Toi et moi, rien d autre
398 pages
Français

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Toi et moi, rien d'autre , livre ebook

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Description

La Joey si vive et lumineuse n’est plus que l’ombre d’elle-même depuis le terrible drame qui a fait basculer sa vie deux ans auparavant. Elle tente tant bien que mal de faire bonne figure et sait qu’elle peut compter sur ses deux meilleurs amis, Scott le frère jumeau de son ex-petit ami, et la jolie blonde et colocataire Ellie. Celle-ci vient d’ailleurs de faire la connaissance d’un athlétique jeune homme qui lui plaît bien, Samuel. Mais pourquoi Joey se sent-elle si mystérieusement attirée par le ténébreux Nash ? On dirait qu’ils se ressemblent ces deux-là, qu’ils sont en proie aux mêmes souffrances cachées, aux mêmes démons intérieurs. Pourtant depuis deux ans, depuis sa belle connerie, Nash a tout fait pour l’éviter, pour ne pas lui parler, se contentant de la contempler de loin en loin. Mais là il est trop tard, le barrage est rompu et même si leurs échanges sont houleux, il ne peut plus se voiler la face, Joey devient une véritable obsession pour lui. Et même Samuel, censé être heureux en couple avec Ellie, n’est pas le dernier à rester insensible au charme de la jeune fille blessée.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 mars 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414203628
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-20360-4

© Edilivre, 2018
Chapitre 1 Joey
Pourquoi ! Mais pourquoi suis-je là déjà ? Ah oui je m’en souviens grâce à Scott et Ellie, et oui c’est ça les amis, toujours là pour partager leur galère de beuverie.
Je me suis fait embringuer dans une soirée qui sentait le plan foireux à des kilomètres, le genre de soirée que je déteste, un brouhaha assourdissant à cause de toutes les personnes en train de brailler des choses incohérentes, agglutinées dans cet espace bien trop petit. Une musique trop forte, sans doute pour permettre à ceux qui en on l’envie voir le courage de se traîner sur la piste de danse et de se trémousser sans aucune coordination et aucune gêne. Des regards qui te détaillent de la tête aux pieds sans vergogne et des murmures à peine dissimulés sur ton passage.
Quelle bêtise d’avoir accepté mais comment aurais je pu refuser ça aux deux personnes qui me soutiennent depuis tant de temps ?
A ma plus grande déception, bien que cela fasse plusieurs années que je n’ai pas mises les pieds dans ce style de fête, rien n’a changé.
Toujours les mêmes, elles sont chiantes à faire bailler au corneille, toujours les mêmes beuveries où les gens finissent par baptiser la pelouse de leur régurgitation dégueulasse et pour finir toujours les mêmes filles bimbos siliconées qui veulent coucher avec les mêmes garçons populaires, musclés aux testostérones et imbus de leur petite personne.
Pourtant, je n’ai pas toujours détesté ce genre de réunion, avant j’adorais m’éclater avec mes amis, j’adorais rire, ne pas avoir honte des choses complètement irréfléchies que je faisais, je vivais ma vie sans me poser de question.
Une vie où j’étais aimé et où j’aimais en retour, autant dire aux antipodes de celle que je suis devenue, et cela fait 2 ans maintenant que tout a changé radicalement.
Durant la soirée, (non soyons honnête) plutôt directement en arrivant, j’ai immigré près du bar, seul lieu intéressant de la maison de la fraternité où je me trouve, je me suis dit quitte à venir autant que je me tape quelques verres gratuits.
J’en suis déjà au troisième verre et malgré l’alcool qui circule dans mes veines j’ai toujours les idées claires, enfin assez pour savoir encore comment je m’appelle, j’ai toujours cette foutue envie de me barrer de cette soirée de merde, j’ai toujours cette envie incontrôlable de calculer, cette foutue habitude qui ne me lâche plus depuis l’accident.
Je scrute la foule à la recherche de mes amis, j’aperçois Scott en grande conversation avec un membre de son équipe de football, ils sont tellement reconnaissables avec leur blouson aux couleurs de leur équipe, une obligation de le porter à l’occasion de rassemblement tel que celui-ci, histoire d’afficher aux yeux de tous, sa popularité et son appartenance.
Pour tout dire les mecs portent leur blouson à longueur de journée, par tous les temps, en toutes circonstances, à croire que ce blouson est une seconde peau chez eux.
Je regarde un peu mieux le visage du type avec qui discute Scott, je ne me rappelle plus son nom peu importe, un autre mec de l’équipe s’approche d’eux et met une petite tape sur l’épaule de mon ami.
Je vois Scott sursauter puis sourire comme une midinette au nouveau venu, (par pitié Scott c’est pas parce que le gars te plaît qu’il faut que tu affiches un sourire niais sur ton visage.) Un peu de décence enfin que dis-je un peu de pudeur, merde !
Je regarde la scène se dérouler sous mes yeux, Scott parle avec ses amis, il rit et j’admire cette insouciance qu’il affiche ce soir.
Qui pourrait savoir que sous ce sourire se cache un terrible fardeau ?
Grâce au football, Scott arrive à se maintenir à flot aussi bien physiquement, que socialement.
On ne peut pas en dire autant pour moi, je ne suis pas pom-pom girl, fort heureusement d’ailleurs, rien que leur tenue me donne la nausée et c’est pire lorsqu’elles se mettent à crier des trucs qui vous crèvent les tympans et qu’elles se mettent à gesticuler comme des possédés.
Parfois pourtant j’aimerais que quelqu’un me tape aussi sur l’épaule, ne plus ressentir cette peur qui m’accompagne partout depuis 2 ans et qui m’empêche de retrouver un semblant de vie sociale.
J’aimerais ne plus être la pestiférée de service parce que je suis un peu mais alors légèrement bizarre et que la différence fait peur.
J’aimerais redevenir la fille que j’étais il y a deux ans et non plus cette coquille vide qui me sert de corps, sans âme, juste avec une étincelle d’espoir qui vacille chaque jour un peu plus.
Je détache mon regard de Scott et je continue à scruter la foule à la recherche de ma colocataire et accessoirement meilleure amie qui a insisté pour que je vienne à cette fête de merde.
Autant dire que c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin, j’en viens à me demander encore si tout le campus ne s’est pas passé l’adresse pour être là ce soir ? Sûrement que oui.
Je l’aperçois enfin, elle danse avec un gars, je ne parviens pas à voir son visage et d’un côté je m’en fous pas mal, de toute façon vu que ma côte de popularité est aussi basse que le Nasdaq en ce moment, je ne risque pas de le connaître.
Bref, je me demande si elle va réussir à le ramener à la maison ou… pas, surtout si elle lui dit qui est sa colocataire, le mec va prendre ses jambes à son cou, trop peur d’être tué puis découpé en morceaux par la névrosée de service.
A cet instant, elle a l’air heureuse, le sourire aux lèvres, le corps qui se déhanche et la plénitude du moment se peint sur son visage. Peut-on figer un moment, l’immortaliser dans notre mémoire, pour pouvoir le ressortir lors de moment difficile ? Peut être bien… Cette vision d’Ellie restera pour moi un instant de plénitude.
Me sortant de mes réflexions, je la vois se déplacer légèrement sur le côté pour poser sa tête sur l’épaule du type et enfin le visage de l’inconnu m’apparaît.
Je peux le détailler à ma guise, sans peur d’être prise en flagrant délit, vu que personne ne me regarde.
Il est grand, je dirais 1m85 voir 90 mais je ne suis pas experte en taille et par rapport à moi tout le monde me semble plus grand, il a les cheveux châtain court, son visage est fin, sa bouche est bien dessinée, mais impossible de dire la couleur de ses yeux, il est trop loin pour ça et j’ai un peu trop d’alcool dans le corps pour avoir une vision nette.
Il se met à sourire à ce que vient de lui chuchoter ma copine au creux de son oreille. Je détourne mon regard, j’arrête de le détailler, mon inspection étant terminée, je dois affirmer que ce type à l’air assez mignon, après tout Ellie possède un radars infaillible pour se trouver des mecs canons.
Ma meilleure amie est belle, une bombasse selon les critères des garçons du campus, une très belle jeune femme selon mes critères. Elle est blonde aux yeux bleus, elle est grande, fine et svelte, elle est parfaite.
Ellie est tout l’opposé de moi, je suis brune, assez petite, mes yeux sont vert de la même couleur qu’une bouteille de Perrier, j’ai des seins qui parfois me semble encombrants, une taille marquée et pour être franche il faudrait que je fasse un peu plus de sport pour ressembler un jour à Ellie.
C’est une fille adorable, complètement et irrémédiablement romantique, un rien lui fait tourner la tête et elle croit toujours au prince charmant et de ce fait pense à chaque fois avoir trouver le bon.
C’est la fille qu’il faut épouser, la fille raisonnable, la fille qui gère sa vie d’une main de maître, elle a tout prévue, tout tracé, elle sait ce qu’elle veut, une famille, un mari, une belle maison et peut être même le chien qui va avec.
Elle cherche sans jamais se démotiver jusqu’à trouver. Voilà pourquoi des pseudos princes charmants j’en ai vu à l’appartement. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’elle collectionne les hommes mais Ellie part toujours sur le critère de la beauté pour se trouver un mec. Soyons honnête, la beauté ne fait pas tout, ça fait juste partie du lot mais ça Ellie doit encore le comprendre.
Je suis tout le contraire de ma colocataire, question mec c’est le désert du Sahara et la sécheresse qui va avec, je ne m’en plains pas puisque j’ai délibérément voulu cette situation. Depuis que je suis une pestiférée, j’ai fais une croix sur le prince charmant, j’aurai de la chance si un aveugle, sourd et muet s’intéresse à moi.
J’ai des troubles du comportement, en tout cas c’est ce qu’a dit le psychologue il y a deux ans, j’ai une peur panique qui me bouffe la vie et un toc obsessionnel qui accentue mon côté dingue. Je suis légèrement paranoïaque et je fais des crises d’angoisse à répétition, sinon à part ça rien à signaler.
En résumé on est loin de la fille parfaite, on est même très loin de la fille normale.
Je regarde ma montre encore une fois, à peine 30 minutes de passer depuis mon dernier coup d’œil, c’est définitivement la dernière fois que je cède à mes deux acolytes, ils devront se débrouiller sans moi pour la prochaine beuverie organisée.
J’en ai ma claque d’être ici, seule au bar comme une pauvre débile, prise par tout le monde pour une psychopathe prête à n’importe quel moment à passer à l’action et commettre un véritable carnage.
Être la bête de foire n’a jamais fait parti de mes ambitions, parfois je me surprends à penser que j’aurai dû y rester ce jour là. Les choses auraient été plus simples.
Perdu dans mes sombres pensées, je ne vois pas les signaux d’alerte qui s’allument en moi.
Pourtant comme un puissant séisme, mon corps se met à trembler et je le sais, il est là. Un filet de sueur qui coule dans mon dos, le long de ma colonne, une soudaine chaleur qui se répand dans tout mon corps jusqu’à irradier les

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