Spencer Cohen

N. R. Walker, Samsha

Description

Passant enfin de faux petits amis à vrai couple, Spencer Cohen et Andrew Landon essaient d’y aller doucement. Ils savent que ce qu’il y a entre eux pourrait être quelque chose de spécial et malgré la tension sexuelle qui les enflamme, ils ne veulent pas brûler les étapes.

Spencer apprend à s’ouvrir, à partager les secrets de son passé avec Andrew. Effrayé de mettre son cœur en jeu, mais apparemment incapable de s’en empêcher, Spencer sait qu’il est en train de tomber amoureux. Quant à Andrew, il craint de se lancer à corps perdu, mais il semblerait que plus ils prennent leur temps, plus les sentiments apparaissent.

Alors qu’ils explorent leur nouvelle relation, Spencer craint qu’Andrew ne panique lorsqu’il accepte un nouveau client. Mais il ne s’agit pas d’un cas normal et Spencer se rend vite compte que les choses ne sont pas ce qu’elles semblent être. Alors que l’affaire prend une tournure inattendue et qu’ils travaillent ensemble pour aider ce client, Spencer et Andrew doivent décider s’ils sont prêts pour la prochaine étape.

Sujets

• Romance
• Toute la romance
• LGBTQ+
• Gay
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 6
• EAN13: 9782384402687
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Spencer Cohen #2
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2016 N.R. Walker
Titre original : Spencer Cohen
© 2016 N.R. Walker
Traduit de l’anglais par Samsha
Relecture et correction par Patricia Nivoix, Miss Relect Addict
 
Conception graphique : © LJ Designs
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-268-7
Première édition française : octobre 2022
Première édition : mars 2016
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Cette série est dédiée à tous les Spencer : pour ceux qui ont tout perdu, mais qui ont encore de l’espoir ; pour ceux qui ont trop peur d’aimer à nouveau, mais qui en ont quand même envie ; pour ceux qui ont traversé l’enfer, mais qui sont encore assez forts pour sourire ; et pour ceux qui portent leurs cicatrices encrées dans leur peau.
 

#2
 

 
N.R. Walker
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
J’étais nerveux. J’avais aussi la gueule de bois, mais mon sang battait dans mes veines, mon cœur s’emballait et mes paumes suaient, d’une manière qui me rappelait que bordel – c’était vraiment – en train d’arriver. Andrew me regarda en souriant.
— J’espère que ça ne te dérange pas que j’aie dormi sur ton canapé ?
— Non, pas du tout, répondis-je rapidement. Je suis content que tu l’aies fait. Je suis désolé pour la nuit dernière.
C’était approximativement la cinquième fois que je m’excusais.
— Je ne bois pas comme ça, d’habitude.
— Emilio me l’a dit, dit-il. Il est monté pour voir comment tu allais. Tu dormais toujours, alors il m’a proposé de descendre au magasin. Il a passé la matinée à me dire de ne pas être énervé, et que tu étais un mec sympa.
Je baissai les yeux sur la table entre nous, un peu embarrassé qu’Emilio ait dit cela sur moi. Andrew avait suggéré que nous allâmes au restaurant marocain que je lui avais fait découvrir, et sans même me demander ce que je voulais, il avait commandé ce que nous avions pris la dernière fois. Un petit déjeuner complet avec des pancakes et des khobz b’chema , un café pour lui, et une tasse de thé vert pour moi. Cela me remplit d’une chaleur inconnue de voir qu’il me connaissait si bien.
— Oui, lui et Daniela sont des gens bien.
— Il m’a déclaré qu’il t’avait vu comme ça qu’une seule fois avant, ajouta gentiment Andrew.
Il garda ses mains sur la table, mais frotta doucement son pied contre le mien. Ce simple touché était rassurant, et tellement innocent. Mon estomac se remplit de papillons.
— C’était quand ton frère est venu ? Emilio ne m’a rien dit de plus.
J’avalai difficilement ma salive avant de hocher la tête. Me sauvant, Zenib arriva à notre table avec nos boissons. Cela me laissa un moment pour organiser mes pensées. En temps normal, j’aurais évité la question, et pendant un instant, j’hésitai à poser mon veto. Mais Andrew était différent. Nous , c’était différent. Alors, je pris une profonde inspiration avant de répondre, le regard rivé sur mon thé. Il m’écouta attentivement.
— J’ai deux frères, Lewis et Archie. Je suis l’aîné, et on a tous deux ans d’écart. Mon plus jeune frère, Archie, est venu me rendre visite l’année dernière. Ça ne s’est pas bien fini.
Je m’éclaircis la gorge.
— Je… J’habite seul depuis que j’ai seize ans. Mes parents m’ont jeté dehors.
— Parce que tu es gay ?
— Oui.
Je levai les yeux vers Andrew pour trouver son visage couvert d’un mélange de choc et de colère. Je lui fis un sourire triste.
— C’est drôle, tu sais, parce que mon enfance était géniale. Vraiment. Un voisinage sympa, des amis cool. On faisait du vélo, on jouait au foot. Maman et papa travaillaient tous les deux très dur, mais ils prenaient toujours le temps de nous emmener, mes frères et moi, à plein d’endroits après les cours, pour faire du sport ou d’autres activités. On faisait beaucoup de choses en famille, comme aller camper ou partir en vacances sur la côte. Je pensais que je pouvais tout dire à ma mère.
— Oh, Spencer, murmura Andrew.
Il fit glisser sa main sur la table et serra la mienne. J’attrapai ses doigts, ne voulant pas perdre ce fin contact. Cela me surprit moi-même, je n’avais pas réalisé avoir autant besoin de son touché.
— Vu comme ça a tourné, j’aurais sûrement dû garder ça pour moi.
— Il s’est passé quoi ?
— Maman ne parlait plus. Papa s’est énervé. Je ne l’avais jamais vu aussi énervé, répondis-je tout en secouant la tête. Pendant deux jours, la maison était… Disons que ce n’était pas un super endroit où vivre. Quand je suis rentré de l’école le deuxième jour, ma mère m’a fait m’asseoir et m’a dit que je devais partir.
— Ils ont dit ça ?
— Oui. Mes affaires étaient déjà emballées. Juste quelques vêtements et mes affaires pour l’école. Je ne pouvais rien prendre d’autre. Je n’en avais pas le droit. Et mon vieux est juste resté là, sans dire un seul mot.
La mâchoire d’Andrew se contracta.
— Tu avais seize ans ? Comment as-tu fait ?
— Je suis resté chez un pote pendant une semaine, à peu près. Mais mon père a dit à ses parents que j’allais peut-être corrompre leur enfant, ou je sais pas quoi, et je ne pouvais plus rester chez eux. J’ai passé deux ou trois nuits dans le parc avant que ma tante n’apprenne la nouvelle et ne me propose de rester chez elle.
Andrew prit une profonde inspiration, et ses narines se gonflèrent.
— Je suis tellement énervé contre eux, là.
— J’ai survécu. En fait, j’ai même été plutôt chanceux.
— Chanceux ?
— J’avais ma tante Marvie. Elle m’a hébergé et m’a aimé comme un fils. Elle était ma seule famille. En fait, ce n’était même pas vraiment ma tante, c’était celle de mon père. Donc, techniquement, c’était ma grand-tante Marvie.
— Était ?
— Elle est morte l’année dernière, dis-je dans un murmure.
J’avalai le nœud dans ma gorge.
— Je ne savais même pas qu’elle était malade. Apparemment, ça faisait un moment – avant même que je ne programme de venir ici – et elle me poussait à venir. Elle ne m’a jamais dit qu’elle était malade. Elle n’aurait pas voulu que je m’inquiète. En réalité, elle était excitée pour moi quand je lui ai dit que je voulais voyager. Elle m’a donné de l’argent et m’a dit de vivre le meilleur moment de ma vie.
Je soupirai.
— J’ai appris qu’elle était morte des semaines plus tard, quand le notable m’a appelé par rapport à son testament. J’étais ici depuis quelques mois.
Andrew pâlit, et une vague de tristesse engloutit son visage.
— Oh, Dieu. Spencer, je suis désolé.
— Moi aussi.
Je pris une gorgée de mon thé, prenant le temps de réorganiser mes pensées. Il ne m’était pas facile de parler de cela, mais apparemment, ces derniers jours avaient ouvert à nouveau des blessures que je croyais cicatrisées. Je pris une inspiration tremblante.
— Quoi qu’il en soit, j’ai vécu chez ma tante Marvie pendant presque six ans. J’aurais pu déménager, mais elle était vieille et aimait avoir de la compagnie, et pour être honnête, j’adorais vivre avec elle. Puis il y a eu les cinquante ans de mon père. Une grosse fête, costume-cravate et tout le bazar. Je n’étais pas surpris de ne pas être invité, je ne m’attendais à rien, mais il a aussi interdit à tante Marvie de venir, et il y a eu une grosse dispute dans la famille. Mon Dieu, ma grand-mère a pleuré pendant une semaine.
Je haussai les épaules.
— Mamie était déchirée entre son fils et sa sœur. La situation était juste horrible. Apparemment, papa m’a blâmé pour tout. Selon lui, c’était de ma faute, parce que si je n’avais pas choisi d’être gay , dis-je en imitant sa voix, alors rien ne serait arrivé.
Zineb posa la nourriture sur notre table, et comprenant rapidement que la conversation était sérieuse, elle n’offrit rien de plus qu’un sourire gentil.
— Quoi qu’il en soit, continuai-je, il m’a fait clairement comprendre qu’ils me considéraient comme mort.
La bouche d’Andrew s’ouvrit sous le choc, et sans dire un mot, il reposa sa fourchette sur la table.
— Mais ce qui m’a fait le plus mal, c’est que personne ne m’apprenne que tante Marvie était morte. C’était un coup bas. Je voulais aller à ses funérailles… je ne s