# Selfie

Cambria Hebert, Rose Seget

Description

Tout est parti d’un #Selfie

C’était la fille que je n’avais jamais désirée.

Jusqu’à ce que je l’aie.

Une nuit.

Une erreur.

Une chose que nous voulions tous les deux oublier.

Je me suis débarrassé de la preuve. La seule trace de nous.

En tout cas, je pensais l’avoir fait.

Mais lorsque cela refait surface sur BuzzFeed, les rumeurs vont bon train. Les amitiés sont mises à mal, et les sentiments deviennent réels.

Je ne suis pas du genre à avoir une relation stable. Je n’ouvre pas mon coeur.

Surtout pas à cette fille, que tout le monde sait que je déteste.

Ce qui se passe durant le Spring Break, reste au Spring Break

Ou pas.

Sujets

• Romance
• Toute la romance
• New Adult
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 20
• EAN13: 9782376765646
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
19 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny
92100 Boulogne-Billancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
#Selfie
Copyright de l’édition française © 2019 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2015 Cambria Hebert
Titre original : #Selfie
© 2015 Cambria Hebert
Traduit de l’anglais par Rose Seget
Relecture française par Valérie Dubar, Topie
 
Conception graphique : © Tanya pour More Than Words Graphic Design
Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-564-6
Première édition française : juin 2019
Première édition : mai 2015
 
Édité en France métropolitaine
 
 
 
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Épilogue de mauvais augure
Note de l’Auteur
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existé, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Cet ebook contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
#Selfie
Hashtag ~ Tome 4

Cambria Hebert
 

Chapitre 1

Braeden
 
Il y a des fesses partout.
Des rondes, des petites, des fesses que vous avez envie de prendre à pleines mains, d’autres qui se tendent pour recevoir une fessée.
Je pense que vous pouvez en conclure que je suis un grand amateur de derrières féminins.
Et il n’y a pas de meilleur endroit au monde pour en voir qu’une plage où les filles tortillent leur cul dans un tout petit bikini.
Certaines d’entre elles mériteraient sans doute un peu plus de tissu qu’un petit bikini, mais cela ne m’empêche pas de regarder.
Un cul est un cul. Aucune discrimination.
En plus, la confiance, c’est sexy aussi.
Malgré tout ce qui s’offre à mon regard, je reviens sans arrêt à un certain derrière. À chaque fois, je serre les dents et je me traite mentalement d’abruti. Je ferais bien de me reprendre avant de faire quelque chose que je vais regretter.
Pour me changer les idées, ne plus penser à ce popotin et contraindre mes yeux à éviter ces fesses, je bois de la bière.
De toute façon, où pourrais-je aller ? Sable, surf, soleil en famille. Que demander de plus ?
Ce derrière peut-être dont j’espère qu’il va finir par lui pousser une queue et des verrues pour me dégoûter de le regarder.
Oui, je sais, j’ai dit que je ne fais aucune discrimination, mais j’ai tout de même des limites.
— Ça va, mon pote ? demande Romeo, qui est assis à ma gauche.
Nous nous reposons, tranquilles, allongés sur une chaise longue sur la plage.
Je lui lance un regard en coin.
— J’ai l’air de ne pas aller bien ?
— Tu as l’air d’avoir un peu trop bu, ricane-t-il.
— Merci Corona ! dis-je en soulevant ma bouteille.
Romeo éclate de rire. Au bord de l’eau, on entend soudain Rimmel crier et, nous la regardons tous les deux se mettre à courir devant une vague qui déferle sur la plage.
— Comment va-t-elle ? Après tout ce qui est arrivé… demandé-je sans la quitter des yeux.
Missy et Ivy sont aussi dans l’océan, avec Trent qui essaie de leur apprendre à surfer.
Je lui reconnais au moins une chose : il a bien plus de patience que moi. Rim ne surfe pas, elle ne nage pas non plus. En fait, elle ne se mouille même pas les orteils, mais on peut difficilement lui en vouloir d’avoir une telle aversion pour l’eau.
— Elle tient le coup, répond Romeo en buvant une gorgée de sa bière. Cette semaine lui a fait du bien. Tout s’est bien passé.
Nous sommes venus ici sur les plages de Floride pour les vacances de printemps parce que Romeo voulait offrir à Rimmel une diversion après les drames à répétition qui ont émaillé le début de leur relation.
Je suis sérieux : à eux deux, ils pourraient écrire une saison entière de soap opera .
— Hé, mec, j’ai oublié de te remercier de ton invitation et d’avoir loué cette petite baraque sur la plage, dis-je en indiquant notre bungalow.
Il me répond en haussant les épaules :
— Nous formons une famille.
Il s’arrache à la contemplation de Rim quelques secondes pour me jeter un coup d’œil derrière ses lunettes de soleil ; je sens son regard peser sur moi.
— C’est la raison pour laquelle je sais qu’il y a un souci. Pourquoi es-tu déjà à moitié bourré juste après le déjeuner ?
— Je devrais peut-être t’appeler maman ? ironisé-je en évitant son regard.
— Tu sais bien que je m’en fiche totalement si tu as envie de boire. J’ai une bière à la main, en plus. C’est les vacances. Mais je te connais. Que se passe-t-il ?
— Rien, marmonné-je, dans ma barbe.
— Si tu ne parles pas, je peux appeler Rimmel pour qu’elle te tire les vers du nez.
Je gémis. Elle serait capable d’y arriver, c’est un vrai pitbull quand elle veut savoir quelque chose. En plus, j’ai un faible pour ma sœurette, elle me ferait tout cracher.
Or, je ne peux rien dire.
Parce que ce serait le début d’une belle pagaille.
— Merde, non. J’ai des trucs qui me tournent dans la tête. Mais rien qui nécessite que je t’en parle, je vais régler ça.
Romeo garde le silence quelques instants avant de reprendre :
— OK, comme tu veux, mais tu sais que tu peux compter sur moi ? Tu n’as qu’à me le dire.
— Oui, je sais.
Et je suis sincère. Romeo est mon meilleur ami et ce qu’il dit est vrai : nous sommes aussi unis que les membres d’une même famille.
Rimmel s’approche de nous maintenant et j’entends presque le pouls de Romeo accélérer. Je n’ai même pas besoin de me tourner vers lui pour voir qu’il est en train de l’admirer en maillot de bain. Heureusement, ce n’est pas un bikini parce que je n’aimerais pas voir ma sœur comme ça.
Romeo dépose sa bière dans le sable et tend la main à Rimmel qui vient s’asseoir sur ses genoux. Elle balance les pieds sur le côté projetant du sable sur mon bras.
— Tu devrais mettre plus de la crème solaire, lance-t-elle.
— Je travaille mon bronzage.
— Si tu bronzes encore, les gens vont croire que tu es Indien !
— Tu as trouvé de jolis coquillages ? demande Romeo, détournant l’attention de Rimmel de la couleur de ma peau.
— Non, la marée remonte. Il faudra que je me lève tôt demain. On trouve les plus beaux le matin. Si on me laisse sortir du lit !
— Je te laisserai te lever tôt demain matin, si tu te couches tôt ce soir. Il faut que tu te reposes, réplique Romeo en souriant.
— On sait très bien que tu ne la laisses pas du tout se reposer, lancé-je malicieusement.
Rimmel éclate de rire et me donne un petit coup de son pied couvert de sable.
— Et toi, B ? Tu veux venir chercher des coquillages avec moi demain matin ?
— Je t’adore, ma belle, mais non, merci. Je ne me lève pas à l’aube. Je suis en train de me préparer une belle gueule de bois.
Je lève ma bière en guise de toast.
— C’est dégoûtant la bière, dit-elle en faisant la grimace.
— C’est mieux que des Boules de Schtroumpf, répliqué-je.
Romeo lève alors le poing qu’il cogne contre le mien.
— J’irai chercher des coquillages avec toi demain matin, ma chérie, dit alors Romeo.
Je roule des yeux derrière mes verres fumés. Romeo est complètement accro. Je ne l’ai jamais vu ainsi avec quiconque. Rimmel l’a complètement transformé, et si je suis parfaitement honnête, elle m’a changé moi aussi. Non pas que j’y sois également accro, mais je ne suis plus aussi surpris qu’il le soit. C’est significatif. Au pire, je ressens parfois une pointe de jalousie lorsque je vois à quel point ils s’entendent bien. Je n’ai jamais eu ce genre de relation avec une fille.
Et je ne le souhaite pas.
Trent revient vers nous en courant et s’empare de sa serviette qui est posée sur une chaise longue toute proche. Il ébouriffe ses cheveux en les séchant. Puis, il se penche sur la glacière dont il sort une bière.
— Comment se passent les leçons de surf ?
— Ces filles ont plus de chances de se faire dévorer par un requin que de tenir un jour debout sur une planche, marmonne-t-il avant de se mettre à sourire. Mais je me marre.
— Comment ça se passe avec Missy ? demande Rimmel, un peu sournoise.
Romeo a invité Trent pour éviter que Missy et moi nous retrouvions seuls un peu trop souvent et c’est très appréciable. Je l’aime beaucoup, mais nous n’allons pas finir ensemble. Il n’a jamais été question de ça pour moi.
— Elle est sympa,