Sans toi
398 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
398 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description



« Cette tragédie nous a réunis, mais c’est autre chose qui m’a donné envie de rester. »



Julian était le garçon d’à côté. Le meilleur ami de mon frère. Il avait su trouver sa place dans ma famille comme je n’avais jamais pu le faire. Alors que Rhett et lui ont commencé à jouer au petit couple, j’ai quitté la seule vie que je connaissais, désespérant de prendre un nouveau départ.



Jusqu’à ce que tout change.



Frappés par une terrible tragédie, les conséquences de la mort de mon frère étaient bien présentes. J’étais maintenant face à face avec Julian, bien plus que je ne l’aurais jamais voulu.



Être près de lui a fait ressortir toutes mes insécurités, m’a forcé à faire face à de dures vérités, et a fait surgir des sentiments que je n’avais pas le droit de ressentir.



Il n’était pas l’homme que je pensais connaître. Il était complexe et surprenant, et intrinsèquement beau, de plus d’une façon, et je n’avais jamais remarqué cela.



Pas sur une autre personne.



Pas sur un autre homme.



Pas avant lui.



Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 avril 2022
Nombre de lectures 31
EAN13 9782384401031
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Sans toi
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2020 Marley Valentine
Titre original : Without you
© 2020 Marley Valentine
Traduit de l’anglais par Annabelle Blangier
Relecture et correction par Anthony Meugnier, Miss Relect Addict
 
Conception graphique : © LJ Designs
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-103-1
Première édition française : avril 2022
Première édition : mars 2020
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
Sans toi
 
 

 
Marley Valentine
 

 
Prologue
 
DEACON
 
 
Un an plus tôt
J’entends mon téléphone sonner pour la centième fois et appuie sur la touche du volume sur le côté pour le réduire au silence. Je laisse l’appel de ma petite amie passer sur la messagerie et attends que la notification m’annonce que j’ai un message en attente. Je m’immobilise sur le seuil et ne fais plus le moindre mouvement, attendant la série de SMS habituels dans lesquels Josie me demandera pourquoi je l’évite.
Ding. Ding. Ding.
Comme si elle était réglée sur du papier à musique, ses remarques inquisitrices emplissent mon écran.
Josie  : Je n’arrive pas à croire que tu ne réponds pas.
Josie  : Je ne t’ai plus parlé depuis deux jours.
Josie  : Tu as dit que tu serais rentré dans deux semaines, et ça en fait quatre.
Je me mords la langue, frustré, stupéfait et rendu furieux par son audace. Elle est sérieuse, putain ?
Moi  : Au cas où tu aurais oublié la raison de ma présence ici, Josie, laisse-moi te la rappeler. Rhett est mort. Mon frère.
Seigneur, mon putain de frère, Josie.
Je secoue la tête, éteins le téléphone et le place à nouveau dans la poche de mon jean. Je n’ai pas la force de gérer ma relation chaotique avec Josie maintenant. On n’a pas toujours été comme ça, à se sauter à la gorge, mais plus la maladie de mon frère a empiré, plus il m’est devenu difficile d’affronter ça. Maintenant, nous sommes à la dérive. Elle en veut plus que je ne peux lui offrir, et pour une fois, j’ai juste envie que ce que nous avons suffise. Combinez tout ça avec le chagrin, la culpabilité et la tristesse, et nos difficultés à faire en sorte que cette relation fonctionne étaient inévitables.
La dernière chose que j’ai envie de faire, c’est partir ce soir et rouler dix heures pour rentrer à Seattle, Washington. Mais même si je n’ai pas envie d’affronter la réalité avec Josie, je ne peux pas rester ici plus longtemps non plus.
Quitte à affronter de dures vérités, ma vie chaotique à Seattle reste une meilleure option que ce qu’il en reste ici. Ma famille n’est plus qu’une bande d’étrangers errant dans une maison qui ne contiendra plus jamais la chaleur et le réconfort d’autrefois.
Elle est vide et froide – exactement comme la vie sans Rhett.
Bien conscient que je dois continuer, je fourre ce qu’il me reste de vêtements et d’affaires dans mon sac de sport. J’arrive aussi à y glisser prudemment la lettre que m’a laissée mon frère ; je ne pense pas que je l’ouvrirai un jour, mais je vais la prendre quand même.
Je referme le sac, replie les doigts autour des poignées et le jette sur mon épaule, avant de me diriger vers la chambre de ma sœur pour lui dire au revoir.
Un léger coup à la porte, qui reste sans réponse, ne suffit pas à me dissuader d’entrer, parce qu’il est hors de question que je parte sans lui dire au revoir. Je tourne les yeux vers la masse de membres sur le lit et ne suis pas surpris de voir Victoria et ma nièce, Lia, blotties l’une contre l’autre et profondément endormies.
Je m’agenouille à côté d’elles, écarte les cheveux brun doré du visage de Lia, avant de déposer un baiser sur son front. Ce simple mouvement suffit à réveiller ma sœur, et mon regard croise ses yeux ouverts quand je m’écarte.
— Tu t’en vas ? murmure-t-elle.
Je hoche brièvement la tête, puis m’approche pour offrir le même tendre au revoir à ma sœur.
— Promets-moi de m’appeler quand tu seras de retour à Seattle.
— Je le ferai. Quand est-ce que tu rentres chez toi ?
— Sûrement demain. Je vais voir ce que veut faire Hayden quand je le verrai.
Lia commence à remuer et Victoria et moi la regardons tous les deux, espérant qu’elle ne se réveillera pas. Je me penche à nouveau pour presser mes lèvres sur sa petite main.
— Je t’appellerai. Je t’aime.
— Je t’aime, Deacon.
J’embrasse une dernière fois ma nièce, me lève, souris à ma sœur et sors en silence.
Une fois dans le couloir, mes yeux se posent sur la seule autre chambre fermée, et je ne peux m’empêcher de me diriger vers elle. Je prends une inspiration, puis pose la main sur la poignée en métal froid et la tourne.
Les gonds crissent quand je pousse lentement la porte, presque en signe d’avertissement. Me rappelant que ça fait plusieurs semaines qu’il n’y a plus eu de vie dans cette pièce.
L’air est épais et sent le renfermé, l’obsession de ma mère pour les pots-pourris ne suffisant pas à repousser l’odeur viciée de la maladie et de la mort.
Les rideaux gris transparents sont fermés, assombrissant la légère lueur du coucher de soleil, mais apportant quand même assez de lumière pour exposer toutes les surfaces préservées de la chambre. Mon regard s’attarde sur les souvenirs d’enfance de mon frère. Les posters. Les livres. Les dessins.
Ma poitrine se comprime à ces souvenirs doux-amers de l’adolescent qu’il a été et de l’homme qui a cessé de vivre. C’est comme être coincé dans une faille temporelle. Un aperçu de ce qu’a été sa vie. Ce qu’elle aurait pu être, et ce qu’elle ne sera jamais.
Je déambule dans la pièce, faisant courir mes doigts sur l’épaisse couche de poussière qui recouvre tout. Il ne reste qu’un fantôme, ici, et pourtant le lit défait, avec ses draps froissés et la légère empreinte de corps au milieu, me fait souhaiter qu’il en soit autrement. J’ai presque l’impression d’être nargué, avec le faux espoir que la vie pourrait revenir à n’importe quel moment dans cette pièce.
Mon regard se pose sur une boîte en bois posée au milieu de son bureau. Elle est polie et brillante, comme un rayon de lumière ; elle est complètement déplacée, dans cette chambre.
— Deacon.
Je me retourne et découvre ma mère debout sur le seuil. Sa voix est creuse et elle est éteinte. Elle n’a plus rien à voir avec la femme avec qui j’ai grandi, et je crois qu’elle ne le redeviendra plus jamais.
Depuis que je suis rentré à la maison, je ne sais pas ce qui a été le pire : regarder Rhett mourir, ou savoir qu’il emportait tout ce qu’il y avait de bon avec lui. Qu’il n’est pas le seul à être mort, dans cette maison, et que rien ne sera plus jamais pareil.
— Qu’est-ce que c’est que ça ? demandé-je en m’avançant vers la boîte.
Je pose la main sur le couvercle, attiré par elle sans comprendre pourquoi.
— C’est pour Julian.
Mon corps se crispe à la mention du petit ami de mon frère. Je retire vivement la main, ne voulant rien avoir à faire avec lui ou la boîte.
— Tu peux la lui apporter ? demande-t-elle.
Elle est appuyée sur l’encadrement de la porte, l’air épuisé, comme si elle n’avait même plus la force de se tenir droite.
— Rhett m’a demandé de la lui donner après l’enterrement, mais je n’arrive pas à me résoudre à le faire.
Une boule se forme dans ma gorge ; une horrible sensation de jalousie se déploie dans mon ventre. C’est irrationnel, et pourtant très familier. Il est logique que Rhett ait aussi laissé quelque chose pour lui. Ils étaient inséparables depuis le jour où ils avaient emménagé ici. Julian vivait dans la maison voisine avec ses parents adoptifs, lui et mon frère avaient aussitôt accroché ; leur relation avait grandi et évolué au fil des années.
Même si j’avais deux ans de plus qu’eux, mes propres amis et une forte relation avec ma grande sœur Victoria, j’ai toujours été envieux de ce qu’il y avait entre eux. La confiance, la proximité, la certitude que cette personne vous comprenait et resterait auprè

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents