S'enflammer

Silvia Violet, Delphine Desusclades

Description

Bryce est pompier depuis dix ans, mais quand l'effroyable incendie d'une maison le laisse sous le choc, il déménage dans une nouvelle ville, dans l'espoir de laisser ces souvenirs derrière lui. Alors qu'il s'adapte à sa nouvelle caserne, Bryce reste dans son coin jusqu'à ce que Matt et Toby, deux jeunes hommes séduisants de son unité sèment la tentation sur son chemin. Bryce a suffisamment de discernement pour savoir qu'il vaut mieux ne pas s'impliquer avec des hommes avec qui il travaille, en particulier les deux débutants qui sont dans le placard. Mais après une journée difficile, Matt et Toby lui offrent compassion et amitié, qui se transforment très facilement dans une relation sexuelle, et Bryce trouve cette combinaison irrésistible.

Matt et Toby veulent étendre leur relation pour inclure une troisième personne, et ils ont jeté leur dévolu sur leur séduisant Bear de lieutenant. Leur première nuit ensemble est incendiaire, et plus que cela, elle semble juste à chacun d'eux. Mais puisque Bryce refuse de cacher qui il est, et que fréquenter des hommes de son unité est contre les règles, les trois hommes vont devoir faire des choix difficiles s'ils veulent rester ensemble.

Romance MMM.

Sujets

• Romance
• Toute la romance
• Littérature
• Fiction
• Gay
• LGBTQ+

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 25 mai 2016
• Nombre de lectures: 6
• EAN13: 9791094809501
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
http://juno-publishing.com/
 
 
S’enflammer
Copyrig ht de l’édition française © 2016 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2015 Silvia Violet Books
Titre original : Burning up
© 2015 Silvia Violet
Trad uit de l’anglais par Delphine Desusclade
Relecture française par Valérie Dubar et Jade Baiser
 
Illustration de la couverture : DWS Photography
Conception graphique : Meredith Russell
Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
 
Premiè re édition française : mai 2016
Première édition : février 2015
ISBN : 979-10-94809-50-1
 
Édité en France métropolitain e
 
 
 
Avertissements
 
Ceci est une œuvre fictive. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Cet ebook c ontient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs .
 
 

 
 
Chapitre Un
 
 
 
 
Bryce cessa de remballer l'équipement qu'il avait utilisé pour effectuer une démonstration de sécurité incendie dans une école élémentaire locale. Toby, un jeune homme de son unité, sorti de l'Académie depuis à peine un an, attira son attention en s'accroupissant pour parler à une petite fille de l'une des classes de CP. Son expression montrait qu'elle était prête à éclater en sanglots à tout moment.
— Qu'est-ce qu'il y a ? demanda Toby d'un ton neutre, loin du ton condescendant que la plupart des adultes prenaient avec les enfants.
— Il y a eu le feu à la maison, lui disait la petite fille, la voix tremblante.
— Désolé, dit Toby. Tout le monde va bien ?
La petite fille secoua la tête.
— M… Mais on… on a paniqué. Vous avez dit qu'il ne fallait pas, mais on l'a tous fait. J'avais p… peur.
Toby secoua la tête.
— Ne t'inquiète pas. Je vais te dire un secret. J'ai peur chaque fois que je pars sur un incendie.
La petite fille essuya les larmes qui étaient sur le point de couler de ses yeux.
— C'est vrai ?
Ses yeux s'écarquillèrent comme si elle ne pouvait pas y croire.
— Oui. C'est normal d'avoir peur. En fait, c'est naturel. Tu peux me dire ce qui s'est passé ?
— Hum… J'ai vu les flammes qui sortaient du four. J'ai crié pour appeler ma maman et mon papa.
Toby acquiesça.
— C'était la bonne chose à faire, les appeler. Qu'est-ce qui est arrivé après ?
— Maman est arrivée en courant et Papa aussi, ils criaient et ouvraient les placards et les portes et tout, et ensuite Maman a trouvé l'extincteur et elle l'a sorti.
— Elle a fait ce qu'il fallait. Parfois, c'est difficile de se souvenir de là où se trouvent des choses comme l'extincteur quand on a peur. Tu sais où est l'extincteur maintenant ?
La petite fille hocha la tête.
— Il est sous l'évier.
— Bien. Tu devrais parler à tes parents ce soir. Leur dire ce que tu as appris aujourd'hui et vous préparez pour savoir exactement quoi faire et où aller s'il y a un autre incendie.
La petite fille sourit.
— Je peux faire ça. Donc tu penses qu'on a bien fait ?
— Oui, tout à fait. Je suis fier de toi.
La petite fille afficha un sourire rayonnant. Toby lui donna un autocollant qu'elle colla immédiatement sur sa robe.
— Merci, Monsieur le Pompier, cria-t-elle, s'éloignant en courant pour rejoindre sa classe.
Bryce ne put s'empêcher de sourire après avoir regardé l'échange. Toby ressemblait à jeune premier, sûr de lui parce qu'il était beau gosse à s'en damner et un pompier qui assurait. Cependant, en quelques mois seulement, Bryce avait appris qu'il était l'un des hommes les plus attentionnés de la caserne. Bryce doutait qu'il existe qui que ce soit que Toby ne puisse pas séduire. Il avait évidemment attiré son attention. Il avait suffi d'un magnifique sourire et d'un plateau de cookies maison lors du premier jour de Bryce. Il avait avoué que c'était sa sœur qui les avait faits, mais Bryce s'en fichait, il était devenu accro à Toby et à son colocataire Matt depuis ce jour.
Dans ses fantasmes, ils n'étaient pas simplement colocataires, bien qu'il n'ait jamais entendu aucune rumeur sur le fait qu'ils étaient gays. Pourtant… Nan, c'était juste prendre ses désirs pour des réalités et c'était inutile, puisqu'il n'allait pas courir après quelqu'un avec qui il travaillait, encore moins deux . Il avait travaillé avec beaucoup de beaux mecs au fil des ans, et il n'avait jamais éprouvé de difficultés à garder ses intérêts pour lui. Mais Toby n'était pas seulement un pur Américain, blond et musclé, dans toute sa splendeur. Il prenait toujours garde à ce que les hommes de la caserne soient bien traités. Si qui que ce soit était affecté, à l'image de la petite fille qu'il venait de calmer, Toby prenait le temps de faire ce qu'il pouvait afin qu'ils se sentent mieux. Matt dégageait une impression sombre et mystérieuse. Il était bien plus silencieux que Toby, mais c'était le genre de personne sur laquelle on pouvait toujours compter pour s'impliquer et faire le travail que personne d'autre ne voulait faire. Il se donnait à fond même dans les plus petites tâches.
— Tu as fait du très bon travail aujourd'hui, tu sais ? dit Bryce lorsque Toby le rejoignit pour emballer le reste des casques de pompiers pour enfants, les autocollants et les prospectus.
— Tu crois ?
Toby jouait avec ses cheveux, un geste qui, d'après les observations de Bryce, signifiait qu'il était nerveux. Mais pourquoi serait-il nerveux ?
— Oui, tu as un truc avec ces Razmokets .
Toby haussa les épaules.
— Je suis l'aîné de cinq enfants, donc je suppose que j'ai pas mal d'expérience.
Bryce pouvait parfaitement visualiser Toby utilisant son charme pour calmer ses cadets.
— Je vais en porter une partie jusqu'au camion, dit Toby lorsqu'ils eurent fini.
Bryce ramassa une boîte d'équipement qu'ils avaient montré aux enfants, pensant suivre Toby, mais il aperçut Matt en train de faire des lancers de balle de base-ball avec quelques garçons qui devaient être en quatrième ou cinquième année. Leur classe était directement allée en récréation après leur démonstration, et Matt jouait avec eux depuis un moment. Quiconque avait passé plus de quelques heures à la Caserne Numéro 6 savait que Matt était obsédé par le base-ball. Si les Durham Bulls ou les Braves jouaient, il était collé devant la télévision, et une fois la saison terminée, il continuait à parler statistiques et perspectives pour l'année suivante à qui voulait bien l'entendre.
Matt leva son bras, prêt à tirer, et les garçons se reculèrent. Bryce ne put s'empêcher d'observer les muscles du dos de Matt se bander sous son tee-shirt bleu sombre. Bon sang, c'était un beau spécimen, grand et fin, et sans doute plus jeune de dix ans que Bryce.
La balle vola au-dessus des têtes des enfants, et l'un d'eux courut pour la rattraper.
— Waouh ! s'écria un garçon roux, comment tu fais pour lancer comme ça ?
— Viens là, je vais te montrer.
Le garçon se tint à côté de Matt et celui-ci lui montra une solide position de lancer. Le garçon qui avait récupéré la balle la jeta de nouveau. Matt la passa au rouquin, puis tira son bras en arrière et poussa doucement vers l'avant, montrant le bon mouvement. Ils pratiquèrent encore un peu avant que Matt demande :
— As-tu compris ?
— Oui, je crois.
— Alors, essaie.
Les autres garçons se rapprochèrent, ne s'attendant pas à un lancer à longue distance. Le garçon envoya la balle au-dessus de leurs têtes. Elle n’atterrit pas aussi loin qu'avec Matt, mais elle alla de façon évidente plus loin qu'il s'y attendait.
— Waouh ! Merci ! s'écria-t-il, c'était génial.
Bryce détestait couper court à la leçon, mais ils devaient retourner à la caserne.
— Hé, Matt !
Ce dernier regarda par-dessus son épaule.
— Tu as besoin de moi, là ?
— Oui, il faut qu'on y aille.
— OK. Salut, les gars !
Ils le regardèrent s'éloigner, admiratifs, même si ce n'était pas pour la même raison que Bryce. Il aurait pu observer le corps souple de Matt toute la journée. Bryce ferma le côté du camion après avoir replacé le reste du matériel montré aux enfants. Lorsqu'il se retourna, il prit Toby sur le fait, en train de le fixer.
— Viens, Toby, on est prêts, dit Matt, tirant sur son bras.
Toby sourit à Bryce avant de se retourner pour suivre Matt vers les portes du côté conducteur.
Il était en train de mater le cul de Bryce, n'est-ce pas ? Mais si Toby était si mauvais pour cacher son intérêt, pourquoi n'avait-il pas été découvert plus tôt ?
Bryce bondit sur le siège passager, sa place désignée en tant qu'officier de l'unité, mais Matt et Toby se tinrent devant la porte ouverte du côté conducteur, discutant. Ils gardaient leurs voix basses, et il ne pouvait distinguer ce qu'ils se disaient.
— Vous êtes prêts ? les appela-t-il.
— Hum… oui, répondit Toby.
— On l'est, répondit Matt d'un ton sec.
Il prit sa place devant le volant et Toby s'installa à l'arrière.
Qu’est-ce que c'était que ça ? Pas que Bryce ait besoin de savoir. Cela n'avait p