Sang-mêlé
298 pages
Français

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Description

En ouvrant mon cabinet de détective privé, à Malmö, dans le sud de la Suède, j’étais loin d’imaginer que le monde dans lequel j’évoluais, n’était pas celui qu’il paraissait être. C’est en me confiant une obscure enquête sur une affaire classée, qui semble d’ailleurs étroitement liée avec ma famille, que je vais découvrir que la magie nous entoure. Et cerise sur le gâteau, Aymeric, le type sur lequel je craque essaie de me dire des choses sans pouvoir le faire.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 novembre 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782376766179
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Sang mêlé
Copyright de l’édition © 2019 Juno Publishing
© 2016 Sebastian Bernadotte
Relecture et correction par Valérie Dubar, Sandrine Joubert
 
Conception graphique : © Francessca Webster
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-617-9
Première édition : 2016 Sidh press
Deuxième édition : 2019 Juno publishing
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
À l’Amour de ma vie, dont le soutien a une valeur inestimable.
Till min son som jag missade så mycket.
 
 
Sang
mêlé
Agnès Price #1
 
 

 
 
Sebastian Bernadotte
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
J’arrivais à peine à ouvrir les paupières. Mon corps était tellement engourdi que j’avais l’impression qu’un troupeau de gnous venait de me piétiner. Ma main droite trempait dans un liquide visqueux répugnant. Je repliai mon coude pour la ramener près de mon visage. L’odeur était forte et métallique. Dans le flou, je distinguai que c’était rouge…
Du sang , pensai-je. Je me redressai tant bien que mal en m’appuyant contre le mur à côté de moi. Il faisait sombre. Seule une petite lumière éclairait à peine la rue où je me trouvais. Je relevai mon chemisier pour voir si c’était moi qui me vidais. Visiblement non ! C’était un soulagement. Je frottai mes yeux pour essayer de reprendre mes esprits. Je tentai de me rappeler, comment j’avais bien pu arriver là.
Au loin, j’entendais le bruit des voitures et le vacarme de la ville. Autour de moi, tout était calme, presque trop.
Mes souvenirs étaient vagues. Je ne parvenais plus à savoir comment et pourquoi j’avais fini dans cet endroit. Le déjeuner avec Blomma me revenait, nos éclats de rire sur le ridicule de la course aux scoops des magazines people, l’assiette de salade César… mais après, plus rien !
Le brouillard devant mes yeux se dissipait peu à peu. Je découvris un corps à quelques mètres de moi. La tête ne semblait plus être à sa place originelle, puisqu’elle gisait près de mon pied. La rivière de sang dans laquelle je barbotais malgré moi venait de là.
Je palpai mon holster et constatai que mon arme n’était plus à l’endroit où elle aurait dû être. L’avais-je utilisée ? Si oui contre qui ? Sinon, où pouvait-elle bien être ?
Du bout du pied, je retournai le cadavre pour tenter d’identifier la pauvre personne qui, sans mauvais jeu de mots, avait perdu la tête. Un haut-le-cœur me saisit, mais je ne vomis point. La victime était de sexe féminin, et si j’en jugeais d’après ses vêtements, elle devait avoir une vingtaine d’années au maximum. Elle portait une veste en jean délavée et décorée de clous, une jupe si courte que l’on aurait dit un gros ceinturon, et un legging léopard.
Je fis rouler la tête, toujours de l’extrémité du pied. Le visage m’était inconnu, mais mon estimation sur son âge paraissait être correcte.
Mon chemisier blanc était totalement taché par le liquide rouge qui s’écoulait encore du tronc. La veste de la jeune femme était miraculeusement propre. Je décidai donc de la lui ôter pour la mettre sur moi et filer au plus vite.
Alors que je l’enfilais, je fis les poches à la recherche d’indices quelconques sur son identité. Rien. Je fouillai ensuite dans la poche gauche de mon pantalon pour sortir mon smartphone qui avait rendu son dernier souffle durant une bataille, si j’en croyais son état.
Je rejoignis une rue un peu plus passante, près du port, d’un pas pressé. Si je n’étais pas à l’origine de ce qui avait laissé cette pauvre fille dans cet état, je ne désirais pas que le coupable revienne pour me faire la même chose.
Je pris le premier taxi que je croisai.
— Au numéro 2 de Långgårdsgatan , dis-je au chauffeur.
C’était un bâtiment en pierres orangées, rouges et vertes au rez-de-chaussée, qui se situait à quelques rues de la gare et près du château, sur une île que formait le Rörsjökanalen , littéralement le canal du lac tuyau, qui donnait son nom au quartier Rörjöstaden .
Pendant qu’il me conduisait à mon bureau, j’essayai d’obtenir quelque chose de ce qui me servait de téléphone portable. Rien à en tirer, je n’avais plus qu’à m’en prendre un autre. Au prix où sont ces petits joujoux, j’allais devoir en prendre soin ou enchaîner les enquêtes sur les femmes trompées.
En arrivant à l’adresse, je demandai au conducteur de bien vouloir m’attendre quelques instants, le temps de récupérer une carte de crédit. J’étais assez contente de vivre en Suède, où on peut pratiquement faire confiance à tout le monde.
— Je laisse tourner le compteur, dit-il, d’une voix lasse.
— Cela va de soi…
Je gravis les marches en bois quatre à quatre jusqu’au deuxième étage. Je soulevai le faux cactus du couloir pour prendre la clef qui était cachée sous le pot. J’ouvris la porte du bureau et fouillai sur l’étagère à côté de la table de ma secrétaire et en sortis une carte gold. Je redescendis rapidement pour payer, puis remontai dans le deux-pièces qui abritait mon activité. Une fois au calme, je me déshabillai et entrai dans la salle de bain qui jouxtait la petite cuisine.
J’observai longuement mon reflet dans le miroir. Mon œil gauche était maquillé d’un joli mauve. J’espérai que mon fond de teint pouvait cacher cette couleur qui virerait au vert dans peu de temps. Mes lèvres étaient fendues. J’avais dû prendre plusieurs uppercuts bien placés.
Mes cheveux blonds mi-longs, coupés en carré plongeant ne ressemblaient plus à rien. Je pivotai pour examiner les marques de coups sur mes côtes. J’appuyai dessus pour savoir si c’était douloureux. Et bordel, oui, ça l’était… Je n’avais pas l’air d’avoir quelque chose de cassé. C’était déjà ça !
Je fis couler l’eau puis pénétrai sous la douche très chaude. Après m’être lavée, je restai là sans bouger. Le jet et le bruit me détendaient. Lorsque j’en ressortis, la salle de bain s’était transformée en véritable hammam. De la main, j’essuyai la buée sur le miroir pour observer une nouvelle fois l’affreux reflet. Je brossai mes cheveux et les coiffai en une queue-de-cheval. Je m’enveloppai ensuite dans une serviette et me dirigeai vers la pièce où je travaillais. J’ouvris un placard et pris des vêtements. J’avais un deuxième dressing pour les urgences ou les imprévus qui m’empêchaient de rentrer chez moi pour me changer. Après avoir enfilé un jean noir et un tee-shirt blanc, je m’assis dans mon très confortable fauteuil. J’allumai mon ordinateur pour consulter mon planning du jour et mes e-mails. Je voulais tenter de retracer ma journée.
Aucun courrier électronique, reçu ou envoyé, ne m’aidait réellement. La page de mon agenda était vierge. J’essayai de récupérer une version antérieure, mais en vain.
— Mais qu’ai-je bien pu faire aujourd’hui ? murmurai-je.
J’ouvris un des tiroirs qui contenaient quelques bouteilles d’alcool comme du whisky ou de la vodka. Je n’avais pas l’habitude de boire, mais là, j’avais envie de sentir le faux réconfort d’un bon verre. Je conservais ces « remontants » pour mes clients les plus désespérés qui en avaient besoin pour m’expliquer clairement pourquoi ils souhaitaient m’engager.
J’avais monté mon propre cabinet de détective privé quelque temps après m’être remise, plus ou moins, d’une blessure par balle à l’épaule gauche. En effet, j’étais policière de formation, mais une enquête avait mis à mal mes capacités en manquant par chance de me coûter la vie, chance que mon coéquipier, Markus, n’avait pas eue. J’avais échoué aux tests de la psy et également à ceux de tirs. Sur les conseils et avec les aides financ

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