Traqués
422 pages
Français

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Description

Depuis sa sortie du coma suite à une violente agression qui l’a laissé profondément meurtri des années plus tôt, Lester Burkhills a abandonné son poste de journaliste. À présent simple serveur dans un bar, il vivote dans l’ombre. Spectateur de sa vie et de celles des autres, il évite les ennuis en longeant les murs. Jusqu’au jour où Sebastian, un homme énigmatique et dangereux avec qui il s’est étrangement lié d’amitié, lui apprend qu’un contrat pèse sur sa tête. Qui serait prêt à dépenser 250 000 dollars pour tuer un simple serveur ? Et surtout, pourquoi ?

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 5
EAN13 9782376764625
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Traqués
Copyright de l’édition © 2019 Juno Publishing
© 2019 Aurore Doignies
 
Illustration de la couverture et conception graphique : © Angie Oz
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
 
Première édition : mars 2019
ISBN : 978-2-37676-462-5
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
 
Avertissements
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
À Valérie, que j’ai rencontrée grâce à cette histoire et qui est depuis lors une merveilleuse amie.
 
 
 
Traqués
 

 
Aurore Doignies
 

Chapitre 1
 
 
 
 
Le cri de la sirène d’un fourgon d’incendie passa au-dessus du brouhaha qui régnait en cette fin de soirée dans un restaurant au croisement de Canal et Lafayette Street. Attablé devant un plat de spaghetti à la carbonara – ou à tout le moins, quelque chose qui y ressemblait vaguement – un homme aux soyeux et longs cheveux bruns cessa de fixer son vis-à-vis pour tourner son regard vers la vitre à sa gauche et contempler la rue, s’interrogeant sur la destination des pompiers. Le véhicule remonta la rue à toute allure, semant la panique parmi les conducteurs des voitures. Ces dernières s’écartèrent sur son passage comme la mer Rouge devant Moïse.
— Ça ne te plaît pas ?
Lentement, il détourna son regard du fourgon qui disparaissait vers l’est et reporta son attention sur l’homme plus âgé qui lui faisait face. Ce dernier avait commandé un steak bleu accompagné de frites et d’une sauce au poivre, qu’il avait jusque-là mangé dans le plus grand silence. Ils avaient, en fait, peu parlé depuis qu’ils s’étaient rejoints et il était curieux de connaître la raison pour laquelle son ami l’avait invité au restaurant. Il n’était pas assez imbu de lui-même pour oser croire que c’était pour le simple plaisir de sa compagnie.
— Si, dit-il distraitement. C’est très bon…
Le plus âgé grimaça et secoua la tête, faisant onduler ses cheveux noirs indisciplinés. Un début de barbe mangeait ses joues.
— Tu le sais comment ? En reniflant ? Tu n’y as même pas touché.
La note accusatrice dans sa voix fit soupirer le jeune homme qui baissa la tête. Ses longs cheveux, sciemment lâchés pour dissimuler la partie droite de son visage et sa gorge, glissèrent à ce mouvement et il vérifia spontanément que ses cicatrices étaient invisibles des autres clients du restaurant, mal à l’aise.
— Lex, grogna son ami.
Ignorant son ton réprobateur, ce dernier prit sa fourchette, la plongea dans son assiette pour l’entortiller de pâtes, et les porta à sa bouche. Il mâcha sous l’intense et indéchiffrable regard gris de l’autre homme, puis, se rendant brusquement compte qu’il avait faim, il mangea avec plus de conviction. Satisfait, son ami retourna à son steak. Lorsqu’il eut fini ses pâtes, Lex repoussa son assiette vide.
— Ce sont mes frites, objecta l’autre, faussement offusqué, quand il lui vola une frite dorée à souhait.
— Il ne fallait pas me rappeler que j’avais faim, lui répondit-il avec un sourire malicieux qui fit pétiller ses yeux bleu clair.
L’autre homme haussa les épaules et acheva son steak, lui laissant délibérément le reste de ses frites de côté avant de s’adosser tranquillement à sa chaise.
— Alors, reprit Lex, pourquoi m’as-tu appelé ? Et ne viens pas prétendre que c’est simplement pour partager un repas avec moi lors de mon seul soir de congé, je ne te croirais pas.
— Ce n’était pas mon intention, mais autant combiner l’utile à l’agréable. Et tu ne vas pas te plaindre alors que je te paie le resto, pas vrai ?
— Hmm, fit-il simplement en piochant une autre frite dans l’assiette de son ami, préférant ne pas relever.
Ce dernier le regarda finir les frites en silence. Lex s’en délecta avec une sensualité telle que le plus âgé se demanda si elle était voulue ou s’il ne pouvait tout simplement pas s’empêcher d’être provocant. Quand il sentit le regard bleu du jeune homme se poser brièvement sur lui, comme pour vérifier l’effet qu’il lui faisait, il faillit sourire. Visiblement, il s’essayait bel et bien de flirter avec lui. L’idée lui plaisait, car elle signifiait que Lex avait assez confiance en lui pour en oublier momentanément ses cicatrices.
— Dis-moi, tu t’es fait des ennemis, récemment, Lex ? demanda-t-il tranquillement.
— Des ennemis ? répéta le jeune homme en haussant les sourcils avant de lâcher un petit rire, comme si l’idée lui paraissait absurde. Non, je ne pense pas. Pourquoi ?
— Parce qu’on m’a proposé 250°000 dollars pour te descendre.
Son ton n’avait pas changé d’un iota, son expression ne s’était en rien modifiée. Pourtant, Lex sentit son sang se glacer dans ses veines et le regarda d’un air horrifié.
— C’est une blague ?
— Je crains que non, répondit l’autre homme d’un ton neutre.
Lex se rejeta contre le dossier de sa chaise sans le quitter du regard, choqué. Un lourd silence se fit entre eux.
— 250 000 dollars ? souffla-t-il finalement, regrettant d’avoir mangé en sentant un nœud lui tordre l’estomac.
— 250 000 dollars, confirma son ami.
— Merde ! lâcha-t-il d’une voix blanche.
— Ça, tu peux le dire.
— Tu sais qui a mis ce contrat sur moi ?
— Non. Je passe toujours par des intermédiaires : ça me permet d’éviter les flics sous couverture et d’autres embrouilles du même genre.
— C’est plus prudent, sans doute, admit Lex dans un murmure.
Il sentait la panique grimper en lui à une vitesse folle. Sa gorge était tellement serrée qu’il pensait qu’il allait s’évanouir à cause d’un manque d’oxygène et une mauvaise sueur recouvrait son dos et ses tempes. Il chercha à dissimuler le tremblement de ses mains en les croisant sur la table, mais il se doutait que l’autre n’était pas dupe. Et de toute façon, son regard ne se fixait sur rien. Tout lui paraissait soudainement hostile. Dangereux.
— Tu ne me demandes pas si j’ai accepté ?
La question prit Lex au dépourvu.
— Non ! répondit-il spontanément.
— Pourquoi ? s’enquit son ami en penchant légèrement la tête sur le côté.
— J’espère que tu plaisantes, Sebastian ?
Le regard gris de ce dernier ne vacilla pas une seconde. Pendant un moment, il le fixa. Le visage de Lex se décomposa lentement. Très pâle, il se força cependant à soutenir ses yeux froids. Sebastian finit par se lever et jeta un billet de cinquante dollars sur la table, de quoi payer leur repas à tous les deux et laisser un généreux pourboire à la jeune serveuse qui allait et venait en se déhanchant entre les tables des clients.
— Suis-moi, Lex, dit-il après avoir posé une main sur son épaule.
Il s’éloigna ensuite sans l’attendre, certain d’être obéi. Lex prit une inspiration un rien tremblante puis se leva à son tour et emboîta le pas à Sebastian. La haute silhouette de ce dernier passait déjà la porte. Un instant, il se figea et hésita, songea rebrousser chemin et s’enfuir par la sortie de secours.
250 000 dollars.
Un quart de million !
Il ne comprenait pas qui pouvait vouloir sa mort au point de payer un tel prix. Il n’était plus qu’un simple serveur dans un bar situé non loin de Church Street, bon sang !
Regardant vers la porte par laquelle Sebastian était sorti, il étouffa difficilement un gémissement. Il était terrifié. Terrifié à l’idée de mourir. Et Sebastian n’avait rien fait pour le rassurer.
—  Pourquoi l’aurait-il fait ? C’est un tueur à gages, après tout, Lex. Et tu es l’une des seules personnes à le savoir et à être encore en vie. Enfin, sans doute plus pour très longtemps ! Que vas-tu faire, Lex ? Tu ne peux pas lui échapper.
Grimaçant à la voix qui persiflait dans son crâne, proche de l’hystérie, Lex sentit l’acidité de la bile lui envahir la gorge.
—  Sebastian ne me fera jamais de mal… 
—  Tu en es sûr ? 
—  Il est mon ami !
—  Tu l’aurais déjà rejoint, si tu avais à ce point foi en lui.  
Lex serra les dents puis, réprimant tant bien que mal ses tremblements, il se ferma à la petite voix qui le tourmentait et sortit du restaurant.
— Je commençais à me dire que tu allais te terrer dans ce restaurant j

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