avait pas traité le gars de connard, mais son ton l’avait clairement laissé entendre. Il n’était pas d’humeur pour cela.
— Oui, mais vous n’êtes pas un vrai Américain. Vous n’avez pas votre place ici.
— Vous avez failli me tuer et vous vous en prenez à moi avec vos conneries racistes ?
— Je ne suis pas raciste.
Lucky haussa les sourcils.
— Euh, si vous l’êtes.
— Je n’aime pas le ton que vous prenez.
Lucky ne put s’empêcher de rire.
— Oh merde, est-ce que ce mec est réel ? Vous êtes sérieux là ?
— Retournez au Mexique. Vous n’êtes pas le bienvenu ici, cracha le gars.
— Un, je suis un putain de Cubain. Deux, t’es une merde raciste.
— Me

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