S'investir

Silvia Violet, Lily K.

Description

Gray, Jack et Mason sont de retour. Leur relation à trois ne cesse de se renforcer et les sentiments de Gray pour ses partenaires sont plus profonds qu’il le croyait possible. Alors qu’il apprend à être romantique à la maison, il est toujours un gros dur au travail que personne ne veut contrarier. Lorsqu’on lui confie l’enquête sur le meurtre de plusieurs jeunes prostituées et qu’il n’a aucun suspect et aucun motif, sa confiance en prend un coup. Chaque impasse, chaque jour qui passe, ajoute à l’urgence qu’il ressent pour trouver le meurtrier.

Gray a désespérément besoin d’une pause, sur l’enquête et pour lui-même. Il excelle lorsqu’il s’agit de prendre soin de ses deux hommes, au lit et en dehors, mais quand il s’agit d’accepter du réconfort en retour, il se referme comme une huître, même si son enquête lui fait vivre un véritable enfer. Jack et Mason veulent qu’il prenne des vacances lorsque l’enquête se terminera, mais Gray sait qu’il n’est pas doué pour ne rien faire, à moins que ce temps soit passé au lit.
Avec son enquête pesant sur lui et ses partenaires faisant de leur mieux pour l’aider, Gray va devoir comprendre comment un homme autoritaire comme lui peut lâcher prise.

Sujets

• Romance
• Toute la romance
• Fiction
• Gay
• LGBTQ+

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 06 février 2017
• Nombre de lectures: 28
• EAN13: 9782376760689
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
http://juno-publishing.com/
 
 
S’investir
Copyright de l’édition française © 2017 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2016 Silvia Violet Books
Titre original : Going Deep
© 2016 Silvia Violet
Traduit de l’anglais par Delphine Desusclade
Relecture française par Valérie Dubar & Jade Baiser
 
Illustration de la couverture : DWS Photography
Conception graphique : Meredith Russell
Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
 
Première édition française : février 2017
Première édition : février 2016
ISBN : 978-2-37676-068-9
 
Édité en France métropolitaine
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre Un
Chapitre Deux
Chapitre Trois
Chapitre Quatre
Chapitre Cinq
Chapitre Six
Chapitre Sept
Chapitre Huit
Chapitre Neuf
Chapitre Dix
Chapitre Onze
Chapitre Douze
Chapitre Treize
Chapitre Quatorze
Chapitre Quinze
Chapitre Seize
Chapitre Dix-Sept
Chapitre Dix-Huit
Chapitre Dix-Neuf
Chapitre Vingt
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
Ceci est une œuvre fictive. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Cet ebook contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
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Chapitre Un
 
 
 
 
Gray roula des épaules, essayant de se détendre. Ses derniers mois de travail avaient été infernaux. Après avoir arrêté un connard de dealer de drogues, il avait passé des semaines à se défendre contre les accusations de violences policières dudit enfoiré – oui, Gray l’avait malmené, mais c’était parce qu’il avait essayé de le poignarder après avoir juré qu’il voulait seulement discuter. Finalement, Gray avait été lavé de tout soupçon. Et la veille, le type, Mitchell Benson, avait été reconnu coupable et avait pris vingt ans de prison, la sentence la plus longue qu’il puisse recevoir au regard de ses crimes.
Pendant que les manœuvres de Benson se faisaient en arrière-plan, Gray avait essayé de résoudre une montagne d’affaires. Il avait passé les derniers jours à suivre de fausses pistes sur le meurtre d’une jeune – comprendre mineure – prostituée. Jusqu’alors, aucune des personnes à qui il avait parlé n’avait admis la connaître, et ils ne lui avaient pas donné une seule information qui pouvait le mener à une arrestation. Chaque fois qu’il pensait à la fille, il se souvenait de Nancy, une jeune fille qu’il avait échoué à aider par le passé. Parfois, être flic était franchement déprimant.
— Gray, c’est l’heure, on y va.
Le lieutenant Thornton apparut à côté de son bureau. Gray était si absorbé par sa frustration qu’il ne l’avait même pas remarqué.
Il soupira et ferma le dossier qu’il était en train de fixer. Comme si la semaine n’avait pas suffi, maintenant il fallait qu’il aille à une conférence de presse. Son chef, avec la joyeuse approbation de Thornton, avait décidé que Gray serait le nouveau visage des services de police de Durham. Gray avait envie de dire au Capitaine Russel d’aller se faire foutre, mais malheureusement, c’était hors de question.
— Il faut que j’aille aux toilettes avant, dit Gray en enlevant sa veste de costume du dossier de sa chaise.
Son lieutenant agita son doigt sous son nez :
— Ne va pas t’échapper par la fenêtre. Je vais demander à quelqu’un d’y veiller.
Gray aurait voulu effacer le sourire du visage de Thornton. Bien sûr, si Gray pensait que s’enfuir était une solution, il pouvait toujours essayer, pas qu’il puisse passer à travers la minuscule fenêtre des toilettes des hommes.
Une fois que Gray eut terminé d’uriner, il se regarda dans le miroir et resserra son nœud de cravate. Ses petits amis, Jack et Mason, l’avaient aidé à choisir le costume qu’il portait, le plus beau qu’il ait possédé de toute sa vie. Il avait grogné durant toute la session de shopping, mais il devait admettre qu’il présentait bien – fort, sûr de lui, tout à fait l’image que le Capitaine voulait qu’il renvoie.
Leur chef, de mèche avec le bureau du maire, avait décidé que la police devait être plus dynamique sur sa communication pour contrer toute la récente mauvaise publicité sur les policiers. Gray n’avait aucune envie de se retrouver sous les feux des projecteurs, même s’ils avaient besoin de donner à la communauté quelque chose de positif sur quoi se concentrer. Peu importait ce que pensait le Capitaine Russell, Gray n’était pas sûr qu’un gay baraqué, parfait cliché du Bear , était ce que les gens voulaient voir dans un policier. Mais le capitaine lui avait fait un petit discours bien préparé sur le fait que la police était inclusive – et donc acceptait ses fesses de gay – avant de lui demander qu’il participe à ce qui allait devenir un briefing hebdomadaire avec plusieurs journalistes locaux triés sur le volet. Évidemment, cette « demande » était simplement un ordre formulé plus gentiment que d’ordinaire.
Thornton se mit à cogner à la porte.
— Gray, arrête de te pomponner et ramène tes fesses.
Il espérait qu’au moins, il ne décevrait pas ses supérieurs. Peu importait qu’il déteste être utilisé comme tête d’affiche pour bons flics, il était prêt à souffrir si cela pouvait contribuer à améliorer l’image du département.
Il inspira une dernière fois et passa la porte. Thornton le conduisit jusqu’à une salle de classe qui avait été transformée en salle de briefing. Plusieurs cameramen étaient en train de s’y installer et quatre journalistes aux parfaits brushings l’attendaient devant la porte.
Leur capitaine les rattrapa au moment où ils allaient entrer.
— C’est l’heure ? demanda Thornton.
Elle hocha la tête et regarda Gray.
— Asseyez-vous au fond jusqu’à ce que ce soit votre tour et faites-vous discret.
OK. Avec son mètre quatre-vingt-treize et sa carrure de rugbyman, Gray attirait l’attention où qu’il aille. Ça ne gâche rien que tu sois aussi un putain de beau gosse. Il entendit les paroles de Jack dans sa tête et retint un sourire.
— Bien m’dame.
Le chef se mit à parler et Gray tenta de se concentrer sur ce qu’il disait, mais la voix dans sa tête lui disant de ne pas tout foutre en l’air noyait tout le reste.
Une inspectrice de Vice qu’il reconnut sans vraiment la connaître répondit à des questions durant plusieurs minutes. Puis il fut debout. Il remonta l’allée formée par les sièges et se plaça derrière le podium, priant Dieu afin que personne ne remarque à quel point il était nerveux.
— Vous devez vous sentir soulagé maintenant que l’homme qui vous a accusé de violence gratuite est sous les barreaux, déclara un journaliste.
Gray se figea pendant plusieurs secondes alors que les flashes l’assaillaient.
— Je…
Merde. Dis quelque chose d’intelligent.
— J’éprouve le plus profond respect pour le Juge Halsey, et je crois qu’elle a évalué les faits et pris la meilleure décision possible.
— Mais vous avez dû être ravi qu’il écope de la peine maximale ?
— J’espérais que justice serait rendue et je crois que c’est le cas.
Un autre journaliste leva la main vivement et leur représentant des relations publiques lui donna la parole.
— Mais sans doute, après les accusations de Benson, vous devez être soulagé qu’il passe un certain temps en prison.
— Encore une fois, mon but en tant que membre des forces de l’ordre est de mettre les criminels entre les mains de la justice. Je l’ai fait et le tribunal s’est chargé de la suite.
Gray s’empêcha de montrer son dégoût pour les banalités qu’il débitait.
— Alors cela vous aurait convenu si la peine avait été plus légère ? demanda une femme dans un costume gris confortable.
— Ce n’est pas à moi d’en juger.
— Mais vous êtes forcément content du verdict d’aujourd’hui, dit une femme coiffée d’un chignon sévère.
Si Gray se souvenait bien, elle travaillait pour le plus gros journal de Raleigh.
— Je suis heureux chaque fois qu’un coupable est enlevé de la rue par notre système juridique.
— Mais vu vos antécédents avec…
Ne comprenaient-ils pas qu’il ne leur donnerait pas ce qu’ils voulaient ?
— Mon opinion personnelle n’a aucune importance. Le jury l’a déclaré coupable, pas moi.
— Mais je parie…
Le Capitaine Russel s’avança sur l’estrade.
— Je suis désolée, nous n’avons pas le temps pour davantage de questions. L’inspecteur Sadler doit retourner à ses dossiers.
Russel et Thornton sortirent avec Gray tandis que le chef faisait quelques remarques pour finir. Il avait été dit à Gray de se retirer immédiatement afin que les journalistes ne puissent pas le harceler une fois la conférence de presse officiellement terminée.
— Vous voyez. Je vous avais dit que tout se passerait bien, dit Russel.
Gray n’aimait pas l’air satisfait qui se peignait sur son visage. Pas qu’il aurait voulu y voir autre chose, mais comme il s’était bien débrouillé, il allait devoir retourner devant les caméras.
— J’ai juste donné quelques réponses bateaux. Quel intérêt ?
Russ