Stray
298 pages
Français

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Description


Travailler, dormir, travailler, recommencer. La vie solitaire de Nero lui convient parfaitement jusqu’à ce que son meilleur ami, Cass, lui demande de prendre un nouvel apprenti, un séduisant jeune homme qui n’a jamais mis les pieds dans une cuisine professionnelle. Malgré son irritation et sa capacité à bloquer le monde extérieur, Nero est fasciné par ce jeune homme perdu, surtout lorsqu’il apprend ce qui l’a poussé à trouver refuge sur son vieux canapé.


Lenny Mitchell vit dans la peur. Poursuivi par un harceleur, il n’a nulle part où aller jusqu’à ce que Nero lui offre un abri dans la tempête de sa vie – un emploi dans le restaurant le plus branché de Shepherd’s Bush. La vie en cuisine s’avère captivante et addictive, et il ne lui faut pas longtemps pour tomber amoureux de l’homme qui l’a recueilli.


Un mois plus tard, aucun des deux hommes ne peut imaginer la vie sans l’autre, mais une chose les en empêche : toute une vie d’horreurs que Nero ne peut se résoudre à partager avec Lenny.


Pour la première fois, le bonheur est à portée de main, et Nero doit apprendre à le saisir avant que le destin ne s’en mêle et ne le lui arrache.



Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 15
EAN13 9782384401215
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0041€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Stray
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2017 Garrett Leigh
Titre original : Stray
© 2017 Garrett Leigh
Traduit de l’anglais par Emma Velloit
Relecture et correction par DD(L)NA, M. Girard, Agathe P.
 
Conception graphique : © Eunkyung Art
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-121-5
Première édition française : avril 2022
Première édition : mars 2017
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Remerciements
LENNY
Chapitre 1
NERO
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
LENNY
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
NERO
Chapitre 18
Chapitre 19
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Merci, comme toujours, à ma merveilleuse correctrice, Caz. Ta patience et ta gentillesse ne connaissent pas de limites. Et à Alex, pour avoir pataugé dans l’argot britannique avec suffisamment d’hilarité pour que les corrections deviennent l’une de mes choses préférées.
Un grand merci également à VL Locey pour la correction de la deuxième édition de ce livre.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Tu es mes rêves. Je ne le savais simplement pas.
 
 
Stray
Âmes perdues #2
 
 

 
 
 
Garrett Leigh
 

 
 
 
 
 
 
LENNY


Chapitre 1
 
 
 
 
La policière glissa une tasse de thé grisâtre sur la table.
— Redites-le-moi, Monsieur. Combien de fois avez-vous vu cet homme sur votre lieu de travail ?
Lenny Mitchell soupira et passa sa main dans ses cheveux bleu électrique.
— Je vous l’ai déjà dit. Je ne sais pas exactement. Il est là parfois, c’est tout.
— Il est de l’autre côté de la route ? À l’arrêt de bus ?
— Oui.
— Je vois, commenta-t-elle en notant quelque chose. Avez-vous considéré la possibilité que l’homme que vous décrivez ne fasse que prendre le bus ?
Lenny lança à la femme un regard noir létal. Sérieux  ?
— Prendre le bus pour aller où ? À mon appartement ? Pour pouvoir traîner là-bas aussi ? Ou à la boîte de nuit où je travaillais, pour dire à tout le monde qu’il est mon copain, comme il l’a déjà fait ?
— Quelle boîte de nuit ? 
— Shades , à Brent Cross.
— La boîte de strip-tease ?
— Non, la boîte gay .
La policière écrivit autre chose.
— D’accord, alors vous dites que cet homme a été présent devant chez vous, sur votre lieu de travail et qu’il vous a écrit des lettres et vous a contacté via les réseaux sociaux. Avez-vous des preuves de ceci ? Des copies de lettres ? Des captures d’écran ?
Je suis un foutu imbécile. Lenny secoua la tête
— J’ai supprimé mon compte Facebook et mon Twitter quand il a commencé à me harceler et les lettres ont été prises.
— Prises ?
— Volées dans mon appart, enfin vous avez compris.
— Vous l’avez signalé ?
— Non.
— Et vous n’avez rien reçu depuis ?
— Non .
Le sourcil gauche de la policière tressaillit.
— Donc vous n’avez aucune preuve qui corrobore votre histoire ?
— Mon histoire ? Je n’invente rien.
— Ce n’est pas ce que j’ai dit, Monsieur Mitchell, mais sans preuve , on ne peut pas faire grand-chose si on trouve cet homme et qu’il nie vos allégations. Vous l’avez signalé à votre propriétaire ou à votre employeur ?
— Je ne sais pas qui est mon propriétaire. J’ai loué via une agence et le bail arrive à terme de toute façon. Et mes précédents employeurs à la boîte trouvaient que j’étais lunatique.
— Et votre employeur actuel ? Au restaurant ?
— Au Misfits  ?
— Oui.
Lenny haussa les épaules.
— Ils sont très occupés. Je ne veux pas les embêter.
La policière reporta son attention sur ses notes.
— Très bien, alors… comme je vous l’ai dit, sans preuve et sans l’identité de cet homme, on ne peut pas faire grand-chose, à part vous prodiguer des conseils pour votre sécurité.
Sans le vouloir, Lenny revit ces yeux ternes, qui semblaient le suivre partout ; sa peau le picota, comme si de minuscules gouttes d’acide lui tombaient dessus.
— Il s’appelle Gareth. Il l’a dit aux barmen de Shades quand il se faisait passer pour mon copain. Je vous l’ai écrit.
— Oui, je sais.
La policière lança un nouveau regard désintéressé au carnet que Lenny lui avait tendu, dont les pages étaient remplies d’incidents et d’occurrences où il avait vu l’homme, ainsi que toutes sortes de trucs flippants qui l’avaient poussé à quitter Croydon pour Camden.
— Eh bien, c’est très utile pour nous, Monsieur Mitchell, mais comme je vous l’ai dit…
— Oui, oui. Prends une brochure et dégage. J’ai bien compris.
 
 
La musique au Misfits suivait un rythme sourd tout en nuances, en accord avec le pouls exalté de Lenny, qui se précipitait de table en table, servait le champagne et les burgers immenses cuits au charbon de bois. Il avait travaillé dans des restaurants plus calmes, mais même lors de la plus mauvaise journée – et ce jour-là faisait partie des pires pour sûr – il ne pouvait nier qu’être serveur dans le meilleur restaurant de Camden était presque aussi bien que de danser comme une tempête en boîte. L’endroit bourdonnait, vibrant et frénétique. Au bout de quatre mois de travail, c’était pour lui ce qui s’était le plus rapproché d’une maison dernièrement.
La glace gratuite y contribuait. À la moitié de son service, il prenait une pause et mangeait un bol de glace aux biscuits bruns de Hackney 1 – un mélange à se damner de chocolat, caramel et biscuits au bourbon – et décampait près des poubelles pour fumer et voir un peu le soleil avant le rush du soir. Il sortit son téléphone et lut les actualités, mais sans réseaux sociaux pour faire passer le temps, son iPhone fêlé avait peu d’attrait.
Il le posa sur la marche derrière lui et finit sa glace, la dernière de son parfum préféré avant un moment, une nouvelle qui faisait pleurer son cœur. Misfits était connu pour ses burgers, mais Lenny estimait que leurs glaces étaient une vraie perle. Elles étaient faites artisanalement dans une exploitation laitière des quartiers qui appartenait à la même compagnie : Âmes perdues. Où trouverait-il des saveurs comme ses chers biscuits bruns de Hackney ou marmelade à la crème de Walthamstow 2 ? 
Lenny dégusta jusqu’à la dernière goutte avant de s’attaquer aux bonbons à la gelée qu’il avait fourrés dans sa poche. Le personnel avait le droit à un burger gratuit pour chaque service presté, mais Lenny s’en tenait aux sucreries. Il en raffolait. Laissait le sucre l’emporter jusqu’à ce qu’il soit temps d’aller…
Un mouvement à la périphérie de son champ de vision le coupa net dans ses pensées.
Il est là.
C’était toujours la même chose : Lenny regardait autour de lui, oubliant presque ce qu’il pourrait trouver, et la sensation d’être observé le traversait et lui pesait sur l’estomac.
Il est là.
D’un air dur, Lenny fixa le bâtiment désaffecté derrière le restaurant. Les grandes fenêtres étaient maintenant vides, mais peu importe. Au prochain regard, ce ne serait plus le cas. Ça n’était jamais le cas. Son persécuteur, fidèle à son poste, aimait toujours lui lancer un dernier regard avant de partir pour aller dans Dieu sait quelle cave d’où il rampait.
Cette fois-là ne fut pas différente. Lenny se força à cligner des paupières, ferma les yeux pendant dix battements en furie de son cœur. Il rouvrit les paupières et croisa le regard vide qui était devenu un compagnon presque constant. Ce jour-là, leur rencontre fut brève. Cinq autres battements, puis l’homme petit et pâle recula de la fenêtre et disparut dans les profondeurs du magasin vide.
Et tu n’as toujours pas pris de photo, abruti.
Putain. Depuis le restaurant, c’était impossible, mais les quelques fois où Lenny s’était trouvé en face à face avec son harceleur, téléphone en main, le moment était passé avant qu’il ait appuyé sur le bouton, comme s’il était hypnotisé par ce qu’il voyait.
L’ironie était plus qu’énervante. Lenny se leva ; la glace qu’il avait mangée pour le repas lui restait sur l’estomac. Il se raisonna, il aurait dû être habitué à tout ça maintenant – cela faisait dix mois que cet homme avait envahi sa vie –, mais cela ne s’était pas amélioré.
Les jambes lourdes, Lenny entra de nouveau et reprit du service avec vingt minutes d’avance. Misfits se rem

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