Shadowy Pines

L.D. Blakeley, Brad Bastille

Description

Lorsqu’un membre de la génération Y sur-instruit et sous-employé est rappelé à la maison pour aider l’entreprise familiale, il saute sur l’occasion pour quitter son travail ennuyeux, sa vie amoureuse encore plus et la ville derrière lui.

Mais déménager à Shadowy Pines n’est pas tout à fait le changement de vie idyllique imaginé par Finn Parks.

Comment faites-vous face lorsque vous découvrez que la magie – la vraie magie – est réelle ? Ou que vous venez également d’une longue lignée de sorcières puissantes ? Et ce bel homme avec toute cette énergie ? Eh bien, qui essaie peut-être de vous tuer.

VDM.

Sujets

• Romance
• Fiction
• Contemporary
• Contemporary history
• Gay
• Époque contemporaine
• Contemporain
• Romans de genre
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Romans sentimentaux
• Romans d'amour

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 11 mars 2021
• Nombre de lectures: 5
• EAN13: 9782382280171
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Shadowy Pines
Copyright de l’édition française © 2021 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2018 L.D. Blakeley
Titre original : Shadowy Pines
© 2018 L.D. Blakeley
Traduit de l’anglais par Brad Bastille
Relecture et correction par L. Ross, Agathe P., Miss Relect Addict
 
Conception graphique : © Francessca Webster pour Francessca’s PR & Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38228-017-1
Première édition française : mars 2021
Première édition : novembre 2018
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
Shadowy pines
 
 

 
 
 
L.D. Blakeley
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
— Tu te moques de moi ? Bien sûr que j’en suis. Tu fais partie de la famille. De plus…
Il plaça précautionneusement son téléphone portable dans le creux de son épaule pour allumer son ordinateur portable terriblement obsolète, et attendit que le système démarre avant d’ajouter :
— S’entendre dire d’aller se faire foutre chaque jour que dieu fait ne vaut vraiment pas le maigre salaire que je gagne en ce moment.
Le ronronnement de son ordinateur vétuste qui revenait péniblement à la vie rendit Finn Parks nerveux – la machine était à l’article de la mort depuis des mois –, mais le spectacle satisfaisant d’un nouveau lancement réussi lui permit de reprendre son souffle.
— Oui, je peux tout à fait faire ça. Ça me laisse tout le temps d’emballer mes affaires et de régler les derniers détails.
L’appel de son cousin était venu de nulle part, mais le moment ne pouvait pas être mieux choisi. La famille passait avant tout, il n’avait donc pas réfléchi outre mesure quand Jude avait appelé pour lui demander de l’aide. Ces derniers temps, il avait envie de bouger, fébrile et désillusionné par sa vie dans la grande ville. Il avait maintenant l’occasion rêvée de faire autre chose que de se plaindre de tout à quiconque était prêt à l’écouter.
— Ça a l’air génial, Jude. À plus tard, alors.
— Tu prépares un voyage ?
— Merde, Beck, depuis quand es-tu là ?
Il avait été tellement absorbé par sa conversation avec Jude qu’il n’avait pas entendu son colocataire entrer dans la cuisine. Le pauvre Beck avait jusqu’ici été un destinataire de plus de la triste représentation du sale caractère de Finn Parks. Et bien qu’ils n’aient jamais été ce que Finn décrirait comme proches, Beck était définitivement plus compréhensif et sympathique que beaucoup de ses anciens colocataires.
— Désolé, dit Beck en riant. Je ne voulais pas te faire peur. Tu en veux une ? demanda-t-il en sortant deux canettes de boisson gazeuse du frigo.
— Merci.
Finn ouvrit la sienne, ignorant le sentiment de culpabilité qui lui rongeait les tripes. Il n’y avait aucun moyen facile d’annoncer à son colocataire qu’il partait, alors il opta pour la méthode du pansement - un coup sec et c’était fait.
— Plutôt d’une manière permanente, ajouta-t-il rapidement, détestant sa propre imprécision.
— Alors, quoi, tu t’en vas ? Comme, genre, un déménagement ?
Le ton déprimé de la voix de son colocataire, cependant, laissa penser que la méthode du pansement n’était pas aussi bien conçue qu’elle était supposée l’être.
— Pas avant deux semaines. Et je peux payer ma part de loyer jusqu’à la fin du bail.
Il n’avait pas vraiment d’argent de côté, mais il n’allait pas laisser Beck en plan. En plus de la lui faire franchement à l’envers, ça n’allait pas rendre service à son karma.
— Je peux t’aider à trouver quelqu’un pour sous-louer ou même trouver un nouveau colocataire si ça ne le fait pas.
— Ce n’est pas avant deux mois. Quand comptes-tu partir ?
— Le week-end prochain.
Conscient du ton plat de sa voix, il se mit à en faire des caisses en espérant que son explication le rachèterait un peu.
— Tu sais mieux que quiconque que les choses n’ont pas vraiment été du genre rayons de soleil et licornes pour moi. Mon plan avait toujours été de déménager en ville pour les cours, obtenir mon diplôme, trouver le job de mes rêves et tomber amoureux de l’homme parfait. Et jusqu’à présent, le seul truc que j’ai obtenu, c’est une montagne de dettes d’études, un travail de merde et probablement le pire parcours de rendez-vous que l’Homme ait jamais connu.
Beck avala une énorme quantité de Coca et resta silencieux pendant un moment.
— Je veux dire… fit-il en se débattant avec ses mots. Où comptes-tu aller ? Et le travail ?
— C’est ça qui est beau, sourit Finn. Je rentre à la maison. En quelque sorte.
Shadowy Pines n’avait jamais été sa maison, mais sa famille était là depuis ce qui semblait être une éternité.
— Et je vais travailler avec Poppy et Jude à la librairie.
— Shadowy Pines ? fit Beck, semblant plus confus que fâché, et Finn lui en était reconnaissant.
— Oui, tante Poppy et Jude perdent deux de leurs temps-partiel et ont besoin de quelqu’un pour les remplacer. Je me suis dit, pourquoi pas ? Je déteste mon job. Je n’ai pas de vie amoureuse à proprement parler. Qui ne risque rien, n’a rien, pas vrai ?
Il était juste de dire qu’à l’âge avancé de vingt-trois ans, il était coincé dans une ornière et ne voyait aucun changement dans un avenir proche. Avec un peu de chance, tout cela allait changer. Il se dirigeait maintenant vers quelque chose de bon, de positif. Et, à tout le moins, il serait entouré de sa famille.
— Putain, mec, tu vas me manquer, fit Beck en fronçant les sourcils et s’approchant pour un câlin.
— Moi aussi, fit Finn en se laissant écraser contre la poitrine de Beck. Mais ce n’est pas comme si je partais en Antarctique. Je ne serai qu’à quelques heures d’ici. Tu pourras venir me rendre visite.
— Tu peux compter sur moi, fit Beck d’une voix étouffée.
Si Finn ne se trompait pas, il aurait juré qu’il y avait des larmes.
 
 
La chaleur et l’humidité de l’été disparaissant lentement dans son rétroviseur, Finn se réjouissait de l’or et des paillettes d’automne qui l’appelaient vers la ville endormie de Shadowy Pines.
Ne vous y trompez pas, il n’avait toujours pas la moindre idée de ce qu’il voulait être quand il serait grand. Mais pour l’instant, il avait un but, une destination – bon sang, il avait m