Suis-je bête !
329 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Suis-je bête ! , livre ebook

-
traduit par

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
329 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Abandonner sa vie de rent-boy en tant que Sweetcheeks pour son amant, William Matheson, a été une décision facile pour Theo Bascopolis. Mais des années à vendre son corps et la douleur persistante d’avoir été rejeté par son père le laissent craindre que Will, qui a toujours été accepté par sa famille, ne puisse pas vraiment l’aimer. La vie lui a appris que l’amour n’est pas pour les rent-boys, et il a du mal à démolir les murs qu’il a construits autour de ses émotions et à croire que Will voit au-delà de son passé.


Malgré les assurances de Will, lorsque ce dernier part pour une mission prolongée sans contact, cela donne beaucoup trop de temps à Theo pour réfléchir à l’avenir. Lorsque Wills revient de sa mission, un appartement vide et plus aucune trace de son amant, lui font se demander s’ils sont censés être ensemble après tout.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 septembre 2018
Nombre de lectures 4
EAN13 9782376763765
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Suis-je bête !
Copyright de l’édition française © 2018 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2014 Tinnean
Titre original : Foolish me
© 2014 Tinnean
Traduit de l’anglais par Jane Doe
Relecture et correction par Agathe P., Tangerine, Claire Viguier
 
Conception graphique : © Tanya pour More Than Words Graphic Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-376-5
Première édition française : septembre 2018
Première édition : avril 2014
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Comme toujours, c’est pour Bob, qui vide le lave-vaisselle, plie le linge, va prendre la nourriture à emporter, passe l’aspirateur sur le tapis, promène le chiot lorsqu’il me rend visite, conduit la voiture au garage pour changer l’huile, arrose les plantes et installe le sapin de Noël afin que j’aie le temps d’écrire.
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Je voudrais remercier Tim Mead et Tony pour leur aide, Robb de CRVBoy pour être un archiviste si accommodant, et plus particulièrement Gail Morse, qui pose les questions difficiles et qui a participé à ce voyage dès le début.
 
 
Suis-je bête !
La lumière dans tes yeux #2
 
 

 
 
Tinnean
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Je n’aurais jamais cru qu’on puisse m’aimer. Mon premier amant, Franky, s’était montré parfaitement clair : je n’avais que ma jeunesse et mon corps à offrir. J’avais quinze ans alors et la leçon s’était gravée dans mon crâne. Oh, j’étais désirable, certes, et au fil des ans, bien des clients me l’avaient prouvé. Je me vendais depuis que mon père m’avait jeté dehors encore adolescent. Il n’avait pas accepté d’avoir un fils gay.
Et puis un jour, j’avais rencontré William Matheson. Will… un homme discret qui portait des costumes marron et se coupait les cheveux de façon ordinaire… un homme qu’en principe, je n’aurais pas dû regarder. Mais je l’avais fait. Encore et encore. Une fois pris dans le feu de ses yeux chocolat, si chaleureux, je n’avais pu m’en détacher.
Je ne dirais pas que j’étais tombé amoureux de lui dès le premier jour. Même si j’avais cru à l’amour, je savais bien qu’un rent-boy ne le méritait pas. La vie que je menais depuis si longtemps m’avait appris à ne pas rêver à l’impossible !
Et pourtant, c’était arrivé. Et j’avais fini par y croire. Et j’avais demandé à Will d’habiter avec moi, tout vibrant d’un espoir encore fragile, mais éperdu…
Il avait accepté. Et maintenant… nous vivions ensemble, même si ma chance me faisait peur.
 
 
Après de – bien trop ! – nombreuses années à fréquenter des hommes riches et puissants, j’avais appris à être discret. Je savais me taire, ne pas me montrer curieux concernant mes clients. Mais Will n’était pas un client, il ne l’avait jamais été. Il était mon amant.
Pourtant, les vieilles habitudes restaient ancrées en moi. Je ne posais jamais de questions à William Matheson.
Oh, je savais comment il gagnait sa vie : informaticien de génie, il dépannait les ordinateurs de Huntingdon Corporation , une grosse société dont le siège social était à Washington, mais qui avait des succursales dans tout le pays. Parfois, Will s’absentait pour une urgence quelconque. Il portait presque toujours une arme à feu. Certaines des villes où il se rendait étaient peut-être dangereuses, me disais-je. Je connaissais depuis des années le patron de Will, Mark Vincent, qui le faisait travailler comme un malade et exigeait de lui une disponibilité constante. Will quittait parfois la maison le week-end, ou pendant les vacances, et tous les jours, il partait parfois tôt le matin et rentrait tard…
Et je ne lui posais jamais de questions.
 
 
Je tombai dessus un jour où je remettais un flacon de lubrifiant dans le tiroir de la table de chevet de Will : plusieurs cartes de crédit attachées par un élastique. Elles étaient toutes au nom de William Matheson.
Après vérification, je constatai que c’étaient celles que j’avais données à mon amant peu après qu’il emménage avec moi. Du coup, je fis une autre découverte : alors que nous étions partis en vacances ensemble à Key West, au mois d’août, et que les factures avaient été payées, bien entendu, aucun de mes différents comptes n’avait été débité. Will n’avait pas utilisé mes cartes.
Je me rendis dans son bureau et hésitai un moment à la porte. J’avais la sensation d’être indiscret – c’était quand même son bureau. D’ordinaire, je n’y entrais jamais en son absence, mais là, je tenais à vérifier.
Je savais qu’il gardait ses factures dans des dossiers suspendus rangés dans le dernier tiroir, en bas à droite du bureau. Ils étaient classés par ordre alphabétique. Le premier dossier portait une étiquette « American Express ». Je n’y trouvai rien d’utile. À C, « Cartes de crédit », ou M « MasterCard », rien non plus. Ce fut à V, « Visa » que je tombai enfin sur les factures que je cherchais. Il avait tout payé avec sa propre carte : l’hôtel, les repas, les excursions.
— Le salaud !
Je m’assis lourdement dans le somptueux fauteuil de cuir que je lui avais offert. Pourquoi n’avait-il pas utilisé mes cartes ou plutôt celles que j’avais fait établir à son nom ? Il adorait mes cadeaux, comme cette perceuse électrique sophistiquée. Il m’avait dit et répété aimer que je le gâte.
Un nouveau cadre était posé sur son bureau face à une photo pixélisée de nous deux échangeant un baiser. Elle avait dû être prise de loin au téléobjectif, car elle était assez floue. J’ignorais comment Will l’avait eue. Quand je le lui avais demandé, il s’était contenté de sourire. Je n’avais pas insisté.
J’examinai la nouvelle photo. Nous deux encore, souriants et heureux au bar du Davis House pendant les « happy hours » où la direction abreuvait ses clients à tarif réduit. Un employé de l’hôtel avait pris d’innombrables photos, qu’il avait ensuite affichées dans le hall à un tarif exorbitant. Le lendemain matin, après le petit déjeuner, Wil était passé les voir. Il était remonté peu après avec un tirage grand format dans une pochette plastique et l’avait glissé dans sa valise.
— C’est à moi, indiqua-t-il. Si tu en veux une, tu iras te la chercher.
Ce jour-là, nous avions projeté de passer la journée en mer pour faire de la plongée sous-marine. Rentré tard avec un coup de soleil et un début de migraine, je m’étais couché sans dîner. Par la suite, j’avais complètement oublié d’aller chercher un exemplaire de notre photo.
Je scrutais toujours la photo du cadre que j’avais dans la main. Moi, je regardais le photographe, un sourire aux lèvres. Quant à Will, il me dévisageait et son expression était éloquente…
Il m’aimait. Il m’aimait vraiment. Il m’aimait pour moi-même, pas pour les cadeaux que j’étais en mesure de lui acheter.
Je ravalai la boule qui m’étouffait et remis le cadre à sa place. Puis je refermai le tiroir du bureau et vérifiai n’avoir laissé aucune trace de mon passage.
Une fois revenu dans la chambre, je remis l’élastique autour des cartes de crédit et les rangeai dans le tiroir, à l’endroit exact où je les avais trouvées.
 
 
Septembre était derrière nous, octobre commençait. L’automne s’était déjà installé dans la capitale.
Will et moi vivions ensemble depuis Memorial Day.
Pour une fois, Will avait un week-end libre. La veille au soir, nous avions dîné de bonne heure Chez Raphael , puis nous avions assisté à un concert. Je lui avais offert le tee-shirt du groupe. À notre retour à la maison, nous avions baisé comme des lapins. J’attendais avec impatience de passer avec mon amant un samedi décadent au lit, où nous reprendrions nos ébats passionnés.
Mi-endormi, mi-éveillé, je rêvassais en réécrivant mon passé : mon père me jetait dehors, mais au lieu de rencontrer Franky c’était Will qui me sauvait de la rue. Un sourire aux lèvres, il m

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents