So me
208 pages
Français

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Description

Romance contemporaine - 440 pages (nouvelle édition du roman "Le jour où..." )


Dans la vie, il faut parfois savoir repartir de zéro. Moi, Laura, ai décidé qu’il était grand temps de le faire en remettant mon ancien patron à sa place, ou plutôt ses bijoux de famille un peu trop échaudés.


Photographe-reporter par passion, ma rencontre avec Thomas, danseur professionnel, va me faire découvrir un nouvel univers, celui du showbiz. Alors que je me demande si j’ai réellement ma place dans ce monde complètement fou, la véritable folie va s’inviter dans notre relation, implacable et dangereuse.



L’amour, aussi fort soit-il, peut-il résister aux erreurs du passé ?

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 31
EAN13 9782379610417
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

SO ME

Tome 1



Miss Hl’s
Tome 1



Miss Hl’s

Mentions légales
Éditions Élixyria
http://www.editionselixyria.com
https://www.facebook.com/Editions.Elixyria/
ISBN : 978-2-37961-041-7
Photographie de couverture : Chaoss
Remerciements


Et voici le moment de remercier toutes celles et ceux qui ont contribué de près ou de loin à l’aboutissement de ce tome.
J’aimerais tout d’abord commencer par ces personnes formidables qui ont cru en moi dès le début (même si c’était loin d’être gagné) : mes éditeurs, L.S. Ange et Didier de Vaujany. Sans eux, leur patience, leur soutien, leur travail extraordinaire, leur amour… rien de tout cela n’aurait été possible. Ils prennent le temps, vous guident et vous amènent vers le point final dans une douceur infinie. Mes remerciements ne seront jamais à la hauteur de ce qu’ils font pour leur Maison d’Édition et leurs auteurs, jour après jour. J’aimerais également remercier ma correctrice Patricia qui, j’espère, n’a pas dû prendre un rendez-vous en urgence chez l’ophtalmologue (rire). Merci aussi à Micaela qui a pris le temps de revoir, avec moi, un chapitre crucial de ce tome.
J’aimerais souligner également l’enthousiasme et les encouragements sans failles de mes bêtas : Audrey, Nathalie et, pour une partie aussi, Natacha. Elles ont su me guider au fil des chapitres, des scènes posant problème ou encore m’ont reboostée dans les moments de doutes intenses. Ceci est loin d’être facile, je vous l’accorde, et je fais de mon mieux pour y remédier.
Merci aussi à ma famille, mes proches et leur soutien qu’ils m’apportent dans cette aventure livresque. Au début, je pensais naïvement qu’ils s’en moqueraient, mais la fierté qu’ils me témoignent me va droit au cœur. Je ne vais pas tous vous citer, mais une chose est certaine : je vous aime tellement !
Enfin, et parce que cette aventure n’en serait pas une si vous n’étiez pas là, je souhaiterais vous remercier, VOUS ! Les amies et amis, les lectrices et lecteurs (parce qu’il y en a !), les blogueuses… Je vais m’abstenir de nommer - ici aussi - pour éviter d’en oublier, car c’est ma plus grande hantise. Retenez juste une chose : que chacune et chacun d’entre vous a une place spéciale dans ce petit truc qui bat dans ma poitrine. C’est grâce à vous aussi si j’en suis là aujourd’hui !
J’espère que vous apprécierez autant ce nouveau roman que Starlight. Accrochez-vous, car vous partez dans un tout autre univers. Bonne lecture !
Bas les pattes !
Laura


23 juin 2016
Je m’appelle Laura, j’ai vingt-huit ans. Je vis seule à Bruxelles dans mon petit appartement de fortune, mais qui est mon chez-moi. Je suis photographe de formation et je travaillais encore jusqu’à cette après-midi pour une agence publicitaire.
Pourquoi jusqu’à cet après-midi, me demanderez-vous ? Eh bien, tout simplement parce que j’ai rappelé à mon patron que les femmes ne sont pas qu’un bout de viande, que mater et surtout, tâter la marchandise, n’est pas permis dans le monde d’aujourd’hui ! Certaines l’acceptent, moi… non.
La raison officielle de mon « licenciement » est que je n’ai pas remis de « photos convenables » pour l’article à paraître la semaine prochaine. Photos convenables, tu parles ! Juste la bonne excuse, parce que mon chef ne me voyait pas autrement qu’en objet de ses fantasmes, à toujours loucher sur mes paires de fesses et de seins. Oserais-je dire que je suis la ixième d’une longue série ? Oups... Je l’ai dit !
Mais, mon Dieu, c’est affligeant ! Il ferait bien de se regarder dans un miroir, oui ! Un gros lourdingue de soixante piges, si ce n’est plus, qui pue la transpiration dès neuf heures du mat’ et qui ingurgite ses en-cas et ses repas dans une discrétion qui n’a pas son pareil. À vous en retourner l’estomac ! Je ne vous en raconte pas plus. Cela me donne encore la nausée rien que d’y penser. Enfin, bref, j’ai perdu mon emploi parce que j’ai refusé ses avances pour la énième fois. Vous me demanderiez bien pourquoi maintenant et pas plus tôt. Eh bien, tout simplement parce qu’il a fallu qu’il me colle la main aux fesses.
Avec le recul, je dirais que toutes ses tentatives précédentes ne s’étaient arrêtées qu’à de simples paroles salaces et, comme j’ai un bon sens de la répartie, j’avais toujours pu contourner ses propos. Mais là, ce fut le geste de trop et... je lui ai envoyé mon talon de dix centimètres dans les burnes. Ça va sans dire qu’il n’a pas apprécié.
Le passage devant la direction a été rapide. Imaginez-vous… Moi, présente depuis trois ans, et, lui, depuis des décennies, une sorte de dinosaure en somme, ma version contre la sienne était peu crédible. Surtout qu’aucune de ses précédentes collaboratrices n’avait osé porter plainte. Alors, le terme « attouchements » a sonné faux auprès des responsables. Lui n’a prétexté que le travail médiocre que je prestais. Bref, je n’ai eu le choix que de faire mes cartons !
Dans un sens, je suis loin d’être triste, mais il va falloir que je me trouve un nouveau job assez rapidement, parce que ce ne sont pas les quelques shootings que je fais à l’occasion qui vont me permettre de survivre longtemps financièrement. La conjoncture est loin d’être bonne en ce moment, et pousser la porte des bureaux de chômage {1} n’est pas vraiment ce que j’avais imaginé. Mais, il faut ce qu’il faut ! Je vais rebondir, trouver le job où je me sentirai bien, celui pour lequel j’aurai vraiment envie de me lever le matin. Dans l’immédiat, j’ai décidé de fêter ça avec ma meilleure amie, Sophia. Après tout, se libérer d’un harceleur mérite bien une sortie.
Sophia, je la connais depuis l’âge de quinze ans, nous étions déjà à l’école ensemble. L’université nous a un peu séparées, mais nous sommes restées en contact, nous nous sommes revues dès que cela nous en a été possible. Skype, même basique à l’époque, fut notre application préférée. Nous pouvions nous parler durant des heures… de vraies pipelettes ! Et cela n’a pas changé avec le temps. Nous nous contactons plusieurs fois dans une seule journée à propos du boulot, des amis ou encore des futures sorties. Comme aujourd’hui par exemple, où nous évoquons entre autres les sorties du week-end, les tenues que nous allons porter.
Sophia aime les vêtements colorés. Ce style lui va à merveille, avec ses longs cheveux bruns et ses yeux clairs. Moi, je suis plutôt attirée par les fringues avec des touches de cuir. Bon parfois, ce n’est que du simili, mais ça en jette dans les soirées. Ce n’est pas aussi tendance que le vrai, mais mon compte en banque me rappelle régulièrement à l’ordre.
Nous n’avons pas à nous plaindre de notre physique et, chaque week-end, nous pouvons apprécier la compagnie de la gent masculine. Nous nous retrouvons dans un bar branché de la capitale belge, le Havana. La capitale au sens large parce que ce n’est pas en plein centre, mais l’ambiance nous permet de nous éclater.
En semaine, il propose des cours de Batchata, une danse sud-américaine. D’autres soirs, c’est une ambiance plus rythmée avec des DJ. On y danse sur de la salsa ou d’autres musiques latines qui privilégient les collés-serrés. Nous, c’est justement ce type de soirée qui nous convient. La musique est excellente, nous y croisons parfois de très beaux spécimens masculins et, en plus, les patrons nous connaissent bien. Du coup, personne pour nous emmerder, nous passons donc du bon temps.
Mais trêve de bavardages… J’y retrouve Sophia.
— Coucou, ma belle. Alors, ça y est ? Ce connard t’a poussée hors de tes gonds ? me demande-t-elle de but en blanc.
— Oh, ne m’en parle pas ! Je devais lui remettre aujourd’hui les photos que j’avais tirées sur le thème de la jalousie, pour l’article de la semaine prochaine. Avant de le retrouver dans son bureau, je suis passée par la cuisine de l’étage. Il était là, à se servir un café. Lorsque je me suis penchée pour prendre une bouteille d’eau dans le frigo, il en a profité pour me caresser les fesses.
— Non ! s’exclame-t-elle écœurée. Il n’a pas osé quand même ?
— Si ! J’en ai encore un haut-le-cœur, ajouté-je, dégoûtée. Il m’a demandé si j’allais enfin succomber à son charme, comprendre que nous étions faits l’un pour l’autre. Tout cela bien sûr avec un sourire dans la voix.
Pour seule réponse, Sophia grimace à nouveau.
— Je n’ai tout simplement pas supporté. Vu qu’il était juste derrière moi, je me suis redressée et lui ai planté mon talon dans l’entrejambe.
— J’aurais bien aimé assister à la scène et voir son visage au moment du choc, pouffe-t-elle.
Je ris avec elle, malgré le sentiment de dégoût qui ne me quitte pas depuis tout à l’heure, je sens encore ses sales pattes sur moi. Elle se ressaisit et me questionne curieuse :
— Comment a-t-il réagi ?
— Sur le moment, je n’ai entendu que des grossièretés étouffées par la douleur. Son visage était rouge, il s’était recroquevillé sur lui-même.
— Que s’est-il passé, ensuite ? s’impatiente-t-elle.
— J’ai quitté les lieux comme si de rien n’était pour rejoindre mon bureau. Plus tard, sa secrétaire m’a appelée comme prévu. Je m’y suis rendue sans trop savoir comment ça allait se dérouler, mais je dois t’avouer que je n’en menais pas large.
— Y avait de quoi.
— Tu l’as dit ! Quand je suis rentrée dans son bureau, il avait une expression étrange sur son visage. Je l’ai trouvé sévère. Il m’a fait asseoir et a attendu que je lui présente les clichés, sans dire un mot, bien calé au fond de son fauteuil.
Je bois un coup du mojito que le barman vient de déposer devant moi. Sophia a pris un Long Island. Puis, je reprends :
— Il les a regardées attentivement. Ensuite, il a commencé à…
Je m’arrête un instant, Sophia est suspendue à mes lèvres.
— … hurler. Il vociférait tant, qu’il a à nouveau repris une teinte rouge pivoine, je dirais même écarlate, ricané-je. J’en mettrais bien ma main à couper qu’il a gueulé aussi fort qu’il le pouvait pour alerter les collègues hors du bureau, qu’ils l’entendent suffisamment.
— Qu’a-t-il dit au juste ?
— Des commentaires du genre : « Vos photo

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